Bienvenue dans leur réalité.
"Les syndicats genevois lancent leur campagne contre l’initiative de l’UDC sur l’immigration.
« La Suisse n’a pas un problème d’immigration, mais de pression sur les salaires. Ce ne sont pas les travailleurs immigrés, mais les employeurs suisses sans scrupule qui abusent de la mise en concurrence des salariés », résume Alessandro Pelizzari à l’occasion du lancement de la campagne de la Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) contre l’initiative UDC sur l’immigration de masse qui sera soumise au vote fédéral le 9 février prochain.
[...] « Dans ce débat, l’extrême droite donne le ton, mais il faut redire que nous devons protéger les salaires et pas les frontières », souligne encore le président de la CGAS.
[...] « A Genève, la sous-enchère salariale a conduit à une baisse du salaire médian et à un écroulement des salaires d’embauche », relève Alessandro Pelizzari, qui estime que l’initiative UDC vise surtout à affaiblir les mesures d’accompagnement et les remplacer par des contrôles à la frontière. « Le Non à l’initiative UDC doit être un Oui à renforcement des mesures d’accompagnement », synthétise ainsi le syndicaliste. Pour ce faire, la CGAS défend donc au niveau national la mise en place de salaires minimums d’au moins 4’000 francs et un vote rapide sur son initiative pour renforcer les contrôles sur les entreprises à Genève (voir ci-dessous).
[...] « L’initiative UDC est finalement une initiative anti-immigrés et anti-salariés », souligne encore Manuela Cattani, secrétaire générale du SIT. « Ce retour aux contingents va entraver le regroupement familial et péjorer les conditions de vie de l’immigration [...] C’est inacceptable », explique Manuela Cattani, vice-présidente de la CGAS, qui souligne que la faîtière ne fera pas campagne commune avec les patrons contre l’UDC, du fait qu’un des axes de campagne syndicale sera la défense d’un salaire minimum légal."
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