"Où es-tu, maman ?", c’est le titre du livre-témoignage poignant écrit par Olivia Maurel, mère de trois enfants, née par GPA. Avec beaucoup de sincérité et d’engagement, celle qui est devenue la porte-parole de la Déclaration internationale de Casablanca explique : "Mon unique motivation réside dans le bien-être des enfants et des femmes impliquées dans la GPA. Mon expérience m’a permis de comprendre que la GPA soulève de profondes questions éthiques qui dépassent les clivages politiques, philosophiques, religieux ou culturels. Elle nous interpelle sur notre conception de la dignité et des droits humains. Il faut accepter de voir la GPA pour ce qu’elle est : la chosification du corps des femmes, la privation de liberté des mères porteuses et la falsification de leur consentement. C’est aussi des grossesses à risque, l’achat d’un enfant par contrat, transformant celui-ci en un objet de consommation, alors même que cela est interdit par nos lois et les conventions internationales".
Dans cet entretien, Olivia Maurel se garde bien de juger les parents ou de faire le procès de leur choix d’avoir recours à la GPA. Elle pointe du doigt les pays et les gouvernements qui laissent ce marché mondial proliférer et croître de manière exponentielle, sans en étudier les répercussions sur les femmes et les enfants. Parce que la GPA est son histoire personnelle, Olivia Maurel peut affirmer haut et fort : "Il n’existe qu’une seule solution à la GPA : son abolition universelle".
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