Mickaëlle Paty exfiltrée lors du verdict pour échapper à la colère de la sœur de la collégienne à l’origine de la « cabale » médiatique contre le professeur

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Résumé de l’article du Point
Le soir du verdict au procès de l’assassinat de Samuel Paty, le climat est d’une extrême tension à la cour d’assises spéciale de Paris. Après sept semaines d’audience et plus de trente heures de délibéré, les accusés sont reconnus coupables de diverses charges liées à l’attentat, dont « complicité d’assassinat terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste ». Les peines prononcées vont d’un à seize ans de réclusion criminelle, tandis qu’Abdelhakim Sefrioui et Brahim Chnina – à l’origine de la campagne de dénigrement contre Samuel Paty – écopent de treize et quinze ans.

Lorsque le président de la cour prononce les verdicts, des cris éclatent dans la salle : plusieurs proches d’accusés expriment leur colère, une fille Chnina s’insurge. Abdelhakim Sefrioui crie au « procès politique » et annonce qu’il fait appel. Mickaëlle Paty, bouleversée, est exfiltrée par les forces de l’ordre pour éviter d’envenimer encore la situation. Les avocats de la défense dénoncent alors un « scandale », présentant Sefrioui comme un « prisonnier politique » et accusant la justice d’avoir été rendue « par avance ».

En écho à la mémoire de Samuel Paty, dont la décapitation en 2020 avait ému la France entière, les dernières paroles de Mickaëlle s’adressent à l’un des accusés ayant reconnu sa responsabilité : « Fais, dans ta vie, quelque chose pour Samuel. »


Dans le contexte du procès lié à l’assassinat de Samuel Paty, Brahim Chnina est le père de la collégienne à l’origine de la « cabale » médiatique contre le professeur, après la diffusion de vidéos et messages dénonçant le contenu du cours sur la liberté d’expression.

  • Rôle dans l’affaire :

    • Brahim Chnina a publié sur les réseaux sociaux, dès octobre 2020, plusieurs vidéos accusant Samuel Paty d’avoir montré des caricatures du prophète Mahomet.
    • Ces publications, relayées notamment par Abdelhakim Sefrioui, ont contribué à attirer l’attention du terroriste qui a assassiné Samuel Paty.
  • Verdict :

    • Lors du procès, Brahim Chnina a été reconnu coupable d’« association de malfaiteurs terroriste » (aux côtés d’Abdelhakim Sefrioui).
    • Il a été condamné à une peine de prison (treize ans de réclusion criminelle).

En somme, Brahim Chnina est l’un des principaux acteurs de la campagne de dénigrement lancée contre Samuel Paty, campagne qui a précédé et favorisé le passage à l’acte du terroriste.

 

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