La justice suisse entend abandonner les poursuites contre l’oncle de Bachar el-Assad, accusé de crimes contre l’humanité

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Selon la presse dominicale, l’état de santé de Rifaat al-Assad, 87 ans, surnommé le «boucher de Hama», l’empêcherait de participer à son procès

La procédure dure depuis plus de 10 ans. Fin 2013, l’organisation TRIAL International déposait une plainte pénale contre Rifaat el-Assad, 87 ans, – frère de l’ex-dirigeant syrien Hafez el-Assad, et oncle de Bachar, renversé il y a une semaine – pour son rôle dans la sanglante répression d’une insurrection dans la ville de Hama au début des années 1980. Des crimes de guerre qui avaient provoqué la mort de 10 000 à 40 000 personnes.

Cette plainte avait lancé une longue enquête, semée de difficultés administratives, qui avait abouti à l’émission d’un mandat d’arrêt international en novembre 2021 par le Ministère public de la Confédération (MPC). Puis, le 11 mars 2024, le MPC avait mis en accusation Rifaat el-Assad pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Consulté par Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, l’acte d’accusation «de 21 pages», dresse la liste des «épisodes sanglants» et accuse l’ancien cacique du régime syrien de «traitements cruels et détention illégale de civils», «torture» et «meurtre».

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