Venu pour une transaction, un garçon de 17 ans a été victime d’extorsion avant de subir des actes de torture et de barbarie (…) C’est l’histoire d’un guet-apens qui vire à l’humiliation. « Un comportement d’animaux », résume, effaré, une source proche du dossier. (…)
Les faits remontent au vendredi 3 mai, en milieu de journée. (…) Il a échangé un peu plus tôt sur le réseau social Snapchat avec un autre utilisateur, avec lequel il a convenu d’un rendez-vous pour procéder à une transaction illicite. Le produit ? Quelques dizaines de puffs, ces cigarettes électroniques jetables aux goûts variables, prisées des ados, que la victime comptait revendre par la suite.
L’acheteur a ainsi emporté avec lui une importante somme en liquide, pas loin de 400 euros. En arrivant sur les lieux, l’entrée d’un tunnel qui passe sous les rails, deux adolescents viennent à sa rencontre. Le piège se referme. (…)
Selon le récit de la victime, les deux garçons auraient réclamé son argent ainsi que son téléphone portable, le tout sous la menace d’une bombe de gaz lacrymogène. Puis, dans la foulée, le duo aurait entamé un sinistre jeu d’humiliation : la victime est d’abord contrainte de se dénuder, toujours en pleine rue, avant d’être placée contre un mur, en position assise.
L’un des deux agresseurs aurait alors commencé à uriner sur l’adolescent, lui cracher dessus à plusieurs reprises… le tout devant l’objectif de son complice, occupé à filmer la scène. On ignore si la vidéo des agresseurs a été diffusée ou non sur les réseaux sociaux. Le duo aurait ensuite aspergé de gaz lacrymogène la victime avant de prendre la fuite avec leur butin. (…)
Le premier, devant les policiers, le certifie : l’argent qu’il transportait lui appartient, il n’a rien volé. La victime, elle, ne reconnaît qu’un seul des deux agresseurs : K.A., porteur de la somme en liquide.
Alors que les perquisitions du domicile des deux ados sont menées, un troisième suspect apparaît dans le radar des enquêteurs : M.E., 14 ans également, qui multiplierait, ces derniers temps, les larcins avec K.A. Il est lui aussi placé en garde à vue. Quant au second suspect, il est mis hors de cause. (…)
La victime, elle, a été examinée par un médecin légiste, qui lui a décerné 3 jours d’ITT (incapacité totale de travail).
Les deux adolescents ont été déférés ce lundi. Le parquet d’Évry « a requis leur placement sous contrôle judiciaire, dans l’attente de leur comparution devant le tribunal pour enfants ». (…)
(Merci à Mérovée.)
Extrait de: Source et auteur
“Placement” ? sous contrôle ? hi, hi, hi judiciaire pour “être jugés” par un tribunal pour enfant, la bonne blague… Nos législateurs sont des boulets qu’il faut virer et en vitesse, avant que le peuple se révolte et leur fasse subir le pire, comme dans tous les mouvement populaires incontrôlables..