En adoptant le mandat de négociation, le Conseil fédéral donne l’impression que les négociations avec l’UE vont commencer maintenant. En réalité, les fonctionnaires de l’UE et les fonctionnaires suisses ont depuis longtemps établi les faits avec la bénédiction du Conseil fédéral. C’est ce qui ressort clairement de ce que l’on appelle le « Common Understanding », sur lequel se base le mandat de négociation de l’UE.
Dans ce document, élaboré à huis clos, le Conseil fédéral s’est déjà engagé à lier la Suisse à l’UE sur le plan institutionnel. En d’autres termes, le Conseil fédéral a déjà admis que
- la Suisse doit automatiquement adopter le droit de l’UE ;
- la Suisse doit se soumettre à la Cour de justice de l’UE ;
- la démocratie directe est abolie et le peuple suisse n’a plus rien à dire ;
- la Suisse doit verser régulièrement des milliards à l’UE ;
- la Suisse peut être punie par l’UE si, par exemple, le peuple suisse veut mettre un terme à l’immigration démesurée.
Les europhiles au sein du Conseil fédéral et de l’administration jouent un jeu sournois dont la Suisse est la grande perdante. Il ne s’agit pas de « Bilatérales III », comme les europhiles veulent le faire croire au peuple. Les accords bilatéraux sont conclus entre partenaires égaux, sur un pied d’égalité ; or, ce traité signifie la soumission totale de la Suisse à l’UE et l’UDC le combattra par tous les moyens, afin de préserver une Suisse libre et prospère.
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