Le secrétaire d’État Antony Blinken a demandé mercredi pourquoi le monde faisait pression sur la victime du terrorisme, Israël, au lieu de faire pression sur « l’agresseur » terroriste, le Hamas, dont la reddition mettrait fin à la guerre à Gaza et sauverait la vie de nombreux civils palestiniens.

Blinken répondait aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse de fin d’année lorsqu’il a livré cette réponse sur la guerre à Gaza :

Tout le monde aimerait voir ce conflit prendre fin le plus rapidement possible. Mais si cela aboutit à ce que le Hamas reste en place, et ait la capacité et l'intention déclarée de répéter encore et encore les événements du 7 octobre, ce n'est pas dans l'intérêt d'Israël, ce n'est pas dans l'intérêt de la région, ce n'est pas dans l'intérêt du Hamas. du monde. Et ce qui me frappe, c'est que même si, encore une fois, nous entendons de nombreux pays demander instamment de mettre fin à ce conflit, ce que nous aimerions tous voir, je n'entends pratiquement personne dire, exiger du Hamas qu'il arrête de se cacher derrière des civils, qu'il dépose les armes, qu'il se rende. C'est fini demain, si le Hamas fait cela. Cela aurait eu lieu il y a plus d’un mois, ou six semaines, si le Hamas avait fait cela. Et comment se fait-il qu’il n’y ait pas d’exigences adressées à l’agresseur, mais seulement des exigences adressées à la victime ? Il serait donc bon qu’une voix internationale forte fasse pression sur le Hamas pour qu’il fasse le nécessaire pour mettre un terme à cette situation. Et encore une fois, cela pourrait être demain.

Des clips vidéo des remarques de Blinken sont devenus viraux parmi les utilisateurs des réseaux sociaux pro-israéliens – même si, curieusement, les États-Unis, qui sont l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, n’ont pas présenté de résolution appelant le Hamas à se rendre.

Joel B. Pollak est rédacteur en chef principal chez Breitbart News et animateur de Breitbart News Sunday sur Sirius XM Patriot le dimanche soir de 19 h à 22 h HE (16 h à 19 h HP). Il est l'auteur de la nouvelle biographie, Rhoda : « Camarade Kadalie, vous êtes hors service » . Il est également l’auteur du récent livre électronique Ni libre ni équitable : l’élection présidentielle américaine de 2020 . Il est lauréat de la bourse des anciens élèves en journalisme Robert Novak 2018. Suivez-le sur Twitter à @joelpollak .