La subversion islamo-gauchiste

 

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La subversion est une stratégie révolutionnaire qui a pour objectif de renverser l’ordre établi et les institutions démocratiques pour leur substituer un régime totalitaire dominé par une idéologie dogmatique et sectaire.

Pour arriver à leurs fins, ceux qui utilisent la subversion déploient plusieurs techniques de propagande pour conditionner l’opinion, par lesquelles les valeurs d’une nation sont discréditées, contredites ou renversées.

Cette stratégie d’affaiblissement du pouvoir et de démoralisation d’une population s’appuie simultanément sur différents axes :
culpabilisation des citoyens à l’égard de chapitres de leur histoire nationale (croisades, colonisation),
désinformation (tous les collabos étaient d’extrême droite),
effacement de la mémoire collective (disparition des pages de gloire de l’histoire nationale),
avilissement de la masse (cf. émissions de télé réalité),
négation des structures sociales (dénigrement de la famille et de la filiation),
remise en cause systématique des lois (laxisme judiciaire, condamnation des forces de l’ordre),
diffamation permanente (quiconque s’oppose ou pense différemment est qualifié de fasciste, raciste, néo-nazi) qui annihile toute possibilité de contre argumenter et tétanise l’adversaire,
réduction « ad hitlero » : quiconque évoque le sujet de l’islamo-gauchisme est aussitôt renvoyé aux « années les plus sombres ».

Ces multitudes d’actions psychologiques, souvent subtiles et coordonnées, ont pour aboutissement la déliquescence de la société, l’effondrement des structures étatiques et la voie ouverte à toutes les oppressions : révolution française de 1789, révolution communiste russe de 1917, émergence du nazisme et prise de pouvoir de Hitler en 1933, conquête du pouvoir par les communistes chinois en 1948, révolution communiste cubaine en 1959, guerres d’Indochine et prise du pouvoir par le vietminh communiste en 1975…

On note que l’Europe du XXe siècle a enduré deux idéologies totalitaires : le nazisme et le communisme. Le premier a été vaincu militairement, le second s’est effondré sur lui-même mais certaines de ses scories poursuivent leur travail de sape.

C’est le cas du « gauchisme ».
Le gauchisme est défini en 1920 par Lénine comme étant La Maladie infantile du communisme. Le père de la révolution bolchevique qui s’y connaissait en subversion, qualifiait de « gauchistes » certains partis communistes occidentaux dont il jugeait que leur zèle révolutionnaire les coupait des masses et provoquait leur rejet par la classe ouvrière. C’est ce que l’on a constaté en 1968 lorsque les ouvriers en grève refusaient toute collusion avec les étudiants gauchistes.
Par extension, le terme de gauchisme est utilisé pour qualifier les différentes tendances, sectaires et souvent violentes, de l’extrême gauche : trotskystes, altermondialistes, « black blocs », « no borders », « antifas », qu’elles soient organisées en mouvements clandestins ou ayant une façade légale (NPA, Lutte Ouvrière, France Insoumise).

L’idéologie tiers-mondiste et le dogme de la culpabilisation colonialiste dont sont imprégnés les cerveaux gauchistes ont conduit les mouvements gauchistes à trouver dans le soutien à l’islamisme un moyen de déstabiliser nos institutions.

Islam et islamisme
Contrairement à ce racontent les bons apôtres de la caste politico-médiatique (« L’islam n’est pas en cause », « C’est la prison qui est l’incubateur du djihadisme », etc.), l’islamisme est totalement lié à l’islam.
L’islamisme peut être considéré comme la phase terminale de l’islam politique et l’islam politique n’est rien de moins qu’une application rigoureuse du Coran. « Notre Constitution c’est le Coran ! » proclame l’imam de Montpellier Mohamed Khattabi, proche du maire socialiste.
Ainsi, nous dit Pierre-André Taguieff (« L’islamisme et nous : penser l’ennemi imprévu » éditions CNRS 2017), le passage d’un islam quiétiste à l’islamisme est imperceptible, et justifié par les sectateurs au moyen d’arguments textuels qui, pour si archaïques qu’ils puissent paraître à des esprits non musulmans (80 % de l’humanité), ne sont malheureusement guère réfutables sur le plan du dogme religieux traditionnel, verrouillé.

Quant au passage de l’islamisme ordinaire à l’islamisme criminel , il s’effectue là aussi d’une façon indécelable, et assez logique au plan du raisonnement interne de la religion et de sa geste historique… Les textes anciens et la tradition (sahis, sunna), la littérature des Frères musulmans, le wahhabisme politique et d’État, les appels tant au jihad et au meurtre des juifs et des chrétiens par les organisations islamistes contemporaines qu’à la prise de pouvoir sur les pays européens, tout ceci qui a été écrit et publié par les islamistes est patiemment analysé, décrit et résumé rigoureusement par Taguieff. L’islam, s’il n’est contenu ni par la raison humaine, ni par un cadre politique nécessairement strict, est par nature guerrier et s’affirme ostensiblement comme tel. Et donc, quels que soient les moyens envisagés et mis en œuvre, l’islamisme se donne vocation à prendre le pouvoir non seulement dans ses contrées d’origine mais encore dans tous les pays du monde. L’ennemi juif et chrétien – ou leurs complices régnants – est censé persécuter les musulmans. Cette victimisation, assénée et mise en scène, justifierait donc une légitime riposte contre l’Occident en général, la France colonisatrice en particulier.

UOIF et Frères musulmans
Amar Lasfar, président de l’UOIF et recteur de la mosquée de Lille Sud, après avoir rompu avec Martine Aubry pour se rapprocher un temps de la droite lilloise, était présent à la « Marche du 10 novembre 2019 » aux côtés de LFI, d’EELV, du PCF. Il ne cesse de contester farouchement toute volonté de subversion de son organisation rebaptisée « Les musulmans de France ». Il prétend n’avoir aucun lien avec Les Frères Musulmans, prototype de l’idéologie totalitaire islamiste. C’est pourtant parce qu’il a été prouvé des dérives communautaristes que l’État vient de rompre son contrat avec le lycée Averroès dont il préside l’association.
Pourtant, l’Express après avoir enquêté sur l’UOIF révélait que les premières brochures de l’UOIF traduites en français provenaient de la Leicester Foundation, qui diffuse essentiellement trois penseurs : Hassan al-Banna (fondateur des Frères musulmans, dans les années 1920, en Égypte), Sayyid Qotb (théoricien du djihad pour les Frères musulmans, pendu en 1966) et Mawdoudi (penseur pakistanais qui prônait l’instauration d’un État islamique dans le sous-continent indien). Un autre personnage clef met en évidence le lien entre l’UOIF et les Frères musulmans : Youssef al-Qaradhawi, mentor des Frères musulmans et chef du Conseil européen de la Fatwa et de l’institut de formation des imams de l’UOIF. De plus, le représentant de l’Union des organisations islamiques en Europe (UOIE), Ahmed al-Rawi, est l’ambassadeur officiel des Frères musulmans en Europe.

De son côté, Soheib Bencheikh, mufti de Marseille, s’inquiète de constater l’importance que nos politiciens réservent à l’UOIF : « En concédant à l’UOIF une place prépondérante dans le Conseil français du culte musulman (CFCM), le ministère de l’Intérieur a pris un gros risque. On a choisi de privilégier une frange minoritaire très revendicative qui cherche à politiser l’islam, au détriment d’une très grande majorité de musulmans qui souhaitent vivre leur foi de manière apaisée dans le cadre de la République. Ainsi, une instance officielle comme le CFCM sert de foyer à des islamistes qui veulent peser sur les lois françaises et ne cessent de critiquer les pays musulmans où ils sont pourchassés. C’est incroyable ! Les Frères musulmans n’ont pas de vitrine officielle en Égypte ni au Maroc, mais en France, si ! On banalise ici ce que l’on combat ailleurs. Quels sont les objectifs de Youssef al-Qaradhawi, le maître penseur de l’Union des organisations islamiques en Europe ? Il veut restaurer le califat dans les pays musulmans et bloquer tout effort d’adaptation pour les musulmans vivant en Europe ! Ces gens veulent importer un islam rigoriste et fermé. C’est précisément pour cela que les mécènes des pays du Golfe les financent. »

Et, précisément, le grand pourvoyeur du totalitarisme islamique est incontestablement le royaume saoudien, berceau du salafisme, dénoncé par Kamel Daoud comme étant « le père de Dae’ch » qui, par son industrie idéologique promeut la haine de l’Occident et diffuse la version la plus obscurantiste de l’islam sunnite : le wahhabisme (ou salafisme hanbalite).

En France, c’est l’Arabie Saoudite qui a financé et installé à Mantes-la-Jolie le bureau de sa Ligue Islamique Mondiale (3 000 mètres carrés), qui finance les mosquées de Cergy, Nanterre, Asnières, Strasbourg, Givors, Lyon et Nice (cette dernière autorisée par le socialiste Cazeneuve alors ministre de l’Intérieur contre l’avis du maire).

De son côté, le Koweït, bien content d’avoir été secouru par l’Occident quand Saddam Hussein a entrepris de l’annexer, sponsorise largement les Frères musulmans et diverses organisations salafistes grâce à la manne pétrolière.

Le soutien de l’Arabie Saoudite et du Koweït est renforcé par la contribution du Qatar et de la Turquie d’Erdogan. Là, ce sont des banques et des ONG qui assurent les transferts de fonds. Exemple : la Mosquée Bleue d’Amsterdam financée par l’Europe Trust, banque contrôlée par le Koweït, basée en Grande-Bretagne, codirigée par Ahmad Al-Râwi, cadre des Frères musulmans, et Nooh Al-Kaddo, un Irakien qui dirige le Centre Culturel Islamique d’Irlande et qui est le mandataire de Human Appeal International Association, organisation caritative liée au Hamas. Cette association tient la mosquée Al-Salâm de Rotterdam, plus grande mosquée d’Europe. Également, l’Europe Trust est liée au Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche.

On sait aujourd’hui que tous les groupes terroristes de Dae’ch à Al-Nosra en passant par AQMI au Sahel, le Shabbab en Somalie ou Boko Haram au Nigéria, ont bénéficié de dons privés en provenance du Koweït. Il est vrai aussi que Al-Nosra (qui a prêté allégeance à Al Qaïda) était ouvertement soutenu et approvisionné par le gouvernement français du quinquennat Hollande…

L’implantation des Frères Musulmans en Europe
Dans son ouvrage « Les vrais ennemis de l’Occident » (éditions L’Artilleur 2016), Alexandre Del Valle décortique et met à jour toutes les ramifications de l’islamisme conquérant qui, depuis un demi-siècle, tisse sa toile et place ses pions dans tous les pays occidentaux.
En France, la structure locale des Frères musulmans est l’UOIF, organisation la plus active et la plus importante d’Europe. Ses éléments les plus sectaires, Ahmed Jaballah, Zuhair Mahmoud et Youssef Al-Qaradâwi ont fondé l’IESH (institut européen de sciences humaines), une véritable université d’études islamiques basée à St Léger de Fougères dans la Nièvre. Cet institut est lié au Conseil Mondial des mosquées d’Arabie saoudite.

Mohamed Louizi, ex-président des étudiants musulmans et ancien enseignant au lycée Averroès de Lille (réservé exclusivement aux musulmans salafistes), a quitté les Frères musulmans. Il déclare : « Les Frères musulmans sont mobilisés depuis 1980 à acquérir des « territoires privés » pour y implanter leur récit islamiste jusqu’à qu’il devienne le récit national de chaque nation européenne ». Il dénonce que, dans ce lycée lillois, les jeunes élèves apprennent le chant de la confrérie : « Allah est notre ultime but. Le Messager est notre exemple et guide. Le Coran est notre Constitution. Le Djihad est notre voie. Mourir dans le sentier d’Allah est notre plus grand espoir. »
À ce jour, près de cinquante établissements scolaires musulmans sont sous le contrôle des Frères musulmans.

Quand la subversion gauchiste rejoint l’islamisme conquérant
Depuis des années, les gauchistes prônent l’alliance des « anti-impérialistes », que ce soit en France l’ancienne LCR de Krivine, devenue NPA de Besancenot, ou la France Insoumise de Mélenchon, en Grande-Bretagne le Socialist Worker Party qui entretient des liens avec la Muslim Association of Britain, toutes les obédiences gauchistes (LFI, trotskystes, écologistes, altermondialistes, néocommunistes, etc.) sont devenues les alliés objectifs de l’islamisme politique, voire du terrorisme islamiste. Sous couvert de solidarité avec la cause palestinienne, les manifestants gauchistes brandissent le drapeau du Hamas et n’hésitent pas à scander « Mort aux juifs ! » (juillet 2014, août 2016).

Même les innocentes petites victimes du tueur Mohamed Merah ne peuvent empêcher l’indécence des islamo-gauchistes. C’est ainsi que le Festival (subventionné) d’Avignon (maire socialiste) ose programmer une pièce à la gloire de ce monstrueux assassin : “Moi, la mort je l’aime comme vous aimez la vie”, écrite par l’auteur algérien Mohamed Kacimi,

On se souvient de cette collaboratrice du maire communiste de La Courneuve qualifiant de « martyr » l’égorgeur de deux jeunes filles devant la gare Saint-Charles à Marseille. Et on se souvient qu’une élue LaREM a trouvé le moyen de prendre publiquement la défense de celle qui a tenu ces propos parfaitement ignobles. Et on a vu encore cette députée de la France Insoumise qui, pour justifier les atrocités commises par Dae’ch, a lu des passages de la Bible et de la Torah à l’Assemblé nationale. Également, ce tweet d’une militante du Front de Gauche, future élue de la France Insoumise, minimiser avec une de ses comparses écolo-féministe les viols de Cologne. Mais c’est aussi la porte-parole du PIR (Parti des Indigènes de la République) qui se met en scène sur une photographie arborant un panneau « Les sionistes au goulag ! » ou qui écrit qu’une femme noire violée par un homme noir ne doit pas porter plainte, parce que dit-elle : « Je ne pourrais pas supporter de voir un homme noir en prison. » !…
Nous voyons là des exemples caractérisés de la collusion islamo-gauchiste.

La France a-t-elle cédé à l’islamisation ?
Oui, selon Waleed Al-Husseini, palestinien réfugié en France pour fuir l’islamo-fascisme. Pour lui, dont l’expérience vécue au Levant est garante de crédibilité, le djihad menace la France au point que notre mode de vie pourrait ne pas y survivre.

Dans son livre « Une trahison française », il dénonce les connexions de certains de nos élus locaux et nationaux avec l’islam politique. Il alerte sur ces fausses associations culturelles, mais authentiquement cultuelles, subventionnées par les mairies. Il s’insurge contre ces syndicats qui distribuent aux salariés maghrébins des calendriers précisant les heures des prières musulmanes. Et il pointe du doigt la complaisance pour ne pas dire la complicité des médias qui, au nom du « vivre-ensemble », travestissent la réalité et nient l’existence de la menace.

Lui fait écho Nasser Ramdane Ferradj dans sa tribune « Nous musulmans laïcs » (Libération du 12/10/2017). Mais ce cri d’alarme s’est lui aussi perdu dans le désert de l’indifférence médiatique…
Alors que la France a fini par interdire l’accès à notre territoire aux prêcheurs de haine islamistes, de nombreuses librairies musulmanes proposent leurs livres de propagande mortifère, faisant l’apologie des crimes de Dae’ch ou incitant les musulmans vivant en France à se lancer dans le jihad anti-juif et anti-chrétien.

Dix-sept ans après l’ouvrage collectif d’enseignants dirigé par Georges Bensoussan « Les territoires perdus de la République », le journaliste de terrain Alexandre Mendel a publié « La France djihadiste » qui recense et décrit les enclaves territoriales islamiques sur le territoire français. Sans tenir compte des menaces qu’il a reçues, il vient d’écrire « Partition », récit implacable de la sécession territoriale et culturelle de l’islam en France.

On apprend que les comités d’entreprises sont noyautés par des prosélytes salafistes (PSA) ou que la RATP est devenue une succursale des mosquées salafistes. Dans des villes comme Trappes (29.000 habitants), où il est désormais impossible de pouvoir acheter un filet mignon de porc à la boucherie, les « Blancs » qui entendent continuer à y résider sont contraints à se soumettre à l’environnement de leur quartier. À Roubaix, un habitant sur deux serait musulman, mais ce serait aussi le cas de Grasse (Alpes Maritimes), de St Florentin (Yonne) ou de Mulhouse (Haut-Rhin). Et dans ces villes s’enracinent des associations culturelles et/ou sportives 100 % musulmanes, comme à Lunel (Hérault) où le club de football salafiste est surnommé « US barbus » par les Lunellois « de souche » (de moins en moins nombreux).

L’hôpital, lui aussi, se soumet inexorablement. Une formatrice en milieu hospitalier signale que 95 % des revendications sont d’ordre religieux et émanent de musulmans. Déjà en 2015, Lydia Guirous alertait sur les violences qui se multiplient à l’encontre du personnel soignant (19 328 soignants agressés en 2022). Mais pas de réaction de la part des autorités (le mot d’ordre est : « pas de vagues »), encore moins de sanctions, la situation ne peut que se détériorer.

Ils sont pourtant nombreux et divers dans leurs convictions les Michel Houellebecq, Boualem Sansal, Zohra Bitan, Taslima Naasrin, Michel Onfray, Éric Zemmour, Malika Sorel, Kamel Daoud, Naïma M’Faddel, Mohamed Sifaoui, Malek Chebel, Driss Ghali, Amine Elbahi, Amine El Khatmi… qui nous mettent en garde, inlassablement depuis des années sur la menace islamo-gauchiste, « ce nazisme du 21e siècle » comme l’a défini Lydia Guirous, femme courageuse rejointe par d’autres femmes françaises de culture musulmane : la journaliste Sonia Mabrouk, l’écrivain Leila Slimani (prix Goncourt) et Jeannette Bougrab qui se désespère : « Je suis docteur en Droit, j’ai été ministre, j’ai 44 ans, mais une partie de ma famille me considère comme une traînée. Selon les normes coraniques, ils ont le droit de me frapper ».

Hélas, quand un historien réputé et respecté tel que Georges Bensoussan est assigné devant la 17e chambre correctionnelle « pour provocation à la haine raciale » sur dénonciation du Collectif contre l’islamophobie en France (heureusement dissous depuis), on réalise que la mouvance islamo-gauchiste, forte de ses relais politiques et médiatiques, s’appuyant sur des associations fantoches mais vivant largement de subventions publiques, livre à notre nation un combat sans répit.

De même, lorsqu’en 2017 Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, dénonce le travail de sape de l’islamo-gauchisme à l’université, elle est accusée par l’extrême gauche « de lancer la bataille contre un concept à la fois fumeux et ambigu. Une bataille qui se mène sur un front particulier : nos universités publiques, qui seraient des foyers de sédition voués aux idées de Mao Tsé Toung et de l’ayatollah Khomeini » (Le Média). Aussitôt, par l’intermédiaire de Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, Macron prend ses distances avec sa ministre bien que selon différents sondages 70 % des Français soutiennent sa position. Opportunément, sort une histoire de harcèlement impliquant la ministre lorsqu’elle était enseignante à Nice. Au final, le premier quinquennat macroniste achevé, il apparaît que la ministre a renoncé à diligenter l’enquête sur « l’islamo-gauchisme », contrairement à l’intention qu’elle avait exprimée à maintes reprises.

C’est qu’il ne faut pas « stigmatiser » les générations issues de l’immigration ! Et ainsi, par lâcheté, depuis quarante ans, nous laissons diffuser chez des jeunes dénués d’esprit critique, et souvent conditionnés à la haine de la France, les termes crus du Coran ou des traditions et exégèses – les « sahis » compilant des hadîths – qui sont contraires aux valeurs françaises, démocratiques et républicaines. Tout ceci avec la bénédiction, voire la participation active, de l’extrême gauche.
Nous observons que les islamistes appliquent à la lettre leurs textes sacrés en utilisant le terrorisme pour atteindre leur but de guerre, tout comme le fit le FLN algérien de 1954 à 1962, puis le GIA, Daech, AQMI, Boko Haram et aujourd’hui le Hamas et le Hezbollah.
Les gauchistes, outre leurs actions violentes, se chargent plutôt de la propagande et de la désinformation. Leur tâche est facilitée par l’effacement de la mémoire collective dans la pratique concrète de l’enseignement public marxisé depuis un demi-siècle. Voici qui fait l’affaire des islamistes puisque leur dessein est d’imposer une seule Vérité : celle édictée par un prophète chef de guerre du VIIe siècle. Quant à la Liberté, la seule qui vaille selon eux est la soumission des populations à la charia.
La collusion entre l’ignorance et le renoncement conduit toujours à la défaite.
Nos politiques n’osent toujours pas nommer l’ennemi. On se limite au mot « terrorisme ». Cela ne veut rien dire. L’IRA, l’ETA, l’Irgoun, les Brigades Rouges, avaient recours au terrorisme. Le terrorisme est une arme de subversion, comme la propagande et la désinformation.
Dans « L’Art de la guerre », ouvrage de référence en matière de stratégie, Sun Tseu prévient : « Ne pas vouloir nommer clairement l’ennemi, c’est non seulement une faute majeure, mais c’est aussi donner une chance à l’ennemi de gagner. »

Jean-Yves Leandri

 




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