Les méthodes terroristes des pro-palestiniens à l’Université

 

C’était il y a une douzaine d’années, je suivais un cours de philosophie hébraïque dans une université parisienne, dans une petite salle. On avait de la chance : les pro-palestiniens nous avaient par hasard et par erreur, laissé nos chaises et nos tables. Nous n’étions qu’une quinzaine.

Car les pro-palestiniens s’étaient fait une spécialité, depuis plusieurs jours, d’entasser les chaises et les tables dans le grand hall, formant une montagne de matériel dont on ne pouvait plus rien extraire. C’était un nouveau « printemps des chaises ».

La plupart des profs et des étudiants avaient déclaré forfait, mais pas nous. Nous avions réussi je ne sais comment, évitant tout blocage, à gagner notre salle de cours et à nous y asseoir.

Les pro-palestiniens n’avaient pas réussi a faire voter la grève en AG, malgré la terreur qu’ils faisaient régner. Ils parcouraient la fac à la recherche d’auditoires qu’ils pourraient contraindre à les écouter.

Tout à coup des voix et un raclement de pieds se sont fait entendre à la porte, qui a cédé sous une poussée et s’est ouverte d’un coup. Une dizaine d’étudiants pro-palestiniens ont fait irruption dans la salle.

Ils étaient hirsutes, débraillés, dans des tenues inhabituelles (à mon avis ils avaient dormi par terre dans quelque amphi) car normalement, même sans moyens, les étudiants sont propres sur eux, et parfois élégants.

Ils se sont mis sans lui demander son avis à côté de la prof, qui est restée impassible. Elle était juive, elle ne le disait jamais mais tout le monde le savait. Elle était capable de nous traduire la Torah à livre ouvert.

Une fille a pris la parole. Dépenaillée comme toute la bande, la chevelure emmêlée, le cou entouré du keffieh palestinien, elle nous a harangués sur Israël capitaliste et fasciste, une honte pour la planète, produit de l’Amérique honnie, voleur de la terre palestinienne… dans l’indifférence totale de la classe. Nous étions sommés de prendre parti et de nous battre tout de suite pour la Palestine arabe et musulmane.

Ce qui pour moi était et est toujours un contresens, la Palestine ayant toujours été juive selon moi. Il n’y a qu’à lire les textes bibliques.

Enfant, j’avais une vieille tante qui allait souvent à Jérusalem dans les années 1965-70. Elle disait toujours : « Je vais en Palestine », et personne ne la contredisait. C’était d’Israël qu’elle parlait, de Jérusalem. On a depuis changé le vocabulaire, les noms de lieux. La Judée et la Samarie sont devenus la Cisjordanie, par exemple. Jerusalem, Al Qods. 

Comme le dit très bien Bat Ye’or, depuis 1973, pétrole oblige, l’OCI (organisation de la coopération islamique) et l’Occident ont essayé de détruire Israël.

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En premier lieu un “peuple” arabo-palestinien artificiel fut créé avec la mission de remplacer le peuple d’Israël. Puis on essaya d’islamiser les territoires. On encouragea les Arabes à venir s’y installer.

Gaza s’est remplie de musulmans. Le Hamas à partir de Gaza se retourne contre les peuples européens et leur fait la guerre au travers d’attentats sanglants. Chaque fois que j’entends le perfide Tariq Ramadan prier pour la Palestine, cela me hérisse totalement.

J’ai moi-même visité Jérusalem et n’y vois pas trop ce que les musulmans viendraient faire dans cette ville magnifique. Pour moi il est criant que Jérusalem est avant tout le lieu saint des Juifs et des chrétiens. Les Arabes n’y sont arrivés que plus tard, pour essayer de chasser les uns et les autres.

L’étudiante continuait son bla-bla. Puis tout à coup élevant la voix elle s’est écriée : « Quand on pense aux injustices inouïes et cruelles d’Israël envers le peuple palestinien ! Quand on pense qu’en Israël les étudiants arabes musulmans n’ont pas le droit d’étudier dans les universités de Jérusalem ! »

Là, notre prof, fuyant d’habitude les conflits, a pris la parole. Calmement et d’une voix forte et claire, elle a dit : « C’est un gros mensonge. Vous vous trompez complètement. J’enseigne ici et j’enseigne aussi à Jérusalem. Je peux vous dire que j’ai des étudiants arabes et musulmans. »

La fille s’est interrompue une seconde, puis à peine troublée elle a continué son discours comme si de rien n’était. Mais cela allait moins bien. Des étudiants du cours se sont levés pour aller discuter avec nos envahisseurs. J’en étais. J’ai avisé une fille que je connaissais de vue et suis allée l’interpeller.

Je lui ai dit : « Israël est notre rempart contre l’islam ! Si Israël s’écroule, nous nous écroulons. » Elle a glapi, haineuse  : « Vous êtes islamophobe ! Il n’y a pas à avoir peur de l’islam ! L’islam est une grande religion de paix et d’amour ! »

Je lui ai répondu : « Peut-être que je suis islamophobe. J’ai peur de l’islam, de la charia, de la condition faite aux femmes : lapidation, polygamie, voile obligatoire. Vous n’avez pas peur, vous ?… Tenez, vous ne devriez pas être ici, mais enfermée dans votre cuisine, et ne pas faire d’études ! »

Elle a fait un bond en arrière et a bredouillé des insultes. Puis, comme cela tournait en eau de boudin, la bande a fait machine arrière, et s’est retirée, offusquée devant notre manque de combativité et notre mollesse supposée, nous promettant de revenir nous casser les pieds.

Pour eux, nous aurions dû immédiatement nous lever, déclarer la fin de ce cours et de tous les cours, nous mettre des keffiehs pro-palestiniens autour du cou, puis partir partout renverser les tables.

Les pro-palestiniens ont dû déclarer forfait une fois de plus cette année-là, ce n’était pas encore cette fois que l’université allait descendre dans la rue et faire la révolution pour la nouvelle Palestine, arabe et musulmane, même si les pro-Palestiniens avaient un gros pouvoir de nuisance à la fac. 

Depuis, chaque fois que je rencontrais cette fille, elle détournait la tête et refusait de me regarder dans les yeux. Elle n’a pas dû beaucoup réussir à ses examens, car on ne l’a plus revue. Peut-être était-elle un élément extérieur à l’université, cela arrivait très souvent que des jeunes venus d’autre facs ou même pas du tout étudiants viennent mettre le bazar chez nous.

En tout cas, la mainmise des pro-palestiniens sur l’université est réelle. Ils débarquent chaque fois qu’ils le peuvent, pour prêcher la bonne parole, empêcher les cours de se tenir, mettre le chaos. Et on les laisse faire.

Jamais à cours d’idée subversive, les islamos-palestiniens ont aujourd’hui le champ libre pour manifester partout où l’envie leur prend de le faire, même quand la manif est interdite, et sans aucune intervention pour les en empêcher, alors qu’officiellement la France soutient Israël. Le grand écart est un des exercices favoris de Macronescu et Darmanin. Jusqu’à quand ?

Sophie Durand

 

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