Le «Journal du dimanche» reparaît pour la première fois sous la houlette de Geoffroy Lejeune

Ndlr. Quand des journalistes qualifient des collègues de grande qualité qui ne sont pas de gauche “d’extrême droite”, vous saurez qu’ils sont de gauche, gauchistes, communistes, etc. Même au journal Le Temps? En fait dans le cas présent, on s’est contenté de recopier l’AFP, agence de presse française notoirement de gauche, progressiste, socialiste, etc.
Surtout lisez Valeurs actuelles, maintenant ce nouveau JDD, et regardez CNews , même en Suisse, et vous verrez si ces médias sont d’extrême droite! Cette qualification semble être un des derniers mécanismes de défense des journalistes gauchistes à la peine et ayant enfin perdu un monopole de plus en plus rejeté.

 

Après une grève historique de quarante jours causée par la nomination de l’ex-directeur de la rédaction de «Valeurs actuelles» à sa tête, le «JDD» a publié ce dimanche une édition réalisée avec très peu de membres de la rédaction actuelle

Un hebdomadaire conçu par des «bénévoles», fidèle à ses «marqueurs», «parfaitement dans l’actualité» et «très engagé»: après une grève historique de quarante jours, le Journal du dimanche (JDD) version Geoffroy Lejeune, journaliste marqué à l’extrême droite, a été publié dans la nuit de samedi à dimanche. «Il défend des belles causes (…) C’est un numéro qui ne marquera peut-être pas l’histoire de la France mais au moins l’histoire de la presse», a aussi commenté le nouveau directeur de la rédaction lors de sa première intervention publique sur Europe 1 (radio du groupe Lagardère, comme le JDD) dimanche.

Cette première édition surprise depuis le 22 juin était jusque-là annoncée pour la mi-août. Il s’agit d’un numéro de 32 pages (soit 20 de moins que la précédente), dont la Une est consacrée à l’insécurité et à la justice après la mort d’un adolescent de 15 ans tué à coups de couteau le 22 juillet dans l’Eure. La parution s’est faite dans une ambiance assez «surréaliste» avec très peu de membres de la rédaction sortante et de nombreux «bénévoles», proches de Geoffroy Lejeune ou employés de Lagardère.

On retrouve ainsi les signatures de Charlotte d’Ornellas et Raphaël Stainville (anciens de Valeurs Actuelles, comme le directeur de la rédaction), de Pascal Praud, journaliste à Europe 1 et CNews, Jacques Vendroux, journaliste à Europe 1, ou encore Eric Naulleau (ex-compagnon de débat d’Eric Zemmour, que Geoffroy Lejeune a soutenu à la présidentielle de 2022).

Lire aussi: Fin de la grève au «Journal du dimanche»
### «Coup de force»

«Une UNE sur ce sujet, ça change», s’est réjoui sur la plateforme X (ex-Twitter) le député RN Thierry Mariani, souhaitant «bonne chance à Geoffroy Lejeune et son équipe pour réveiller le _JDD_». «Il était temps qu’un journal ose le dire», a abondé son collègue Gilbert Collard. La gauche, elle, dénonce l’entretien accordé par la secrétaire d’Etat à la Ville Sabrina Agresti-Roubache: «Le gouvernement Macron avalise le coup de force du _JDD_», a commenté sur X le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. «Une ministre macroniste! Après avoir brillé par son silence sur la reprise en main du _JDD_ par l’extrême droite, la macronie accélère sa banalisation. Scandaleux!», a complété Manon Aubry, eurodéputée insoumise.

La situation de l’hebdomadaire, en passe d’être absorbé par Vivendi (groupe de Vincent Bolloré, détenant Canal+ et ses chaînes, après une offre publique d’achat réussie du groupe Lagardère), a relancé le débat sur la concentration des médias aux mains de quelques grands groupes privés et la législation encadrant leur fonctionnement. Conditionnement des aides à la presse, renforcement du pouvoir des rédactions face aux actionnaires: plusieurs pistes sont évoquées mais aucune ne fait consensus.

Dans un entretien à _Ouest France_ samedi, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak estimait qu’il «y a toutes les raisons de s’inquiéter» de la ligne éditoriale, tout en rappelant que «la presse d’opinion a le droit d’exister en France, cela fait partie du pluralisme de la presse, donc on ne peut ni contraindre la liberté de la presse, ni contraindre la liberté d’entreprendre». Le sujet sera au menu en septembre des Etats généraux de l’information annoncés par l’Elysée.

Lire également: La goutte d’eau qui fait déborder Bolloré
### Projet concurrent?

D’après des informations de Marianne, Rodolphe Saadé, patron de l’armateur CMA CGM et propriétaire du quotidien marseillais _La Provence_, du site économique _La Tribune_ et de la plateforme vidéo Brut, oeuvre pour lancer à la fin de l’année un nouveau quotidien national généraliste distribué le week-end, comme le _JDD_. Sollicité samedi par l’AFP, le groupe a refusé de commenter.

Mardi, un accord a été conclu entre les grévistes et la direction du groupe Lagardère mettant fin à la grève historique de la rédaction, qui refusait d’être dirigée par Geoffroy Lejeune. Le journaliste de 34 ans a suscité plusieurs polémiques, notamment lorsque l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, sous sa direction, a été condamné à une amende de 1000 euros avec sursis pour injure publique à caractère raciste envers la députée LFI Danièle Obono. Même si Arnaud
Lagardère, le patron du groupe, s’en défend, nombre d’observateurs voient dans cette nomination la main de Vincent Bolloré, milliardaire aux opinions réputées ultra-conservatrices.

Le nouveau directeur de la rédaction du «JDD»: Geoffroy Lejeune, premier de la classe réactionnaire

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