Albert Coroz: En prétextant les émeutes récentes, qui ont pétrifié les apparatchiks de toute l'Union Européenne, le gouvernement Macron a fait avancer l'agenda du projet Digital Services Act (DSA), qui est en gestation depuis 2020. Une censure d’État sera imposée à la plèbe moyennant la collaboration des Big Tech, avec des censeurs appelés d'une manière très orwellienne les fact checkers.
Bien entendu, au-delà du prétexte utilisé par l'UE d'empêcher les appels aux émeutes par Kevin et Matteo (l'Europe enrichie par l'immigration est partout au bord de l'explosion sociale), il s'agit avant tout de lutter contre ceux qui s’opposent à l'agenda culturel actuel.
À savoir, les courageux qui critiquent les dogmes woke et les nuisances des lobbies LGBT, ou s'opposent à l'invasion migratoire.
Hungarian Prime Minister Viktor Orban believes that Western values mean three things: migration, LGBT and war. pic.twitter.com/g7LnnRaRiG
— S p r i n t e r F a c t o r y (@Sprinterfactory) July 27, 2023
Sous prétexte de cadrer l'information au nom de la lutte contre la haine et la désinformation, le but du DSA est de pouvoir mieux détruire l'information qui nous permettrait de faire notre propre opinion. En imposant ces lois, l'UE s'assure de nous servir ce qui l'arrange tout en nous infligeant une censure sans recours possible.
Les Démocrates et la mafia bruxelloise réalisent qu'ils ne peuvent pas faire élire une nouvelle fois de la même manière l'un des leurs, tant la parole s'est libérée sur les réseaux sociaux. C'est pourquoi ils cherchent à instaurer une mise au pas des peuples par le contrôle de la pensée, avec la censure, la désinformation et maintenant l'IA, afin de ne plus prendre le risque d'une perte de contrôle.
Depuis les confinements successifs, nous nous approchons de plus en plus du modèle communiste chinois, mais, sans la croissance, sans l’homogénéité ethnique et la puissance. Alors qu'en Chine tout est programmé pour dominer le monde, en Occident, tout est programmé pour le chaos et le déclin.
Les outils de répression donnent des résultats opposés, car notre civilisation individualiste et ouverte meurt sans la liberté de parole. La Chine qui n'a rien à offrir à son peuple au plan spirituel – hormis le patriotisme – fonctionne, mais l'Occident islamisé, laïcisé, va au-devant de graves conflits civilisationnels car il a perdu la fierté de soi.
Le programme qui se cache derrière le Digital Service Act, c'est la destruction de nos libertés au profit d'une élite qui va diriger notre vie dans les temps à venir.
Notre déclin moral, intellectuel, démographique, matériel ne préoccupe pas nos élites, car elles ont déjà assuré leur avenir autrement, sans l'Europe. Il en va de même pour les dégâts causés par la guerre en Ukraine, la submersion migratoire et la perte d'identité culturelle
Dans ce contexte, le DSA est un outil puissant pour museler les opposants à leurs projets.
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Digital Services Act : l’UE veut imposer ses normes et sa vision du monde à sens unique
En décembre 2020, la Commission européenne a présenté le « Digital Services Act », deux grands règlements visant officiellement à moderniser la régulation d’Internet. Le premier règlement se concentre sur l’encadrement des plateformes et des réseaux sociaux, « pour mieux lutter contre la haine en ligne et la désinformation ». L’Union européenne ne veut pas toucher au statut d’hébergeur de ces plateformes : elle mise sur des obligations de « transparence des algorithmes » et de « coopération avec les régulateurs ». De quoi s’agit-il ?
Un objectif peut en cacher un autre
Depuis de nombreux mois, l’Union européenne préparait cette « loi sur les services numériques ». Dans la lignée du RGPD, ce nouveau règlement vise en théorie à s’attaquer aux défis posés par les géants d’Internet, à commencer par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Mocrosoft). Serait visée la domination des Gafa sur des pans entiers de l’économie numérique et, de là, sur l’économie tout court.
Mais l’autre objectif (plus concret) est de lutter « contre la haine » et la régulation des réseaux sociaux. Ce dernier objectif est, du point de vue de l’UE même si cela n’est pas franchement dit, le plus important.
L’occasion faisant le larron, l’UE trouve l’opportunité de limiter l’expression de qui pense autrement que la doxa bruxelloise, en particulier dans le domaine de ce que l’UE appelle la « désinformation », autrement la simple réinformation, information ou expression d’opinions libres.
Il en va de même au sujet de la « haine en ligne » puisque la nature de cette « haine » correspond exclusivement aux caractéristiques et définitions de l’idéologie au pouvoir. En clair : la nouvelle loi vise à combattre ceux que l’UE assimile à ses ennemis.
Devoir de coopération
Les plateformes devraient théoriquement se voir imposer le « devoir de coopérer » pour retirer les contenus signalés comme haineux. Selon le commissaire européen au marché intérieur, très actif dans le cadre de la mise en œuvre du Digital Services Act, du fait de son second volet, le Digital Market Act, ce qui montre combien les deux aspects sont liés dans l’esprit des membres de la commission européenne, « dans bien des cas, l’espace numérique est une zone de non-droit. Il s’agit pour l’Europe de reprendre la main sur les plateformes structurantes. Le fil conducteur du DSA est simple : ce qui est autorisé offline doit l’être online, ce qui est interdit offline doit l’être online. Que l’on parle de contrefaçon, d’antisémitisme, de pédopornographie, de menaces de mort ou de vente de drogues, tous les contenus illégaux doivent être retirés. Les contenus haineux, l’amplification de la violence verbale et physique, la désinformation doivent être identifiés comme tels et traités en conséquence. Tout ce qui est interdit dans l’espace public sera aussi interdit dans l’espace online. »
Bien des questions pourraient se poser. Ainsi, la désinformation à répétition, concernant la covid-19, issue des rangs du gouvernement français à l’époque du premier confinement entrerait-elle dans le cadre de cette loi ? Assurément non puisqu’il s’agit de désinformation officielle, autrement dit de la propagande idéologique dominante ayant vocation à incarner une prétendue vérité. Cette dernière, issue de la nouvelle loi, étant censée structurer le secteur numérique pour les décennies à venir.
Les mesures à venir
Concrètement :
- Les réseaux sociaux auront des « obligations de moyens » quant à la modération des contenus.
- Les plateformes numériques, notamment Twitter, Facebook et Google auraient une obligation de « transparence » concernant la façon dont les algorithmes imposent des contenus en général, publicitaires en particulier.
- Le prétexte de l’assassinat du professeur Samuel Paty est mis en avant afin de démontrer la nécessité de « lutter contre la haine en ligne ». Ce qui est louable, pour peu que la nature de cette haine soit clairement nommée et que la loi n’autorise pas à lutter contre des modes de pensée non haineux. Ce dont il est possible de douter au regard des mésaventures de Renaud Camus, par exemple, quand Amazon tente d’empêcher la vente de ses livres.
- Ce sont les Etats membres qui décident de la définition de ce qu’est un « contenu illégal ». Les gouvernements, donc.
- Les plateformes numériques vont devoir mettre en place des moyens suffisants pour contrecarrer les contenus définis comme étant à abattre, sous peine de sanctions et de lourdes amendes. Les sanctions pouvant aller officiellement jusqu’à un blocage de l’accès à leurs services.
À première vue, la volonté de contrôler le pouvoir exorbitant des GAFAM devrait être une bonne nouvelle. Cependant, tout dépend de pourquoi et qui contrôler. Dans ce cas précis, l’objectif est d’empêcher que des influenceurs interviennent dans des processus tels que les élections américaines ou bien le référendum sur le Brexit. En clair : l’objectif de la commission européenne est de s’assurer que les peuples pensent correctement, votent correctement, s’expriment correctement et consomment correctement. Ces nouveaux règlements ont beau naître discrètement, ils sont une véritable déclaration de guerre contre les libertés des européens. À suivre…
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États-Unis - Les critères ESG, une «escroquerie» mondialiste visant à instaurer un «gouvernement mondial unique» selon James Lindsay
James Lindsay s’est exprimé récemment dans le programme The Nation Speaks de NTD. Il explique que le système de notation ESG a été initialement conçu comme moyen pour les investisseurs d’observer la probabilité de rentabilité des investissements à long terme dans une entreprise.
« Au début des années 2000, quelques investisseurs activistes à forte sensibilité sociale se sont réunis et ont avancé l’idée qu’il est probable que les entreprises non performantes en matière de politique environnementale, de responsabilité sociale et de gouvernance d’entreprise soient de mauvais investissements à long terme. »
Un racket criminel ?
M. Lindsay estime que le concept ESG était suspect dès le départ. Il met en doute le fait que des scores plus élevés se traduisent par une bonne rentabilité à long terme pour les sociétés participantes.
Plus terrible encore, il affirme qu’au fil du temps, les critères ESG ont été détournés et « utilisé comme une arme » par les « guerriers de la justice sociale ».
« Ils ont le pouvoir de l’utiliser comme une arme financière sur le directeur de toute entreprise qui ne fait pas ce qu’ils veulent qu’elle fasse », ajoute‑t‑il, qualifiant cela de « détournement flagrant ».
« En fait, c’est du racket, voilà ce que c’est, c’est juste du racket criminel, en utilisant ce qui ressemble à un outil de mesure responsable comme mécanisme. Personne n’est donc directement reconnu coupable de s’engager dans ce qui est en réalité un racket de la mafia à l’encontre des entreprises. »
Le manque de transparence dans la manière dont les critères ESG sont déterminés est une porte ouverte aux abus, estime‑t‑il.
« Un très petit nombre de personnes qui exercent un pouvoir énorme sur les marchés, ont les moyens de prendre ces décisions. C’est presque un retour à un système féodal… les seigneurs décident de ce qui est bien ou mal. »
Un programme mondial plus large
Les scores ESG ressemblent beaucoup au système chinois de crédit social, mais ils sont appliqués aux entreprises, poursuit M. Lindsay.
« C’est identique au système de crédit social de la Chine, cela a juste un joli nom qui correspond aux valeurs occidentales… pas seulement occidentales…. C’est ainsi qu’ils le vendent au public ou obtiennent le soutien des gens en leur faisant croire qu’ils font le bien dans le monde. »
Plus troublant encore est l’argument de James Lindsay selon lequel les critères ESG correspondent à un « programme mondial plus large ». Selon lui, ce programme vise à appauvrir l’Occident en énergie – au profit de pays comme la Chine – et constitue un moyen de contrôle social.
« Ils veulent mettre en œuvre exactement le même système de surveillance parce qu’ils voient que cela fonctionne pour contrôler les gens en Chine », ajoutant que, selon lui, « l’élite du pouvoir » en Occident « veut souvent contrôler les gens ».
« L’objectif est de faire de la Chine un modèle et d’inverser l’Occident. La Chine est un pays communiste qui gère un marché fasciste. Et l’objectif est d’utiliser les entreprises pour créer un marché fasciste qui installe le communisme en Occident, ce sont vos critères de crédit social, votre justice environnementale, etc. »
« Et la raison en est que la religion du communisme croit que lorsqu’on prend des opposés qui sont arrangés comme ça, et qu’on les met en relation les uns avec les autres, les contradictions deviennent manifestes et finissent par s’arranger en un tout synthétique. »
« Et donc ils vont utiliser cela comme un outil pour essayer de parvenir à un gouvernement mondial unique. »
Insider Intelligence estime qu’en 2022, il y avait 41.000 milliards de dollars d’actifs ESG gérés dans le monde.
D’ici 2025, ce chiffre devrait atteindre 50.000 milliards de dollars.
Et vous, qu'en pensez vous ?