RTS - Forum, 5 mai 2023: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressera au Parlement suisse durant la session d'été

Lisa Mazzone est interviewée sur l'intervention à venir de Volodymyr Zelensky au Parlement. Comme toujours, sa réponse sera 100% prévisible, 100% "dans la ligne du Parti".

Zelensky au Parlement ? Non, Mazzone ne voit aucune contradiction avec notre neutralité, bien au contraire. Elle répète trois fois en 1 minute 40 secondes que c'est la Russie qui est l'agresseur, qu'il y a une violation du droit international, sans oublier de préciser que la Suisse est encore à la traîne (tout comme elle psalmodie sur notre bilan carbone déficitaire, notre retard sur les accords de Paris, ou sur les ordres du GIEC). Mazzone s'est bien préparée à l'interview pour faire sa savante, elle rappelle aux auditeurs que nous sommes exactement le 45e parlement à accueillir Volodymyr Zelensky, APRÈS tous les parlements occidentaux.

Pietro Bugnon lance la question cornélienne: Et si Poutine demandait aussi à être entendu par notre Parlement ?

Mazzone, rompue à ce genre d'exercice, rappelle la procédure à suivre, elle gagne ainsi du temps pour sortir sa réponse, préparée ad hoc. Et paf, la réponse jaillit de son esprit et de ses lèvres rouge pétant:
-La demande sera probablement rejetée, car Poutine est un criminel de guerre sous mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale, n'étant pas seulement responsable de la guerre d'agression mais aussi de déportation d'enfants.

Pietro Bugnon revient sur la question de la neutralité et demande s'il n'y a pas un risque que la Suisse soit prise en otage en offrant une tribune à Zelensky.

Mazzone: La tribune, malheureusement, il l'a tous les jours dans les médias, parce que c'est une guerre terrible, elle sévit jour après jour.

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Rajoutons, ce qui n'est pas mentionné durant l'émission, qu'au cours de la présente session parlementaire, les législateurs ont déposé une motion visant à fournir une aide d'au moins 5 milliards de francs suisses à l'Ukraine.

Lisa Mazzone est d'extrême gauche, mondialiste, icône de la pensée unique, elle qui était, avant la guerre en Ukraine, une anti-militariste virulente. A présent, elle ne voit aucun inconvénient à ce que les contribuables suisses versent les 5,6 milliards, et défend avec ardeur les atlantistes, qui sacrifient l'Ukraine et l'Europe pour essayer de freiner l'émergence du monde multipolaire. Et justement, c'est l'aide occidentale qui permet de prolonger la guerre et repousse la possibilité des négociations de paix.
Mazzone se gargarise avec la CEDH et la CPI mais fait l'impasse sur cette réalité, que cette guerre aurait été évitable avec le simple respect des accords de Minsk. Mazzone sait parfaitement que la situation est bien plus compliquée que son mantra "Russie agresseur-Ukraine agressée", elle a entendu parler comme tout le monde du putsch de Maïdan, elle connaît parfaitement le point de vue russe, qui ne pouvait plus tolérer que l'OTAN  s'installe sur ses frontières, elle sait tout cela. Mais Mazzone a bâti son succès avec la stratégie du matraquage, où tout mensonge suffisamment répété devient la vérité.

Camus a écrit dans La Peste: "C'est une idée qui peut faire rire, mais la seule façon de lutter contre la peste, c'est l'honnêteté."

La peste, c'est ce monde du mensonge qui ruine notre pays: l'asile business, le multiculturalisme, les taxes climatiques, toutes les imbécillités que le féminisme radical et le wokisme ont engendrées, et maintenant se rajoute à cette liste le camp de Zelensky-Biden.

Depuis le début de la carrière de Mazzone, la RTS a toujours été là pour recueillir ses précieuses pensées à propos de tout et de n'importe quoi.
L'agenda politique progressiste et anti-souverainiste de la RTS et celui de Mazzone se superposent parfaitement, et ensemble ils placent les intérêts de l'UE et des USA au-dessus des intérêts du peuple suisse.

Même en cas de basculement à Droite dans les urnes, il n'y a aucune force en Suisse qui pourrait éjecter ces progressistes de leur trône. C'est pourquoi la Suisse est à la merci des changements qu'elle devra subir après la guerre en Ukraine. Et comme changements, cela risque d'être très conséquent. Pour contrer le monde du mensonge, nous misons... sur une possible baisse de 160 fr. de la redevance, en espérant qu'un "Oui" pourra freiner un peu les ravages de la peste rouge. Pauvre de nous!

Carla Montet

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Swissinfo: Volodymyr Zelensky s'adressera au Parlement suisse

5 mai 2023

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adressera par vidéo au Parlement suisse lors de la session d'été. Les Bureaux du Conseil national et du Conseil des États ont donné leur feu vert, indiquent les services parlementaires.

L'ambassade d'Ukraine en Suisse avait fait une demande en ce sens le mercredi 3 mai. […] Cette annonce n'a pas tardé à faire réagir l'UDC. Sur Twitter, le chef du groupe parlementaire Thomas Aeschi (ZG) s'est dit opposé à cette décision. […]

Interrogée sur les ondes de la RTS, la sénatrice Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE) a pour sa part estimé que cette décision s'inscrit dans la ligne qui a toujours été celle de la Suisse et du Parlement […].

En 2022, les deux Chambres ont adopté des résolutions dans lesquelles elles condamnaient fermement la guerre d'agression des autorités russes contre l'Ukraine, qui est contraire au droit international, rappellent d'ailleurs les services du Parlement. […]

Il ne s'agira pas du premier discours vidéo de Zelensky devant un public suisse. En mars 2022, quelques semaines après le début de la guerre, le président s'adressait par vidéo aux participants à une manifestation pacifiste sur la place fédérale de Berne. […]

Source: https://www.swissinfo.ch/fre/toute-l-actu-en-bref/volodymyr-zelensky-s-adressera-au-parlement-suisse/48490474

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La réaction de Thomas Aeschi:

Je m'oppose à ce que le président de l'Ukraine prononce une allocution vidéo dans la salle du Conseil national (j'ai déposé un demande en ce sens). L'Ukraine essaie d'influencer directement la décision du Parlement sur les livraisons d'armes et munitions. Notre neutralité est violée!

Source: Twitter

Le communiqué de presse du Parlement en français: ici.