RTS: Quelle évolution pour le football féminin en Suisse?

Madeleine Boll, pionnière du football féminin en Suisse et Marie Barbey-Chappuis, maire de Genève et magistrate chargée du sport.

Problèmes: Comment remplir les stades? En Suisse, il y a 30'000 joueuses et il est encore difficile d'en vivre. Le salaire d'une joueuse du Servette ne suffit pas pour en vivre. Il y a un salaire fixe mais insuffisant. Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour rattraper le sport masculin. Aux USA, les équipes féminines ont les mêmes rémunérations que les équipes masculines.
En Suisse, les choses bougent mais ça progresse trop lentement.

RTS: Est-ce que les joueuses ne mériteraient pas un vrai salaire qui leur permettrait d'en vivre?

-Oui, elles le méritent, ce serait l'idéal.

RTS: Que peuvent faire les pouvoirs publics pour démocratiser le foot féminin et sa professionnalisation?

-MBC: Soutien financier du sport féminin, donner de la visibilité, comme offrir une fan zone, la lutte contre les discriminations, des campagnes de sensibilisation pour se sentir à l'aise.

Comment maintenir la flamme de l'année 2019, le boom du foot féminin, la prise de conscience...  (2019, l'année de #me too et du Thunbergisme) ?

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Carla Montet - Les contribuables n'ont pas à verser un salaire aux sportifs, hommes ou femmes, il y a déjà assez argent qui va pour le sport, comme pour la soi-disant "culture", qui se confond quasiment avec la promotion des idéologies gauchistes en Suisse romande.

Et si on impose aux entreprises de passer à la caisse pour toutes les causes déconstructionnistes que la gauche chérit, eh bien, ces entreprises finiront immanquablement par faire faillite. Puis cela mènera également toute la société sur le même chemin.

Preuve par l'image: Le Crédit Suisse se voulait woke, climatiste, multiculturel, et nous connaissons sa fin funeste...

Marguerite Duras, certainement pas ennemie de la Culture, encore moins du théâtre, dans une interview donnée en 1977 au Monde :

 

« Cette espèce d’habitude ancrée, rationaliste, européenne surtout, de la nécessité d’une solution politique, peut-être faudra-t-il l’abandonner. Cette espèce de prise en charge de l’individu par l’État quel qu’il soit : le leurre. Et l’épouvante, la peur qu’ont les gens d’être abandonnés à eux-mêmes, c’est une peur apprise. Ils voient la solution dans une programmation politique. Dans une solution de parti. Ils préfèrent n’importe quelle programmation politique à l’absence de programme¹. » (source🙂

image: Le patron «genre fluide» du Credit Suisse qui porte parfois une perruque et une robe pour travailler après avoir été nommé dans les Top 100 WOMEN in business

Au terme d’une audience historique, 12 activistes condamnés pour avoir occupé une banque sans autorisation ont été innocentés. Le juge a considéré que leur action de désobéissance civile se justifiait au vu de l’urgence climatique.
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