Manipulés par l’ultra gauche qui souffle sur les braises, ils passent à l’action en allumant des incendies et en ciblant eux aussi les agents.
La France brûle, l’ultra gauche souffle sur les braises chaque soir avec méthode et personne n’entrevoit jusqu’ici la sortie de cette crise crépusculaire. Comme l’a révélé Le Figaro, 240 dégradations par incendie ont été répertoriées par la préfecture de police dans la nuit de lundi à mardi à Paris, où les forces de l’ordre ont interpellé 234 personnes. Depuis jeudi dernier, le même scénario se répète à la nuit tombée. Après une manifestation déclarée, qui a cette fois réuni place Vauban des manifestants chauffés à blanc par l’échec des motions de censure, quelque 2000 personnes sont parties en cortèges sauvages dans les rues de la capitale.
Par petits groupes à géométrie variable, très mobiles et éclatés, la haine et la révolte se sont vaporisées sur plusieurs arrondissements. Sans prévenir, les casseurs se sont dispersés puis se sont regroupés soudain pour multiplier les exactions et incendier en chemin les poubelles que la maire de Paris, Anne Hidalgo, a laissées s’empiler dans les rues.”
Plus jeunes, plus urbains et plus politisés que les «gilets jaunes» issus de la France périphérique, ils incarnent une métamorphose de la colère. Lancés dans un improbable jeu du chat et de la souris, 2000 policiers ont été à la manœuvre jusqu’à 2 heures du matin. Tandis que les unités de forces mobiles protégeaient les commerces, les Brigades de répression des actions violentes motorisées (Brav-M) ont tenté d’intercepter pyromanes et émeutiers potentiels.
326 opérations coups de poing en 24 heures
À travers le pays, la fièvre s’est propagée selon une mécanique qui se joue chaque jour en deux actes. « Le matin, les organisations syndicales, les « gilets jaunes » et la contestation citoyenne lèvent des barrages routiers, occupent des ronds-points et bloquent des centres commerciaux ou des sites industriels, en particulier dans les secteurs de l’énergie où la CGT, Sud et Solidaire durcissent leurs actions », observe un cadre policier. Selon nos informations, quelque 326 opérations coups de poing, rassemblant 32 000 personnes, ont été recensées pour la seule journée de lundi par les services de renseignement. La mobilisation reste soutenue dans la France dite des « sous-préfectures » et jusque dans les petites villes, à l’image de Nontron, cité de 3000 âmes en Dordogne où une poignée de manifestants se sont rassemblés devant la mairie.
« Dans l’après-midi, l’ultra-gauche lance les hostilités dans les agglomérations en brûlant des détritus et des véhicules, en cassant du mobilier urbain et en s’en prenant aux forces de l’ordre, poursuit-on de même source. Les jeunes qui s’agrègent et se laissent entraîner dans cette spirale de violences sont les premiers à se faire arrêter car ce sont les moins aguerris aux techniques de guérillas urbaines ». Décrits comme « plus rusés et plus insaisissables », les activistes professionnels qui attisent la haine parviennent à « anticiper les charges de la police pour se cacher au bon moment ».
94 agents blessés depuis jeudi dernier
Si les lycéens et les étudiants ne sont pas mobilisés en masse, comme en témoignent les épreuves de spécialité du baccalauréat qui se sont bien déroulées, de plus en en plus de jeunes, jusqu’ici inconnus des services, sont passés à l’action. « Quand on les interpelle, ils ne se rendent pas compte que casser des vitrines et lancer des projectiles sur les forces de l’ordre, ce n’est pas un jeu… ». Les forces de l’ordre, qui encaissent de rudes coups, ont eu à déplorer 94 blessés depuis jeudi dernier.
À Paris, six policiers ont été touchés lundi, dont deux grièvement par des projectiles lancés au visage. « Les agents ont fait face, jusqu’à présent, à une multiplicité d’actions non déclarées – plus de 1200 depuis jeudi dernier – , souvent violentes telles que des tentatives d’incendie de sous-préfectures et préfectures, des atteintes à des hôtels de ville ou à des permanences parlementaires, des blocages d’axes de communication » déplore-t-on au ministère de l’Intérieur alors que Gérald Darmanin s’est rendu mardi auprès de policiers blessés à Paris.
Les actions devraient se multiplier jusqu’à la 9e journée nationale d’action organisée jeudi prochain par l’intersyndicale qui entend bien prendre le contrôle la rue. Selon des premières estimations, un socle de 450 000 à 500 000 manifestants est attendu à travers le pays. Une fourchette qui pourrait évoluer à la hausse si l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron, prévue mercredi midi, se résume à un filet d’eau tiède.
”les forces de l’ordre ont interpellé 234 personnes.”
Ces personnes de gôche seront déférées devant des juges de gôche.
Personne ne sera condamné … un blâme peut-être !