Frappe ukrainienne sur Makeïevka: le bilan des pertes russes passe à 89, selon le général Sevrioukov

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Le général Sergueï Sevrioukov a fait savoir que le bilan des pertes russes dans la frappe ukrainienne sur Makeïevka s'élevait désormais à 89 morts.
Il a mis en cause l'utilisation par les soldats de téléphones portables.
Dans un message vidéo diffusé par le ministère russe de la Défense le 4 janvier, le général Sergueï Sevrioukov, chef adjoint de la direction principale militaire et politique des forces armées, a annoncé que le bilan de la frappe ukrainienne du 1er janvier sur la localité de Makeïevka, dans la région de Donetsk, était passé à 89 morts russes après la découverte de nouvelles victimes dans les décombres d'un bâtiment de la ville.
Un premier bilan faisait était de 63 soldats russes tués.
«Le nombre de nos camarades morts est passé à 89», a-t-il déclaré, rappelant que l'artillerie ukrainienne avait tiré, à 00h01, six «roquettes d'un système de lance-roquettes multiple Himars [fourni par Washington à l'Ukraine]* contre un point de déploiement temporaire» d'une unité russe.
Il a confirmé que deux de ces projectiles avaient été abattus par la défense antiaérienne mais que les quatre autres avaient «touché un bâtiment administratif où se trouvaient des militaires russes», causant l'effondrement du plafond.
L'utilisation des téléphones portables en cause, selon Sevrioukov Sergueï Sevrioukov a expliqué que la Commission d'enquête travaillait actuellement à comprendre comment cette frappe avait pu avoir lieu mais que, selon lui, il paraissait «évident que la raison principale» était «l'utilisation massive, malgré l'interdiction, des téléphones portables par le personnel militaire dans la zone de portée des armes de l'ennemi».
«Cela a aidé à révéler leur signaux pour déterminer les coordonnés et positions de ces militaires, afin d'effectuer cette frappe de missile», a-t-il conclu.
Lire aussi Le président russe Vladimir Poutine le 22 décembre 2022. Poutine : «Tous les conflits armés débouchent d’une manière ou d’une autre sur des pourparlers»
L'Ukraine, qui a confirmé avoir mené une frappe à Makeïevka dans la nuit du Nouvel an, a de son côté avancé un bilan des pertes de l'armée russe beaucoup plus lourd.
Sur Telegram, le département des communications stratégiques de l'armée ukrainienne a évoqué le 1er janvier, dans un message ordurier s'adressant aux «abrutis mobilisés», 400 morts, qualifiés de «salopards» ainsi que 300 blessés.
L'état-major ukrainien a lui admis ne pas avoir de bilan définitif des pertes russes, mais assuré dans un message mis en ligne sur Facebook le 2 janvier avoir détruit «jusqu'à dix» véhicules militaires russes.
Le 3 janvier, environ 500 personnes se sont réunis sur la place régionale de la ville de Samara pour rendre hommage aux militaire tués Makeïevka.
De nombreux morts et blessés dans cette frappe étaient originaires de la ville située au sud de Kazan.
Makeïevka se trouve dans le Donbass, et plus précisément en République populaire de Donetsk, une région qui a fait sécession avec Kiev à la suite du coup d'Etat de 2014 et qui était depuis lors la cible de bombardements de l'armée ukrainienne.
A l'instar de trois autres territoires (Lougansk, Zaporojié et Kherson), la région de Donetsk a été rattachée à la Fédération de Russie en septembre 2022, à la suite d'un référendum basé sur les droits des peuples à disposer d'eux-mêmes mais dont les Occidentaux dénoncent l'organisation.
Le 24 février dernier, le président russe, Vladimir Poutine, avait annoncé le lancement d'une «opération militaire spéciale» visant à venir en aide aux populations russophones du Donbass, ciblés par Kiev, et à «dénazifier le pays».
Une opération critiqué par l'Occident, qui a depuis pris de nombreuses sanctions contre la Russie.

Lire aussi 63 soldats russes tués dans une frappe ukrainienne dans la région de Donetsk

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/103411-frappe-ukrainienne-sur-makeievka-bilan-pertes-russes-passe-89-selon-general-sevrioukov

* Le lanceur Himars coûte environ 5,5 millions de dollars. Les roquettes coûtent env. 5 millions de dollars chacune.
6 roquettes ont été tirés sur les soldats russes.

Soldiers from Charlie Company, 3/27 Field Artillery Regiment out of Fort Bragg, N.C., get ready to aim their High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) as part of the Rapid Force Projection Initiative Field Experiment (RFPI). This experiment is being used to test new equipment and its usefulness with the light forces in the field. (U.S. Army photo by Spc. Russell J. Good) (Released)

Un commentaire

  1. Posté par aldo le

    Il y a en Suisse un nombre élevé de traîtres généralement bis-nationaux, qui n’hésitent pas à utiliser la Suisse comme terrain de chasse des idéologies soviétiques soutenues par Macron, von der Leyen et la Triade criminelle Clinton-Obama-Biden. On les retrouve comme complotistes anti-Suisse, très naturellement dans des actions liées à la Croix-Rouge à l’ONU et au HCR avec leurs ONG et à travers les déconnades de nos médias à la botte de l’unanimité médiatique. Toutes sortes de stratégies pour tromper le Peuple suisse sur les dettes astronomique, les rentes AVS saccagées au profit de migrants, tout comme les primes d’assurance maladie, au point que les morts faute de soins s’accumulent aux urgences comme c’est pourtant décrié pour les méchant Anglais sortis de l’UE rss. Les seules urgences médicales étant celle de l’Ukraine et des putes recyclées en mère porteuses pour fournir des bambins aux pd-gouniottes en mal d’enfants, sous la tutelle des criminels proxénètes qui tournent autour de Zelinski. Vous avez pu les voir dans nos rues dépoitraillée dans leurs habits de travail l’été 2012. Depuis 2014, nous avons des flux d’Ukrainiens progressivement devenus subitement intensifs. Nous devons les attaques informatiques essentiellement aux trahisons de Swisscom qui a engagé des programmeur ukrainiens comme un employé me l’a confirmé. Ainsi on comprend mieux le “suisside” de l’Allemand qui “dirigeait” Swisscom anciennement. Rappelons que le Conseil fédéral est actionnaire principal de Swisscom pour comprendre pourquoi et comment la Suisse est conduite à l’échafaud internationaliste en bonne partie grâce aux fausses droites à la remorque des écolo-pastèques juste pour se faire croire qu’ils gardent leurs privilèges

    Si nous avions des dirigeant qui ne seraient pas des traîtres, la 1ere mesure aurait été d’interdire totalement en Suisse l’usage de l’internet et des téléphones portables lié aux services secrets américains à travers les GAFAM, que ce soit dans l’armée ou les entreprises. Tout ceci qui explique clairement les médias à la botte, les attaques contres les banques et les entreprises suisses et les privilèges fiscaux, alors qu’on sait que rien n’est fait contre ceux du Luxembourg, des îles anglo-normandes, du Delaware la patrie politique de la famille Biden etc. Si les soldat russes ont été tués c’est bien à cause des compromissions identiques à celles susmentionnées. Des soldats avec des téléphones en connexion directe avec les ennemis de la Russie, c’est pourtant simple à comprendre. Ce qui explique pourquoi Poutine s’est opposé aux pseudo-droits de l’homme, aux sectes et au ONG. Tout ce beau monde de la bonne conscience qui offre armes et formations et est directement la cause des innocentes victimes de ces guerres inavouées. Puisqu’avec les explications de Roland Dumas, l’ancien ministre de Mitterrand, de la Merkel et de Hollande on sait maintenant que la Russie a une légitimité historique à revendiquer des territoires en Ukraine alors que les accords de Minsk n’étaient qu’une traitrise de plus et ne visaient qu’à renforcer l’armée ukrainienne pour que les Etat-Unis puissent déclarer la guerre à la Russie par Ukraine interposée.

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