La secrétaire d’État aux affaires européennes française, Laurence Boone, avait insisté sur les précédents de la Pologne et de la Hongrie.
Les déclarations d’une ministre française affirmant que Paris sera «très vigilant» sur le respect de l’État de droit en Italie ont provoqué ce vendredi la colère de la probable future première ministre Giorgia Meloni, qui a dénoncé une «menace inacceptable».
Dans un entretien au quotidien La Repubblica publié ce vendredi, la ministre des Affaires européennes Laurence Boone, interrogée sur la manière dont Paris travaillera avec le prochain gouvernement italien, répond : «Nous serons très vigilants sur le respect des valeurs et des règles de l’État de droit».
«L’UE a déjà démontré sa vigilance à l’égard d’autres pays comme la Hongrie et la Pologne», ajoute-t-elle. Ces déclarations, qui reprennent les inquiétudes déjà exprimées par la première ministre française Elisabeth Borne, ont provoqué l’ire de Giorgia Meloni, dont le parti post-fasciste Fratelli d’Italia a remporté les législatives du 25 septembre.
La future première ministre de la troisième économie de la zone euro, dont le gouvernement devrait entrer en fonction d’ici fin octobre, a dénoncé sur Facebook «une menace inacceptable d’ingérence contre un Etat souverain membre de l’Union européenne».
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