C’est un des mots les plus communs dans le vocabulaire de la gauche : opprimé.
Pour la gauche radicale, toutes les interactions et structures sociales sont à considérer à partir de l’opposition entre oppresseur et opprimé. Les groupes préférés de la gauche, les minorités raciales et sexuelles, sont constamment opprimés et victimisés par leurs oppresseurs blancs hétérosexuels. Personne n’est plus coupable de ce péché éternel de l’oppression que les hommes blancs cisgenres et hétérosexuels.
Une pluie d’attaques contre J.K. Rowling sur les réseaux sociaux
La réalité est complètement différente. Dans le monde occidental d’aujourd’hui, les groupes les plus opprimés sont ceux qui ont le plus de soutien social. Un commentaire négatif ou perception d’attaque contre ses groupes, se traduisent par la perte des moyens de subsistance ou du statut de paria social de la personne à l’origine de ces commentaires. Et dans le cas de l’auteur de Harry Potter J.K. Rowling, cela a engendré des menaces de mort.
Le 22 novembre, Rowling a tweeté que des activistes militants ont révélé son adresse sur Twitter. Déterminés à l’exposer au public, leur intention était sans doute de mettre sa vie en danger.
Last Friday, my family’s address was posted on Twitter by three activist actors who took pictures of themselves in front of our house, carefully positioning themselves to ensure that our address was visible. 1/8
— J.K. Rowling (@jk_rowling) November 22, 2021
Dans le même fil Twitter, Rowling a admis qu’elle avait « maintenant reçu tellement de menaces de mort qu’elle pouvait tapisser la maison avec elles », mais qu’elle a refusé de reculer : « la meilleure façon de prouver que votre mouvement n’est pas une menace pour les femmes est d’arrêter de nous chasser, de nous harceler et de nous menacer. »
I’ve now received so many death threats I could paper the house with them, and I haven’t stopped speaking out. Perhaps – and I’m just throwing this out there – the best way to prove your movement isn’t a threat to women, is to stop stalking, harassing and threatening us. 8/X
— J.K. Rowling (@jk_rowling) November 22, 2021
Elle a été critiquée pour la première fois en juin 2020 après avoir tweeté ses inquiétudes au sujet des termes tels que « personnes qui ont des règles » et le rejet du sexe biologique en référence à l’identité de genre qui a effacé « la réalité vécue des femmes dans le monde ».
‘People who menstruate.’ I’m sure there used to be a word for those people. Someone help me out. Wumben? Wimpund? Woomud?
Opinion: Creating a more equal post-COVID-19 world for people who menstruate https://t.co/cVpZxG7gaA
— J.K. Rowling (@jk_rowling) June 6, 2020
If sex isn’t real, there’s no same-sex attraction. If sex isn’t real, the lived reality of women globally is erased. I know and love trans people, but erasing the concept of sex removes the ability of many to meaningfully discuss their lives. It isn’t hate to speak the truth.
— J.K. Rowling (@jk_rowling) June 6, 2020
Initialement, la réponse au tweet de Rowling a été de la désigner sous l’acronyme de TERF, (trans-exclusionary radical feminist), et d’essayer de la réduire au silence comme les harpies de Twitter savent si bien faire.
Les acteurs de la série de films Harry Potter ont tweeté leur soutien aux personnes transgenres mandatées par les mobs de Twitter suivis par Warner Bros., la société de distribution des films.
“78 % of transgender and nonbinary youth reported being the subject of discrimination due to their gender identity. It’s clear that we need to do more to support transgender and nonbinary people” ?
Thank you Daniel Radcliffe for all your support ?https://t.co/C56gu10Fkk
— The Trevor Project (@TrevorProject) June 9, 2020
Trans people are who they say they are and deserve to live their lives without being constantly questioned or told they aren’t who they say they are.
— Emma Watson (@EmmaWatson) June 10, 2020
If Harry Potter was a source of love and belonging for you, that love is infinite and there to take without judgment or question. Transwomen are Women. I see and love you, Bonnie x
— Bonnie Wright (@thisisbwright) June 10, 2020
Le magazine de divertissement américain Variety a commenté :
Les événements de ces dernières semaines ont renforcé notre détermination comme entreprise à faire face à des problèmes de société difficiles. La position de Warner Bros. sur l’inclusivité est bien établie, et favoriser une culture diversifiée et inclusive n’a jamais été aussi important pour notre entreprise et pour nos publics à travers le monde.
Nous apprécions profondément le travail de nos conteurs qui donnent tellement d’eux-mêmes en partageant leurs créations avec nous tous. Nous reconnaissons notre responsabilité de favoriser l’empathie et de promouvoir la compréhension de toutes les communautés et de toutes les personnes, en particulier celles avec lesquelles nous travaillons et celles que nous atteignons grâce à notre contenu.
Qui est vraiment opprimé ?
Rowling a raison d’affirmer que l’obsession des transgenres à menacer les dissidents est un mauvais moyen pour attirer les gens à leur cause. Mais c’est aussi le relais d’une réalité évidente.
Si on est transgenre, en particulier un homme biologique ayant l’apparence d’une femme, on aura le soutien total des médias, des entreprises occidentales, du monde académique, de la classe politique et bien sûr de la mafia Twitter.
Comment être considéré comme opprimé avec le soutien de chaque acteur de la vie culturelle, business, et politique ? La critique du transgenre, bien bénigne, se heurte immédiatement à des réactions féroces et la censure.
L’histoire de Rowling prouve que la victimisation des groupes préférés de la gauche radicale est un mensonge. Cela ne signifie pas qu’historiquement, les minorités n’ont pas été opprimées. L’esclavage est une tache sur le tissu de l’histoire des États-Unis et de l’Europe, et des crimes haineux contre les minorités sexuelles existent.
Mais le mot oppression, normalement associé dans le lexique gauchiste avec systémique ou sociétal, implique une discrimination profondément enracinée. La gauche radicale voudrait vous faire croire que les Noirs sont régulièrement, et en toute impunité, abattus dans les rues par des Blancs, et que les personnes transgenres sont traitées comme des lépreux – sans amis et seules au monde.
Considérez l’absence de Rowling aux célébrations du vingtième anniversaire de la série de films de Harry Potter. Le pouvoir de la classe des victimes est si grand qu’il a réussi à réduire au silence un auteur d’une célébration de son propre magnum opus.
Cette adulation des soi-disant opprimés est simplement insoutenable. Une société occidentale et démocratique ne peut pas exister lorsque le seul déterminant de l’autorité à exprimer ses opinions dépend de ses caractéristiques raciales ou sexuelles.
L’idée de la classe opprimée est un mensonge dangereux. Mieux vaut lui montrer le « Gryffon door ».
Article traduit tiré du Daily Signal : The Persecution of J.K. Rowling at hands of Oppressed
Un article publié initialement le 30 décembre 2021.
Extrait de: Source et auteur
Ces minorités désaxées mettent la société en péril. Les acteurs et bénéficiaires de la saga Harry Poter n’existeraient pas sans Madame J.K. Rowling. Ils veulent se singulariser par des doctrines apparemment différentes, le climat, le véganisme, le genre, l’inclusion, etc. En réalité, ils sont tous issus du même moule social imposé: le wokisme.