Albert Coroz: Nos parlements remplis de camarades, tout comme nos médias, sont déjà acquis à l'idée de l'impôt minimal universel, qui est une idée similaire aux «commerces» sur le CO2 ; c'est à-dire saigner notre population au nom d'une idée délirante et nuire à la compétitivité de notre économie.
Le masochisme n'a pas de prise sur le reste du monde, ce n'est que l'homme blanc occidental maladivement culpabilisé qui a perdu le contact avec le réel.
La Hongrie a envoyé son ministre Szijjártó à Washington pour signifier son refus de l'idée d'une imposition mondiale, idée qui ne peut venir que du camp de la bienpensance.
Non seulement la Suisse ne serait jamais capable d'un tel exercice de bravoure, à savoir tenir tête aux USA, mais nos parlementaires bobos pourraient même être pionniers dans ce genre de projet.
N'oublions pas que la Suisse s'est aplatie devant les USA lors du mobbing contre le secret bancaire, (alors que ce pays a de nombreux véritables paradis fiscaux intouchables) et que la Suisse a participé à l'élaboration du Pacte de la migration de l'ONU, ainsi qu'à l’élaboration des rapports du GIEC.
Ce n'est pas pour rien que le WEF siège en Suisse.
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Szijjártó: L'introduction d'un impôt minimum universel serait un coup de grâce pour l'économie européenne
"Cette mesure soumettrait également la Hongrie à une épreuve énorme", a déclaré mercredi à Washington, Péter Szijjártó, ministre des Affaires étrangères et du Commerce, selon le communiqué du ministère.
Tout d'abord, le chef du ministère a indiqué qu'en raison de la guerre en Ukraine, il y avait des perturbations dans l'approvisionnement énergétique, un environnement inflationniste élevé en permanence a été créé et, dans de nombreux cas, les mesures de sanction ont plus nui à l'Europe qu'à la Russie.
Il a déclaré que dans cette situation, le gouvernement n'est pas favorable à l'introduction de l'impôt minimum universel, car cela mettrait en danger des centaines de milliers d'emplois dans notre pays et, en termes d'imposition sur les sociétés, cela signifierait un retour à la situation de 2010.
Il a également souligné que l'une des clés de la compétitivité de la Hongrie et l'un des fondements les plus importants des dossiers d'investissement est le faible impôt sur les sociétés, qui, bien qu'officiellement de 9 %, est pratiquement d'environ 6 à 7 % lorsqu'il est complété par des remises et des subventions à l'investissement.
Ainsi, avec la mise en place de l'impôt minimal, le taux doublerait.
Le ministre a consulté également les dirigeants de dix grandes entreprises américaines, deux sénateurs républicains et cinq représentants sur les dangers de l'instauration d'un impôt minimum universel.
Szijjártó a souligné qu'il y a un vif débat sur le sujet aux États-Unis également, l'impôt minimum universel était l'objectif politique du gouvernement démocrate, cependant, à la suite des élections de mi-mandat à l'automne, il pourrait y avoir un conflit interne majeur de réorganisation politique, et les républicains sont expressément opposés à son introduction.
Il lui a rappelé que les États-Unis ont exprimé leur protestation contre le veto hongrois sur de nombreuses chaînes et, dans ce cadre, ils ont également décidé d'abroger l'accord visant à éviter la double imposition.
Szijjártó: Nous pouvons à juste titre croire que s'il y a un vent politique différent à Washington, on peut s'attendre à ce qu'il entre à nouveau en vigueur.
Le ministre a souligné que les effets négatifs du différend entre les parties ne se font pas sentir dans la coopération économique bilatérale pour le moment, les entreprises américaines soutiennent la faible pression fiscale en Hongrie.
Il a dit à cet égard que les dirigeants des entreprises ne sont pas préoccupés par ce désaccord, mais plutôt par la forte inflation, que les prix des matières premières et des vecteurs énergétiques ont monté en flèche.
"C'est pourquoi il est important de tout faire en Hongrie afin d'être une sorte d'exception locale à ce grand ralentissement mondial", a-t-il déclaré, faisant référence à l'importance du plafonnement des prix, de la maîtrise de l'inflation, des faibles charges fiscales et de la réduction des services publics.
Au cours de la journée, Péter Szijjártó rencontre les dirigeants de dix grandes entreprises américaines, deux sénateurs républicains et cinq représentants, et participe à la réunion d'affaires de l'organisation de défense conservatrice Americans for Tax Reform (ATR), où il fait une présentation de l'économie hongroise et des dangers de l'impôt minimum mondial.
Traduction: Albert Coroz
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en savoir plus: Le Temps: Les grandes entreprises devraient payer plus d'impôts dès 2024
Le Conseil fédéral a mis en consultation le projet de réforme visant à aligner l'imposition minimale des grandes entreprises sur les 15% prévus par l'OCDE et le G20. Le peuple devra se prononcer en juin 2023 [...] source: https://www.letemps.ch/economie/grandes-entreprises-devraient-payer-plus-dimpots-2024
Voici comment nos médias présentent le projet:
RTS: Le Conseil fédéral détaille la mise en œuvre de l'imposition minimale des grandes entreprises
voir aussi: https://www.letemps.ch/economie/limpot-minimal-entreprises-une-mauvaise-nouvelle-suisse
Encore un impôt payé par les mêmes ,on a l’impression que Orban reste le seul à se soucier de la vie et du bonheur de ses concitoyens ,surtout qui reste intègre et droit dans ses bottes au milieu d’une UE atlantiste à la dérive et dénuée de scrupules qui l’agresse et le sanctionne régulièrement pour sa probité et son courage ! En acceptant ouvertement le pétrole de Russie il agit en bon dirigeant,en se défendant contre une immigration suicidaire il pense aussi au devenir de son pays par expérience!
La prochaine étape sera sûrement le salaire minimum universel suivi de la fortune maximum universelle et des prix des biens de consommation plafonnés par l’Etat.
C’est l’Etat socialiste pur sous une économie planifiée.
Roland Aboucaya
1 C’est une aberration, une abomination, inventées par des esprits malades de gauche soi-disant bien pensantes
2 Où irait toutes le sommes d’argent encore une fois retirées aux travailleurs qui suent pour faire nourrir leur famille
3 Quid des pays qui ne voudront pas participer à cette arnaque monstrueuse; la Hongrie a parfaitement raison de ne pas tomber dans ce machiavélique guet-apens
4 qui va contrôler? Encore le Machin ( ONU) qui échoue dans tant de domaines