La scène a eu lieu à l’Uni Bastions de Genève, vendredi soir. Une conférence organisée par le centre de psychanalyse de Suisse romande, la conférence devait présenter le livre « La fabrique de l’enfant-transgenre : comment protéger les mineurs d’un scandale sanitaire ? », présentée par ses deux autrices Caroline Eliacheff et Céline Masson, a été interrompue par une quinzaine d’étudiantes et étudiants, certains membres du CRAQ (Collectif Radical d’Action Queer) un collectif en “non-mixité transpédégouinebi”.
Les activistes ont alors lu un discours puis scandé des slogans comme “Psys, transphobes, assassins !“, en occupant toute la salle. Leur message: “Les transphobes ne sont pas les bienvenus à l’Université.”
L’ouvrage en question remet en cause le bien-fondé des transitions de genre médicales entamées avant l’âge adulte. Il questionne le rôle des réseaux sociaux dans le choix d’adolescents toujours plus nombreux à débuter une transition.
« Psys, transphobes, assassins »
« Violent et pas constructif »
Cette posture et l’intrusion qui a conduit les conférenciers et l’assistance à quitter les lieux et à déménager pour poursuivre la conférence a heurté une femme qui la suivait par zoom. «J’ai été choquée. Traiter les gens de transphobes, d’assassins, c’est violent, pas constructif. Je comprends qu’il puisse y avoir du militantisme, mais la manière de faire est contraire à la liberté d’expression.» Contextualisant le débat, elle explique que deux courants de pensée traversent le monde scientifique. «L’un préconise de suivre l’impulsion de l’enfant et de médicaliser très vite, l’autre défend le fait d’attendre. Ces deux positions sont légitimes. Traiter les tenants de l’une d’assassins est très violent. Se poser des questions à propos de la médicalisation précoce, ce n’est pas encore voter Trump ou Le Pen, et encore moins être transphobe.»
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Extrait de: Source et auteur
Cette saleté doit être éliminée d’urgence, seuls les crevards n’osant pas bouger les défendront. Et j’espère qu’une chose, c’est que Poutine donne une raclée aux nazis ukrainiens et aux racailles européennes dont ces raclures font partie.