Une idole suisse, une ONG vient de tomber de son piédestal

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Albert Coroz: Deux fondateurs d'une ONG humanitaire viennent d'être condamnés. Durant env. 11 ans, ces deux compères ont sévi en toute impunité, et ils ont empoché 700'000 CHF en tant que bienfaiteurs d'eux-mêmes. (voir article ci-dessous)
Nous nous demandons souvent combien de cas similaires passent entre les gouttes et surtout quelles sont, parmi les myriades d'ONG et d'associations "d'utilité public", celles qui s'en mettent plein les poches, en fournissant des prestations de contes de fée (comme sauvetage du climat, antiracisme ou encore d'égalité en tout genre).
La RTS fait une série d'émission cette semaine sur le monothéisme en retraçant depuis le premier millénaire avant JC les divinités que nos aïeux honoraient, tout en invitant à inventer de nouvelles divinités.
Pour notre part, nous proposons la divinité la plus coûteuse et la plus répandue de nos jours, à savoir le dieu ONG, que les contribuables sont forcés de financer sans limites.

Tout notre asile business est basé sur ces structures et leurs matières premières sont les migrants.

Les divinités que chaque peuple adore, révèlent leur mentalité profonde. La Suisse redresseuse de torts, moralisatrice, sommée de faire honneur à sa tradition humanitaire porte dans son ADN l'obligation de soutenir des ONG qui la mènent à sa perte.

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Titre de la version papier: "Leur ONG ne servait qu'eux"

Ils ont confondu aide humanitaire et profit personnel

Deux retraités ont été condamnés pour gestion déloyale, notamment. Ils avaient créé une fondation qui leur a servi à alléger leurs impôts et à toucher des aides indues.

Des dons «en faveur de projets humanitaires initiés dans le canton de Genève», [...]  ont été reconnus coupables de gestion déloyale, entre autres. Ils ont écopé de 14 mois de prison avec sursis. La fondation qu’ils avaient créée en 2010 n’a en réalité jamais rempli le rôle qui lui avait été officiellement assigné. Elle a servi les intérêts financiers du duo.

[...] exonération fiscale, puisque la fondation était reconnue d’utilité publique. Son acolyte, déclaré en faillite personnelle, a pu y obtenir un salaire et des allocations de retour à l’emploi, détaille la «Tribune de Genève». Si les compères ont échappé à la prison ferme, ils devront cependant rembourser près de 700’000 francs à la fondation, qui ne leur appartient plus.

(dra)

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Justice genevoise  Leur fondation servait à contourner le fisc et les poursuites

Deux retraités ont été condamnés pour avoir monté une structure caritative bidon. Récit d’audience.

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GENÈVE N’EST PAS SEULEMENT RENOMMÉE POUR SES BANQUES, SON JET D’EAU ET SES MONTRES DE LUXE.
En partenariat avec Madaniya.info – La cité-état helvétique accueille le siège du Conseil des Droits de l’Homme, le Palais des Nations Unies, siège de la défunte «Société des Nations», le précurseur de l’ONU, un grand nombre de sièges d’agences internationales directement liées à l’ONU, de même qu’elle abrite quelques grandes et petites ONG s. Association, fondations et ONG : 13.500 enregistrées mondialement à l’EcoSoc à New-York (États Unis) et 13.000 Fondations en Suisse.
L’adage que nos grands-mères utilisaient souvent « il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes » reste toujours en vogue, ici, à Genève. Bien sûr, pour de nombreux observateurs non-initiés, association, fondations ou ONG tout cela, peu ou prou, c’est la même chose… du pareil au même.
S’il est vrai que certaines appellations sont plus prestigieuses que d’autres chaque appellation reste cantonnée à des spécificités et pas seulement des subtilités administratives. Ainsi Monsieur tout le monde a-t-il tendance à utiliser le terme «ONG» pour désigner toutes les organisations qui travaillent dans son entourage et peu importe les statuts. Et pourtant, que de différences ! Justement, quels sont différences et comment définir ces différentes organisations ?
En réalité il n’existe pas réellement de définition juridiquement nette et précise pour les Organisation Non Gouvernementales, ce qui ouvre la porte à beaucoup d’abus, y compris dans l’usage d’appellation. Si l’on se réfère à la définition de l’EcoSoc, une ONG est une association à but non lucratif, d’intérêt public, qui ne relève ni de l’État, ni d’institutions internationales mais qui interviennent dans le champs des relations internationales et dans un objectif d’intérêt public.

En Suisse, on en compte plusieurs milliers et pas moins de 13.500 sont enregistrées mondialement à l’EcoSoc à New-York (Etats Unis). Mais aux côtés des ONG, à la base des associations nationales, se trouvent une autre forme, les Fondations. Ici, à Genève, les Fondations sont des organisations importantes car fiscalement parlant, elles permettent de rassurer les donateurs et de leur obtenir des ristournes d’impôts et peuvent être certifiées. Il en existe aussi de milliers (plus de 13.000 en 2014 en Suisse). Bien avant de fonder une ONG ou de la transformer en Fondation, à la base existent les Associations (Loi 1901 pour la France ou Art. & du Code Civil Suisse) qui, elles, se comptent par centaines de milliers et couvrent tous les domaines de la vie civiles et apportent souvent une grande aide aux pouvoirs locaux. Mais c’est le caractère international, le but fixé par l’association et son statut EcoSoc qui confère à certaines associations la possibilité de se dénommer ONG… Et la jeter dans un monde impitoyable. Le Conseil des Droits de l’Homme, une arène pour les ONG ! En dehors des grandes Agences onusiennes, qui sont déjà particulièrement nombreuses et fortement peuplées… Genève, trois fois par an, voit accourir de nombreuses ONG qui viennent pour suivre, faire du lobbying et participer aux travaux du Conseil des Droits de l’Homme. Seulement les places sont chères, très chères… [...]

Lire la suite sur : http://libnanews.com/geneve-long-industrie-florissante/

article repris par: https://www.palestine-solidarite.org/analyses.rene_naba.010318.htm

Plus de 750 ONG à Genève, selon une étude de l'UNIGE

Les ONG qui génèrent et font marcher le commerce des migrants voudraient nous rendre responsables des morts lors de la traversée

 

3 commentaires

  1. Posté par aldo le

    A voir le nombre imposant de pays crapuleux qui traînent leurs savates dans les méandres administratifs de l’ONU, il est du domaine du possible que des ONG étrangères soient du même bois que celle qui vient d’être condamnée. Mais là, point trop de précipitations qui pourraient porter ombrage à cette “noble” industrie: la taupe qui génère des redistributions dont aucun corrompu ne pourrait se passer sans voir son standing s’étioler jusqu’à finir clochard ! Pourtant cette malheureuse condamnation a visé une entreprise avant-gardiste en matière de mise en pratique des progrès écologistes, puisqu’elle taupait et redistribuait vraisemblablement 100% local. Une véritable reine des circuits courts… Il est vrai qu’au pays des libertés et de la neutralité, ces internationaux ne vont quand même pas par finir de faire le ménage chez eux. Ce serait trop leur demander, déjà qu’on paie des impôts pour eux, un formidable acte de générosité soumissionnaire à l’égard de ces excellences qu’Hergé avait su reconnaître à leur juste valeur, en le cataloguant de cornichons diplômés.

    Un grand merci pour cet article dont les statistiques donnent enfin une dimension numérique que j’ignorais totalement. Pas de doute qu’après les Panama Papers, les affaires financières des fonctionnaires de l’ONU devraient être aussi au centre d’un énorme scandale de blanchissage planétaire. J’attends impatiemment qu’un lanceur d’alertes veuille bien se dévouer si possible en évitant les Prada locales adepte du motus et bouches cousues et surtout avant que Poutine test la précision et la fiabilité d’un de ses nouveaux missiles hypersoniques directement sur le Palais de Nations. La Société de Nation s’était un jour grippée définitivement, ce ne serait donc pas impossible que l’ONU en fasse de même pour notre plus grand bien écologique: moins de pollutions, moins d’hôtels, moins de banques, moins de bijouteries, moins de putes, moins de restaurants bondés, moins de millions de passagers et donc d’avions, moins de limousines, plus d’un centre-ville aux profits de commerces bien locaux et pour tous, sans devoir faire ses courses aux limites du Grand Genève, mais aussi plus d’appartements et de villas disponibles aux meilleurs tarifs, finalement un Petit Genève, comme le voudrait les écolos, qui finiront comme poutinistes, non ?

  2. Posté par Sergio le

    Pour ces raisons et d’autres encore, il y a fort longtemps que je ne donne plus un centime à ces parasites de l’humanité que je chasse de chez moi. J’ajoute que j’ai observé ces ONG à l’œuvre dans plusieurs pays dans leurs gros 4 x 4. Leur comportement indigne le dispute à l’infamie avec la bénédiction de nos autorités.

  3. Posté par Rikiki le

    Une certaine “Chaîne” bien connu dont le directeur se fait un salaire de 500 000.- par année donne aussi une vue d’un gros business dans le domaine.

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