Sur CNews, un spécialiste français du Renseignement a démonté la version officielle imposée dans les médias occidentaux au sujet du conflit opposant l’Ukraine à la Russie, soulignant la grave responsabilité de Zelensky, l’actuel président de l’Ukraine, dans le déclenchement de cette guerre.
Eric Dénécé, docteur en Science Politique, est directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) et de sa société de conseil en Risk Management (CF2R SERVICES).
Auparavant, il a été successivement :
. Officier-analyste à la direction de l’Evaluation et de la Documentation Stratégique du Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN).
. Ingénieur commercial export chez Matra Défense.
. Responsable de la communication de la société NAVFCO, filiale du groupe DCI (Défense Conseil International).
. Directeur des études du Centre d’Etudes et de Prospective Stratégiques (CEPS).
. Fondateur et directeur général du cabinet d’intelligence économique ARGOS.
. Créateur et directeur du département d’intelligence économique du groupe GEOS.E. Denécé a également été consultant pour le ministère de la Défense concernant l’avenir des forces spéciales et s’est rendu dans tous les pays concernés par les « révolutions » arabes, du Maroc à la Syrie, afin de suivre, sur le terrain, ces événements majeurs.
Parallèlement, Eric Denécé a longtemps enseigné le renseignement ou l’intelligence économique dans plusieurs écoles de commerce et universités françaises et étrangères (ENA, Ecole de Guerre, Université de Bordeaux IV-Montesquieu, Université de Picardie-Jules Vernes, Bordeaux Ecole de Management).
Il est l’auteur de nombreux ouvrages, articles et rapports consacrés au renseignement, à l’intelligence économique, au terrorisme et aux opérations spéciales. Ses travaux lui ont valu d’être lauréat du Prix 1996 de la Fondation pour les Etudes de Défense (FED) et du Prix Akropolis 2009 (Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure).
L’article Un spécialiste français du Renseignement accuse Zelensky d’être le vrai responsable de la guerre entre l’Ukraine et la Russie est apparu en premier sur medias-presse.info.
Extrait de: Source et auteur
Éric Denécé: « On ne peut pas assurer sa propre sécurité au détriment de son voisin. »
Mieux ?: « On ne peut pas assurer sa propre sécurité au détriment de celle de son voisin. »
Après avoir évoqué les promesses orales faites à la Russie que l’OTAN ne s’étendrait pas l’est après 1990, Jacques Baud écrit dans “Poutine maître du jeu” (pages 30-31):
« “Le problème est que les Occidentaux — et les Américains en particulier — ont vu la chute du communisme comme « leur victoire », qu’ils ont voulu totale, et que donc la Russie n’avait plus rien à dire. En réalité, I ‘Occident n’a pas gagné » la guerre froide, c’est le système communiste qui l’a « perdue » : il n’était pas viable et s’est effondré de lui-même.
Néanmoins, les « faucons » américains y ont vu une opportunité pour détruire complètement la Russie. Robert M. Gates, ancien vice- et directeur de la CIA (1986-1993), révèle dans ses mémoires que Richard Cheney, alors ministre de la Défense, cherchait à anéantir la Russie(36) :
“Lorsque I ‘Union soviétique s ‘est effondrée à lafin 1991, Dick [Cheney] voulait voir le démantèlement non seulement de I ‘Union soviétique et de I ’empire russe, mais de la Russie elle-même.”
Ainsi, ce que nos chroniqueurs ont jugé « paranoïaque » après du discours de Vladimir Poutine du 21 février 2022 avait une réalité certaine en 1991.
(36): “Duty: Memoirs of a Secretary at War” Robert M. Gates »
Oui, vous avez bien lu, Dick Cheney voulait réduire la Russie à sa plus simple expression, et dans sa tête, c’était probablement amputée des régions non russes comme la Sibérie.
la Russie est suffisamment nantie en richesses naturelles pour ne pas avoir à user de revendications fallacieuses sur une sécurité à ses frontières. Si elle ne représentait pas une menace potentielle pour tous les états qui l’entourent, il n’y aurait pas d’Otan (dont par ailleurs je conteste l’usage qui en est fait). D’autre part, là où je vous rejoins, c’est l’hégémonie des USA sur l’Europe. En fait, les crétins qui “dirigent” l’Europe, devraient être conscients que cette Europe est une gêne commerciale pour les USA et une gêne stratégique pour les Russes, atteints depuis des siècles de la fièvre expansionniste. Personne ne peut justifier d’envahir un peuple, sauf à être complice !
Est-ce que monsieur Dénécé a dit à un quelconque endroit de cette interview qu’il approuvait cette invasion? Voici ce qu’il dit exactement
https://youtu.be/nJRaRYtb4ig?t=58
Jacques Baud et Alexandre Del Valle disent exactement la même chose. A la différence de ceux qui n’arrivent pas à sortir de l’émotionnel, ils analysent une situation et remontent dans le temps pour comprendre ce qui peut avoir motivé Poutine à intervenir en Ukraine du côté de Kiev et des régions à majorité russophones et russophiles (Ukraine orientale).
La question que devraient se poser ceux qui condamnent Poutine, qu’auriez-vous fait à sa place en sachant que l’OTAN allait occuper un pays voisin et diriger des missiles en votre direction car tel est le but final de cette organisation?
Mais c’est sûr, c’est l’Ukraine qui envahit et détruit la Russie !
L’inversion marxiste, reprise par les idiots utiles…
Analyse de Eric Dénécé particulièrement intéressante et convaincante. En outre, il sort du politiquement correct qui diabolise systématiquement tout ce qui vient de la Russie et encense ce qui vient de l’Ukraine.
Il est très facile de désigner un ”coupable” dans cette affaire ukrainienne !
N’oublions surtout pas le contexte dans lequel se déroule ce drame !
Analyse de cette situation :
https://lesobservateurs.ch/2022/03/27/ukraine-des-verites-qui-derangent-olivier-berruyer/
https://www.dreuz.info/2022/03/qui-a-fait-capoter-les-accords-russo-ukrainiens-de-minsk-et-pourquoi-261711.html
”L’accord de Minsk II prévoyait des mesures militaires et politiques qui n’ont pas été mises en œuvre.
L’un des principaux blocages a été l’insistance de la Russie sur le fait qu’elle n’était pas partie au conflit et n’était donc pas liée par la totalité de ses termes. La faute revient à la fois à la stupidité de la diplomatie européenne, et de la duplicité de Moscou.
En effet, la France et l’Allemagne étaient tellement désireuses de mettre fin au conflit, qu’elles ont rédigé à la hâte un accord mal écrit, mal pensé, mal rédigé : songez-donc, le mot Russie a été omis ! ”
Ce genre de bavure débouche sur la GUERRE !
Double-Gras pour cause d’incompétence et Mme Merkel pour un commerce avec la Russie sans avoir pris conscience de l’enjeu (économique, politique et financier …)
De grands amateurs …. ! Et dire que de millions de gens croient encore aux bienfaits de ces politicards …