Pourquoi Kyle Rittenhouse est ressorti libre du tribunal

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Les réactions indignées suscitées par l’acquittement de Kyle Rittenhouse, accusé d’avoir abattu deux hommes et blessé un troisième avec une arme à feu, révèlent combien la société américaine est polarisée. Cet environnement toxique est en réalité surtout alimenté par les mensonges des médias et des politiques de gauche. Et l’opinion publique a longtemps cru à la fable d’un tueur suprémaciste ayant abattu des noirs.


Pour cause de légitime défense, un jury de l’État du Wisconsin a donc déclaré le 19 novembre Kyle Rittenhouse non coupable des cinq chefs d’accusation retenus contre lui – dont deux pour meurtre, lors d’une émeute de Black Lives Matter (BLM) survenue en août 2020 à Kenosha.

Avant son procès, pendant plus d’un an, Rittenhouse s’est vu refuser le droit à une procédure régulière et à celui de la présomption d’innocence, dans la mesure où l’affaire avait été complètement politisée par les médias et les politiques de gauche et déjà jugée devant le tribunal de l’opinion publique. À gauche, on s’est empressé de déclarer Rittenhouse coupable, le traitant de justicier et de suprémaciste blanc, lui prêtant l’intention délibérée d’avoir voulu traquer et tuer des Noirs américains. Ces accusations étaient aussi mensongères qu’odieuses. Les décès survenus n’avaient aucun rapport avec la race ou la couleur de peau des acteurs du drame. L’affaire a tourné autour de deux droits constitutionnels américains fondamentaux, aussi fondamentaux pour les Américains qu’étrangers pour les Français et les Européens : « le droit à la légitime défense » et « le droit de porter des armes. » C’est au nom de ces droits, et à la lumière des preuves apportées par la défense, que Rittenhouse a été reconnu non coupable – en dépit de tout ce qui s’est passé avant et pendant le procès.

Émeute raciale à Kenosha, Wisconsin

En août 2020, une « manifestation » BLM a eu lieu à Kenosha. Les militants réclament justice pour Jacob Blake, un homme noir non armé qui, selon la gauche, venait d’être abattu par un policier blanc raciste [il est en réalité paralysé NDLR]. La vérité est que Jacob Blake faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour violence domestique et d’une ordonnance restrictive lui interdisant de s’approcher de la maison où sa victime vivait avec ses enfants. Blake se rendant quand même chez elle, cette dernière a appelé la police. Blake s’est montré menaçant avec un couteau envers les policiers et a tenté de monter dans sa voiture avec un enfant, défiant les ordres de la police. Laquelle a alors tiré sur Blake, à juste titre, mais ne l’a pas tué. Les émeutes de Kenosha étaient donc déjà basées sur des mensonges médiatiques, des mensonges par omission qui continuent aujourd’hui. La manifestation a eu lieu dans un chaos ambiant provoqué par la décision du gouverneur démocrate du Wisconsin de faire intervenir un trop petit nombre de policiers, à qui il a été donné l’ordre de ne pas intervenir. Pour recontextualiser correctement les faits, il faut se rappeler que cet événement a lieu seulement deux mois après le meurtre de George Floyd et qu’il régnait alors un fort sentiment anti-police parmi les dirigeants Démocrates. Rittenhouse, qui travaille à Kenosha et où le père réside, était présent sur place afin d’aider à protéger la propriété d’une entreprise spécifique ; il a également essayé d’apporter les premiers secours à ceux qui en avaient besoin.

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Depuis août 2020, les médias cherchent à salir l’image de Rittenhouse et celle de ses défenseurs. Même le candidat Joe Biden a envoyé un tweet avec une photo de Rittenhouse, laissant entendre qu’il était un suprémaciste blanc. Les médias sociaux se sont empressés de censurer et d’éliminer tout ce qui touchait de près ou de loin à Rittenhouse. Ce dernier, qui n’appartient pas à une famille riche, a essayé de lancer un compte GoFundMe pour aider à payer ses frais juridiques, mais GoFundMe a interdit et supprimé son compte. Facebook, Twitter et YouTube ont censuré tous les messages qui soutenaient son droit à la légitime défense. Des « fact-checkers » de gauche ont diffusé de fausses informations sur la légalité du droit de Rittenhouse à posséder une arme.

Surprises au procès

Le jury a déterminé que l’usage létal de la légitime défense par Rittenhouse était justifié selon la loi du Wisconsin, car il a estimé que la vie de l’accusé était en “danger imminent” du fait des attaques des trois hommes sur lesquels il a tiré. Deux des trois attaquants ont tenté de saisir l’arme de Rittenhouse et auraient pu la retourner contre lui et le tuer. Le troisième attaquant, enfin, a clairement pointé une arme chargée vers la tête de Rittenhouse. Toute mort est tragique, mais dans ce cas, un jury a décidé que les actions de Rittenhouse étaient justifiées. Le juge et le jury ont également décidé qu’il avait le droit légal de posséder son arme, et qu’il n’avait pas traversé les frontières de l’Etat avec elle. Malgré les diffamations des médias selon lesquelles Rittenhouse serait un justicier raciste, le procès télévisé a révélé à la gauche la dure réalité : si Rittenhouse est blanc, les trois attaquants étaient également blancs. Cela a été un choc pour de nombreux téléspectateurs qui, malgré les vidéos disponibles depuis 2020, avaient cru que les trois attaquants étaient noirs. Le premier homme abattu par Rittenhouse, Joseph Rosenbaum, a menacé de tuer Rittenhouse, l’a poursuivi, l’a coincé entre des voitures et s’est jeté sur son arme avant d’être tué. Ensuite, Rittenhouse courait vers les policiers lorsqu’il a été poursuivi par une foule, jeté à terre et frappé à la tête. Le deuxième homme abattu par Rittenhouse, Anthony Huber, qui avait déjà frappé Rittenhouse précédemment avec son skateboard, l’a frappé à nouveau à la tête alors qu’il était au sol, puis a saisi l’arme de Rittenhouse avant d’être tué. Le troisième homme, Gaige Grosskreutz, s’est enfin précipité vers Rittenhouse et a pointé une arme chargée sur sa tête. Rittenhouse a pu tirer sur le bras de Grosskreutz, le désarmant mais ne le tuant pas.

Le jury, malgré l’énorme pression exercée par les militants de gauche présents au Palais de justice et les médias brandissant la menace de nouvelles émeutes s’il ne condamnait pas Rittenhouse, a fait preuve de courage et d’impartialité. Ce que le jury ne savait pas et a découvert également, c’est que Rosenbaum était un pédophile instable, condamné pour avoir violé à plusieurs reprises de jeunes garçons âgés de neuf à 11 ans, qu’il avait été emprisonné pendant dix ans et que c’est le jour même où il a été libéré de son établissement psychiatrique qu’il s’est rendu à Kenosha et a attaqué Rittenhouse ! Les jurés ne savaient pas non plus que les deux autres agresseurs, Anthony Huber et Gaige Grosskreutz, avaient de longs casiers judiciaires. Huber a été reconnu coupable de violences domestiques. Et ce sont ces hommes que la gauche appelle maintenant des « héros altruistes » ? (!)

Pour la gauche racialiste, l’acquittement vu comme la «suprématie blanche en action» (!)

Les réactions à l’acquittement montrent à quel point le climat dans le pays est délétère et combien la société américaine est polarisée politiquement. Les médias ont immédiatement crié à l’indignation. Sur MSNBC, Joy Reid a déclaré : « Toute personne qui soutient Black Lives Matter devrait avoir très peur ce soir. »  Chris Cuomo, sur CNN, a traité Rittenhouse d’ « idiot… plein d’animosité » et a fait comprendre qu’il était contre le droit à l’autodéfense, qualifiant la loi du Wisconsin de « rêve pour un tireur. » Des politiques Démocrates ont rejoint cette foule médiatique. Jerry Nadler, président Démocrate du Comité judiciaire de la Chambre des représentants, a réclamé une enquête fédérale par le DOJ (Département de la Justice des États-Unis). Si jamais le DOJ infirmait le verdict du jury, ce serait un débordement gouvernemental sans précédent du pouvoir fédéral. L’impayable représentante Démocrate, Alexandria Ocasio-Cortez, a déclaré que le verdict visait à protéger les privilégiés : « Ce dont nous sommes témoins, c’est d’un système fonctionnant comme prévu et protégeant ceux pour qui il a été conçu. »  Une autre représentante Démocrate, Cori Bush, a qualifié l’acquittement de « suprématie blanche en action. » Après avoir d’abord déclaré que nous devrions tous respecter la décision du jury, le président Biden a opéré une volte-face et a publié une déclaration écrite affirmant qu’il était  « en colère et préoccupé » par le verdict. Sa vice-présidente, Kamala Harris, a déclaré : « J’ai passé la majeure partie de ma carrière à travailler pour la réforme de la justice pénale afin de la rendre plus équitable, mais il est clair qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. »

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Somme toute, la gauche américaine est furieuse parce que, normalement, elle arrive à dominer le récit avec ses médias et ses alliés universitaires. Mais le seul récit qu’elle ne peut totalement contrôler est le verdict d’un jury. La réputation de Kyle Rittenhouse, elle, sera à jamais entachée par les fausses accusations et les calomnies.

Certains essaient maintenant de mettre l’attaque de Waukesha sur le dos de Rittenhouse

Tragiquement, le dimanche 21 novembre, un tueur fou, Darrell Brooks, a foncé avec son 4×4 dans une parade de Noël à Waukesha dans le Wisconsin, non loin de Kenosha. Il a tué au moins six personnes dont un enfant et en a blessé plus de 60, dont 17 enfants.

Cet homme afro-américain était un criminel de longue date, un agresseur domestique et également pédophile. Aucun motif n’a encore été établi pour cette attaque diabolique, mais nous savons que l’accusé a publié des messages racistes et anti-blancs sur les médias sociaux et qu’il est un militant de BLM. Au début du mois, il aurait déjà renversé et écrasé la mère de son propre enfant. Mais  le procureur (Démocrate) du Wisconsin a demandé une caution de seulement 1000 dollars en espèces et, après l’avoir payée, Brooks a été libéré en attendant une date de comparution devant le tribunal. Selon moi, ce tueur n’aurait même pas dû sortir de prison ! Immédiatement après son attaque, certains à gauche ont publié des réactions répugnantes sur les réseaux sociaux. Par exemple, la directrice des médias sociaux du parti Démocrate de l’Illinois, Mary Lemanski, a écrit d’un ton moqueur : « Je suppose que c’était un cas de légitime défense… » et, carrément, que « le sang des victimes de Kyle Rittenhouse est sur les mains des citoyens du Wisconsin, même les enfants… Vous récoltez ce que vous semez. » La section Démocrate de l’Illinois aurait depuis renvoyé cette femme, ce qui est bienvenu mais insuffisant : cette démonstration de haine et d’ignorance est ce qui risque de détruire l’Amérique de l’intérieur, et la couverture médiatique de cette tragédie a une nouvelle fois été pathétique.

La cause principale de la polarisation de la société américaine réside dans les nombreux mensonges délibérés et malveillants propagés par la gauche. Cette campagne de mensonges a commencé sous la présidence d’Obama et se poursuit aujourd’hui sous Biden. Voilà un florilège des exemples les plus flagrants : les États-Unis seraient un pays injuste où règneraient le « privilège blanc » et le racisme « systémique » ; la théorie critique de la race ne serait pas correctement enseignée à nos enfants dans les écoles américaines et les parents qui s’opposent à ce programme (réellement raciste, selon moi) s’apparenteraient à des « terroristes de l’intérieur » ; la possession d’armes à feu par des citoyens respectueux des lois serait la cause de l’augmentation massive de la criminalité aux États-Unis ; le juge de la Cour suprême Bret Kavanaugh aurait pris part un viol collectif ; le lycéen catholique Nick Sandman serait raciste parce qu’il a porté la casquette « MAGA » (Make America great again) des supporteurs de Trump ; des agents de contrôle des frontières des États-Unis auraient fouetté des migrants de couleur ; Trump se serait entendu avec la Russie pour voler les élections de 2016 à Hillary Clinton ; Trump aurait qualifié les nazis de « gens très bien »… J’en passe et des meilleures… La liste s’allonge encore et encore. Biden, au lieu de condamner ces mensonges, les promeut. Pourtant, aucun de ces mensonges n’aide à unifier l’Amérique. Ils sèment la haine et la division. Comme l’a dit la lieutenante-gouverneure Républicaine de Virginie, nouvellement élue, l’Afro-Américaine Winsome Sears : « Les Américains en ont assez de ces histoires de Noirs contre Blancs, d’Asiatiques contre Latinos. Ils en ont assez, et ils sont fatigués des politiques qui ne veulent pas laisser les blessures du passé guérir. »

Elle a tout à fait raison : l’Amérique a besoin de se rassembler et cela commence par un leadership qui dit la vérité. En attendant, il faut faire preuve de courage, comme le jury de Kenosha.

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