Sciences Po, Institut d'études politiques de Paris, France. Photo © GARO/Phanie via AFP
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire ! » Souvent cité et peu appliqué, ce poncif voltairien, déjà délaissé par les vieux briscards de la gauche, n’est pas plus en vogue chez leurs rejetons spirituels des syndicats étudiants de Sciences Po Paris. Sectaires, intolérants et influents, ces syndicats dictent leur loi aux autres élèves – démunis face à cette minorité agissante – et à une administration qui préfère détourner le regard.
Les Assemblées générales ou la terreur jacobine
Début septembre, un jeune étudiant de première année provoque l’émoi dans l’institution de la rue Saint-Guillaume, en décidant de créer une antenne de Génération Z. Sans doute Étienne [son prénom a été modifié] est-il bien conscient que son idée ne sera que peu goûtée au sein de l’école parisienne, mais il n’imagine pas l’ampleur de la tempête qui va se déchaîner contre lui. À peine son initiative était-elle rendue publique que l’Unef, Nova et Solidaires appelaient par un communiqué commun à faire barrage au projet associatif du jeune homme de 17 ans. Conformément à la procédure en vigueur, les étudiants sont appelés à se prononcer, par vote, pour ou contre la création de Génération Z. Pour une fois, les cris d’orfraies de la minorité agissante ne suffiront pas à enrayer le pluralisme : sur les 120 voix nécessaires, l’initiative en recueille 202. Le vote secret sert d’exutoire à tous ceux qui, au sein de l’établissement, ne supportent plus les outrances du néo-féminisme, des études ethniques ou du postcolonialisme. Pour les syndicats, trop souvent habitués aux victoires politiques faciles, l’échec est cuisant. Ulcérés par leur défaite l’Unef, Nova et Solidaires convoquent, en réaction au vote, une assemblée générale exceptionnelle intitulée : « Contre l’extrême droite : riposte féministe, antiraciste, antifasciste ! » Vaste programme.
Moqueurs, Étienne et ses quelques soutiens se rendent à l’“AG” bien décidés à s’offrir le spectacle d’une extrême gauche prise de panique face à l’implantation « d’idées nauséabondes » dans son école. Ils ne seront pas déçus. À peine ont-ils pénétré dans l’amphithéâtre qu’ils sont désignés comme persona non grata...
Les autorités de l’Église protestante allemande minimisent l’incident de la vandalisation de leur église par un musulman, qualifiant ce crime de » grand nettoyage de printemps « .
https://medforth.biz/the-german-protestant-church-plays-down-the-incident-of-the-vandalisation-of-its-church-by-a-muslim-calling-the-crime-spring-cleaning/