Cenator: En 2019, le parlement vaudois a voté à la quasi unanimité une loi interdisant les publicités sexistes dans l’espace public.
Exit les filles en maillot de bain qui distrayaient les passants, exit les publicités leur donnant des idées en voyant de jolies fesses en sloggy.
De plus ce n'était pas seulement une question de sexisme: les féministes se sont plaintes également de se sentir agressées à la vue de ces pubs, à cause de la perfection inatteignable des femmes.
Les spécialistes de la RTS y ont même vu une cause des troubles de comportement alimentaire.
Qui oserait encore afficher une jolie femme délurée pour un pub de voiture, même électrique? Cela passerait désormais pour un délit aggravé impliquant une turpitude morale.
Mais le résultat de la loi anti-pub est pire que celle de l'extension de la loi antiraciste aux minorités LGBT. Cette dernière a au moins accouché d’une plainte depuis sa mise en vigueur. Ici, il n'y a même pas eu une seule interdiction prononcée contre une publicité "cochonne".
Que voulez-vous? C'est un des aspects du communisme: l'offre ne correspond jamais à la demande et la pénurie est partout.
Car les publicitaires ne veulent plus dépenser pour rien, et vont ailleurs.
La socialiste Florence Germond, en charge du patrimoine vert et des finances de la Ville de Lausanne, s'excuse presque de recourir aux recettes publicitaires, un mal nécessaire tant que cela rapporte, avant l’avènement radieux de la fin du capitalisme. Elle fait déjà attention pour que les pubs de la ville soient toutes dans la ligne du parti.
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Comme je l’ai déjà lu maintes fois sur ce site et ses concurrents, je dis:
– Je ne vais plus depuis longtemps à Lausanne et je n’y remettrais les pieds que contraint et forcé.
Le gentil « indépendant » du Mont, en chemisette rose, avec son look à la Trotsky, ses idées de gauche radicale, son job de gauchiste dont le salaire est payé « par les salauds qui produisent et vendent ». C’est mignon, à peine militant comme reportage. Mais personnellement je ne suis pas contre la suppression de la pub en ville, mais de toute la pub, y compris pour la culture des copains de gauche de toute manière accessible uniquement avec un pass facho discriminant.