C'est l'histoire d'une séquence vidéo qui dépasse à peine une minute et dont la vente est prévue pour le 1er octobre dans le cadre d'une exposition baptisée «We’re Going to End Slavery. Join Us !» (qu'on peut traduire en français par : «Nous allons mettre fin à l’esclavage. Rejoignez-nous !»), qui se tient actuellement à New York, jusqu'à la mi-décembre.
J'ai un homme blanc à vendre. C'est un mâle blanc d'excellente qualité. C'est une occasion vraiment rare
Réalisée par l'artiste afro-américain Dread Scott, l'œuvre artistique met en scène un homme blanc qui se tient debout sur une caisse en bois. Surélevé sur un bloc, l'individu est exposé comme une marchandise aux yeux des passants en référence au commerce d'esclaves officiellement aboli en 1865 aux Etats-Unis. «J'ai un homme blanc à vendre. C'est un mâle blanc d'excellente qualité. C'est une occasion vraiment rare», peut-on lire dès les premières lignes de la description de la vidéo publiée le 17 septembre sur Instagram.
«Les gens sont par nature non fongibles. Mais lorsque l'esclavage est devenu une partie intégrante du développement du capitalisme, les esclavagistes ont cherché à transformer les gens en marchandises et à les rendre fongibles», peut-on lire en commentaire d'une version courte de la vidéo, expliquant ainsi les conditions de la vente qui s'effectuera en NFT sur le site de vente aux enchères Christie's.
Les NFT, pour «Non fungible tokens» (soit «jetons non fongibles» en français), sont des éléments uniques et indivisibles appartenant à une blockchain mais qui, à la différence des cryptomonnaies, ne sont pas interchangeables. Ainsi que l'explique la presse spécialisée, «l'unicité des NFT permet d'authentifier l'authenticité et la propriété d'objets originaux». S'il a révolutionné le marché de l'art numérique où des œuvres non certifiées «uniques» peuvent être dupliquées (perdant ainsi toute valeur), le système NFT constitue un phénomène purement spéculatif, tout comme le marché de l'art, résume le magazine en ligne Futura sciences.
Extrait de: Source et auteur
Pourquoi tous ces faux-jetons frustrés dresseurs de haine remuent-ils encore de nos jours des faits de société qui ont pourtant été abolis il y a plus d’un siècle et demi ? Que cherchent-ils à obtenir ? Une guerre civile ? Des réparations indues ? Ces incultes se montent le bourrichon à longueur de clips de rap aussi vulgaires que vindicatifs.
Les futurs Allemands du 22ème se verront-ils houspillés par les descendants de leurs victimes de 39-45, alors que ni les uns ni les autres n’auront de très loin connu cette époque, que des milliards en réparations ont été versés, que la plupart des coupables ont payé et que le pays fut massivement bombardé par les Alliés ?
Ce minus pourrait tout aussi bien vendre un esclave arabo-musulman (dont les ancêtres ont été bien plus cruels que les Européens, et ce pendant une période 5 fois plus longue), ou un esclave… noir, étant donné que de nombreux négriers noirs étaient de rabatteurs et qu’il se sont grassement enrichis sur le dos de leurs propres frères de sang, à l’image de leurs dictateurs contemporains. Qu’ils balaient devant leur porte, avant de se permettre de jouer aux petits moralisateurs culpabilisant une civilisation qui les a quasiment toujours dépassé en tout. Sans notre médecine, il ne serait même pas né. Et sans notre système éducatif, il ne saurait même pas prononcer son nom.