Article paru dans le Magyar Nemzet le 21 juillet 2021.
Plusieurs pays européens – comme la Hollande, la France, le Royaume-Uni, la Suisse, la Grèce, la Pologne et la Lituanie – ont utilisé par le passé le programme d’espionnage israélien connu sous le nom de Pegasus – c’est ce qui ressort d’une enquête menée en 2018 par le laboratoire canadien The Citizen Lab, qui est arrivé à la conclusion suivante : entre 2016 et 2018, Pegasus était utilisé dans au moins 45 pays du monde.
La Hongrie, en revanche, ne figure pas sur cette liste datant d’il y a trois ans.
Coïncidence intéressante : l’entreprise NSO, qui a mis au point ce logiciel, vient justement de mentionner 45 clients, dont – à l’en croire – plusieurs pays européens.
Après la publication des résultats de l’enquête de The Citizen Lab, l’entreprise NSO avait mis en doute la crédibilité des données de ce dernier, arguant du fait que plusieurs des pays énumérés ne faisaient sûrement pas partie de ses partenaires. Cependant, l’analyse de The Citizen Lab avait clairement montré que les pays identifiés n’étaient pas forcément des clients de l’entreprise israélienne de cyber-armement, se contentant de constater – avec la plus parfaite certitude – que le logiciel avait été utilisé dans ces pays. Elle faisait remarquer que plusieurs des opérateurs du programme – c’est-à-dire des auteurs d’écoutes – agissaient de façon transfrontalière. En tout état de cause, la carte résumant ses résultats montre les pays dans lesquels des traces suspectes et leur nombre ont été observées ; en Europe, de telles traces ont été repérées à plusieurs reprises en France et au Royaume-Uni.
L’analyse ne nie pas que les clients de NSO aient mis à contribution ce logiciel de façon légale, dans le cadre d’enquêtes pénales et de sécurité nationale. Elle ne mentionne que six États – dont le Mexique et certains États du Moyen-Orient et d’Afrique – qu’on peut soupçonner de l’avoir mis – entre autres – au service d’objectifs politiques.
The Citizen Lab a aussi contribué à faire éclater le scandale actuel, en vérifiant la validité des méthodes d’enquête employées par Amnesty International.
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Traduit du hongrois par le Visegrád Post
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Extrait de: Source et auteur
BIENVENUE CHEZ LES DINGUES DE L’ESPIONNAGE POUR TOUS !
Pegasus etc. voilà toutes sortes de logiciels espions qui sont directement issus des gens connus sous le nom de pirates informatiques et pas nécessairement des copieurs de logiciels. Donc logiquement ils savent utiliser des failles qui ne seront jamais éliminées, puisqu’ils en font leur beurre de manière légale ou illégale. Voilà pourquoi à Zurich, même la police s’était fait avoir avec un logiciel d’espionnage miracle italien, très certainement proposé par des mafieux pour mieux pouvoir tout surveiller à l’intérieur de la Suisse.
Ce qui est inquiétant c’est la proportion et l’ampleur des logiciels dans la gestion de parties mécaniques fait et inachevé par des gens aussi criminels. Ainsi on voit des voitures en pannes et jamais réparables même sous garanties, parce que livrées par anticipation commerciale avec des logiciels pas terminés qui agissent silencieusement sur la mécanique, tout en pouvant la détruire. Le même genre avec les avions comme les Boeing 747 Max dont la caisse a été rallongée, donc les ailes ont été placées plus en arrière, ce qui contrairement aux avions de voltige détermine un manœuvrabilité plus réduite. Et là aussi on a chargé les ânes de l’informatique à résoudre cette difficulté physique, ce qui est complètement aberrant et explique presque tout de ce fiasco, parce qu’en plus à cause de la caisse rallongée qui fait prise de terre et du fait de rivets peu conducteurs, des difficultés informatique et de pilotage sont aussi apparue les transmissions étant passablement mal assurées.