Stratégie victimaire, comment l’islam culpabilise les infidèles.

L’islamisme par rapport à l’islam, c’est un peu comme les Black Blocks dans les manifestations. Il se dissimule dans la masse et n’apparait que pour frapper. On a pu le voir à Morges et à Lugano où le sang a coulé à chaque fois, causant notamment la mort d’un jeune homme. Avec le document de fond qu’elle vient de publier, l’UDC Suisse entend poursuivre le débat et apporter diverses réponses en vue d’améliorer la sécurité dans notre pays. La première mesure qui s’impose comme une évidence, c’est l’interdiction de l’islam politique. Ce courant ne souhaite pas diffuser la foi mais prendre le pouvoir comme l’a dit une féministe allemande. Dans la mesure où convaincre demande du temps, les tenants de cette déviance religieuse préfèrent imposer, d’où leur impérialisme. Ceux-ci profitent de chaque accommodement raisonnable pour augmenter leurs prétentions, chaque avancée, c’est-à-dire recul pour nous, étant prétexte à une nouvelle exigence plus exorbitante encore. Ne pas serrer la main d’une femme, être dispensée de cours de gym et de natation, disposer de menus spécifiques sont autant de coups de canif dans le vivre-ensemble que nous pratiquons en paix depuis bien longtemps.

La voie du communautarisme est volontiers empruntée par les extrémistes qui cherchent à diviser notre société entre eux, les croyants, et les autres, nous, infidèles, kouffars à qui la colère d’Allah est réservée. Pour ce faire, rien de mieux que les signes religieux ostentatoires comme le voile des fillettes. Ces enfants apprennent très tôt qu’elles ne sont pas les égales des garçons et que leurs copines ne sont pas soumises au triste morceau de tissu. Le voile crée le fossé « eux et nous » tant souhaité par les islamistes qui peuvent ainsi se poser en victimes d’un système qui les rejetterait. Par une inversion des valeurs, les attentats sont ensuite justifiés, présentés comme la lutte légitime contre l’oppression dont seraient victimes les croyants. Le terroriste n’est plus un lâche qui tue aveuglément mais un défenseur de la foi prétendument attaquée. Et nous tombons dans le panneau de cette stratégie victimaire. Soucieux de racheter nos fautes vis-à-vis de l’islam, nous tolérons l’intolérable afin de réparer un tort que nous n’avons pas commis.

Pratiquer sa foi est un droit constitutionnel dont jouit toute personne résidant sur notre sol. S’en servir pour imposer une religiosité mortifère doit au contraire être combattu avec la plus vive énergie, c’est une question de survie. C’est à cela que l’UDC s’engage, c’est pour cela qu’elle vous invite à la soutenir.

Stéphane Florey,

Député UDC Genève