Si le caractère mortifère pour nos patries et la nullité crasse de l’UE dans la quasi-totalité de ses domaines de compétence ne sont plus à démontrer depuis longtemps, il est en revanche un registre dans lequel les petits tyrans mondialistes en poste à Bruxelles ne ménagent pas leurs efforts et n’entendent pas un seul instant lâcher la bride aux États membres : celui de la lutte contre le prétendu « racisme ».
C’est ainsi que, jeudi dernier, en plein désastre sanitaire et économique, et alors que le vieux continent fait depuis des années l’objet d’un déferlement migratoire sans précédent, la Commission européenne n’a rien trouvé de mieux à faire que d’adresser à la Belgique, la Bulgarie, la Finlande, la Pologne et la Suède des lettres mettant en demeure ces dernières de « transposer pleinement » et au plus vite dans leur législation une « décision-cadre » de l’Union de 2008 pénalisant les « manifestations de racisme et de xénophobie » !
Rappelons que ce texte, adopté par le Conseil de l’Europe le 28 novembre 2008 en application du titre VI du traité sur l’UE, impose à chaque Etat membre de « prendre les mesures nécessaires » pour que « soient punissables d’une peine maximale d’au moins un à trois ans d’emprisonnement » non seulement les « incitations publiques à la haine ou à la violence visant un groupe de personnes ou un membre d’un tel groupe, défini par référence à la race, la couleur, la religion, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique », mais aussi « l’apologie, la négation ou la banalisation grossière publiques des crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre ». Il exige également des pays membres qu’ils fassent en sorte que, en cas d’acte délictuel, « la motivation raciste ou xénophobe soit considérée comme une circonstance aggravante », et leur demande de se conformer à ces dispositions « au plus tard le 28 novembre 2010 ». Bref, on l’aura compris, sous couvert de « lutte contre le racisme », cette « décision-cadre » vise en réalité à réduire au silence tous ceux qui, en Europe, osent dénoncer l’invasion de notre continent et son islamisation avec la complicité à peine voilée des autorités de Bruxelles.
Un « ultimatum » de deux mois
Dans les lettres de mise en demeure adressées aux cinq pays concernés, la Commission a d’abord estimé que les législations belge et bulgare ne permettaient pas que « les motifs racistes et xénophobes soient pris en compte comme circonstances aggravantes d’une infraction ». Jugeant par ailleurs que la Bulgarie, la Finlande, la Suède et la Pologne ont, à des degrés divers, échoué à transposer correctement « la pénalisation de l’apologie, la négation ou la banalisation grossière de crimes internationaux et de l’Holocauste », elle a notamment reproché à la Finlande de ne pas avoir fait en sorte que les infractions liées au racisme puissent faire l’objet d’enquêtes et de poursuites même sans une démarche de la victime. Quant à la Pologne, elle s’est également fait taper sur les doigts pour ne pas « avoir transposé correctement les règles liées à l’incitation à la violence raciste et xénophobe »…
Pour finir, la Commission leur a lancé un « ultimatum » de deux mois pour s’expliquer et répondre aux points qu’elle a soulevés, faute de quoi elle se réservera le droit de leur envoyer un « avis motivé » dans le cadre d’une procédure susceptible de déboucher sur une saisine de la justice européenne. •
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