CHRONIQUE – Sean Connery, disparu la semaine dernière, incarnait le héros d’une époque où la virilité n’était pas diabolisée.
Il était James Bond. Pas le meilleur, le seul. Non pas qu’il fût plus beau, plus viril, plus alerte, plus sportif que ses successeurs. Son talent d’acteur n’était pas particulièrement supérieur aux autres. Mais Sean Connery, disparu la semaine dernière à l’âge de 90 ans, a eu la chance d’incarner le héros dans une époque aujourd’hui disparue. Une époque où la virilité n’était pas dénigrée, ostracisée, diabolisée, pénalisée. Une époque où un séducteur, «un homme qui aimait les femmes», n’était pas considéré comme un violeur en puissance. Une époque où la beauté des femmes n’était pas la preuve de leur aliénation au patriarcat. Une époque où l’homme occidental ne devait pas se justifier d’un «privilège blanc» dans les pays que ses ancêtres avaient façonnés. Une époque où les nations européennes étaient différentes entre elles mais homogènes à l’intérieur, alors qu’elles sont devenues toujours plus uniformisées par la mondialisation et toujours plus désagrégées au sein de chacune d’entre elles par l’invasion migratoire. (…)
Le charme de ces films-là n’est pas cinématographie mais anthropologique. L’homme occidental vit une période dorée et il ne sait pas que c’est son été indien.
Réaction d’un journaliste de France inter :
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