D’abord avouer que je n’ai jamais été fan des minutes de silence. A cette pratique maçonniquo-belphégorienne, je préfère la minute de recueillement qui permet à ceux qui croient au Ciel et à ceux qui n’y croient pas (ou pas encore) de communier par la prière pour les uns, par la pensée pour les autres.
Ces derniers temps, en plus de continuer d’allumer des bougies, d’étaler des nounours et d’organiser des marches blanches – autant de cautères sur des jambes de bois –, on multiplie les minutes de silence. Face à la guerre qui nous est faite, c’est dérisoire : qui a peur de loupiotes, de peluches, de lâchers de ballons et de déambulations façon bourgeois de Calais, en liquettes blanches et la corde au cou, en s’interdisant (surtoutpasdamalgam) de nommer l’ennemi… Ce ne sont pas des minutes de silence qu’il faut faire. C’est tout au contraire des cris de guerre qu’il faut pousser ! Et les faire suivre de bruit et de fureur.
Après chaque attentat (et il y a eu de quoi s’occuper ce seul mois d’octobre), Macron, flanqué de ses deux muets du sérail, Darmanin et Dupond-Moretti, débarque pour dire que la peur va changer de camp. L’avant-dernière fois, c’était pour le décapité de Conflans. Il n’avait pas fini de dire que l’horreur frappait à Nice. « Encore une fois », comme il dit. Une fois de plus. Une fois encore. Une fois de trop. Avec, à la clef, l’annonce d’un énième conseil de défense. Ce n’est pas de conseils de défense dont nous avons besoin, mais de contre-attaques efficaces.
De minutes de silence en minutes de silence, on s’est fabriqué des années de dhimmitude. De soumission. Exemple, cet abruti d’Estrosi (à côté de lui, Muselier, le benêt de Marseille, c’est Einstein) qui, après l’attentat de Nice, a décidé de fermer toutes les églises, exauçant ainsi les rêves les plus fous des islamo-terroristes… Ce ne sont pas les églises qu’il faut fermer – il faut tout au contraire les ouvrir grand –, mais les centaines de mosquées où des imams, souvent étrangers (mais pas que, hélas) prêchent la haine de la France en général et des chrétiens en particulier. Il y a aujourd’hui, sur notre sol, 151 imams venus de Turquie (dont 65 % sont des fonctionnaires turcs). Soit plus que d’imams algériens (quelque 120) et marocains (une trentaine).
Un mot aussi sur le désarmement – à tous les sens du terme – des Français. Après le Bataclan, on s’était gaussé de Trump qui avait dit : « S’il y avait eu, dans la salle de spectacle, cinq ou six personnes armées, les tueurs auraient été neutralisés avant de commettre un tel massacre. » Il avait raison, bien sûr.
Il serait temps de permettre à tous les réservistes de la police, de l’armée, de la gendarmerie, des douanes, pour commencer, de détenir une arme et de la porter. Il est aberrant – et j’ai même envie de dire : criminellement immoral – de laisser les honnêtes gens à la merci de terroristes qui, même avec de simples couteaux, sont passés maîtres dans l’égorgement et la décapitation.
Comme on dit au Texas, la seule chose que craint un salopard avec une arme, c’est un brave type avec une arme. Dans un reportage récent sur la culture des armes aux Etats-Unis (vive le second amendement !), un Texan prenait pour exemple le tueur islamiste du 25 septembre dernier près de la Bastille à Paris, armé d’un hachoir. Avec ce commentaire : « S’il avait surgi à la sortie de mon église, on aurait été six ou sept à dégainer. »
Non pas à la sortie de l’église de Nice, mais à l’intérieur, Brahim Issaoui, immigrant illégal en goguette djihadiste, a pu frapper et frapper encore pendant près d’une demi-heure avant d’être enfin neutralisé. Cherchez la faille… •
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