À propos de l’« immolation » d’un requérant d’asile kurde d’Iran

RTS, 8 août 2020, 19h30 sur les circonstances dans lesquelles un requérant d’asile kurde d’Iran débouté s’est « immolé ».

Agnès Wuthrich présente au 19h30 le drame des requérants d’asile déboutés qui vivent dans les centres de renvoi.

Immolation spectaculaire à Berne d’un requérant débouté. Ce geste désespéré relance le débat sur les conditions de vie dans les centres de renvoi en Suisse. Reportage de Christophe Urfer, Patrick Lefort et Cecilia Mendoza.

Lui, c’est Behzad Kaikhosravi, un Iranien d’origine kurde. L’année dernière, il a reçu une réponse négative à sa demande d’asile, faute de preuves de sa persécution.

Behzad Kaikhosravi : Je ne peux pas retourner dans mon pays. Si je retourne, je serai exécuté parce que je suis un activiste politique. (Nous apprenons quelques minutes plus tard dans ce même reportage que l’Iran ne reprend pas ses ressortissants. C’est à dire, le renvoi est impossible, donc de quel danger de mort parle notre joufflu ?).

Reportage RTS : Impossible de rejoindre son fils et sa femme en Allemagne, qui y ont également été déboutés.

Image : Behzad Kaikhosravi, « l’immolé », un jeune homme à queue de cheval. Son expression montre qu’il en a assez.

RTS : Interdit de travailler, de voyager, vivant avec une aide d’urgence de 8fr./jour, pour végéter dans des camps de renvoi insalubres.

(Si le centre de renvoi de Gouglera, est insalubre, c’est que ce magnifique bâtiment, entièrement rénové, a déjà été dévasté par ses hôtes.)

RTS : En 2018, la Suisse comptait près de 8000 personnes dans ce cas.

Behzad Kaikhosravi : Je suis venu ici mais je ne veux rien de ce pays, je vous le jure. J’ai juste besoin d’une lettre, un papier, une autorisation de travail pour pouvoir vivre. Je parlais avec un Suisse qui m’a dit que sa vache a un passeport, alors que moi je n’ai aucun papier.

Behzad Kaikhosravi est en Suisse depuis 3 ans et demi. (Combien de mois de cours de français ou d’allemand ? et face caméra il a besoin d’un traducteur, mais il veut travailler en Suisse.)

Mais certains requérants déboutés vivent hors de la vie civile depuis 10, 15 ou 20 ans. En l’absence d’accords de réadmission avec certains pays comme l’Iran, la Suisse ne peut pas les renvoyer chez eux .

Source : https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/limmolation-spectaculaire-a-berne-dun-requerant-deboute-relance-le-debat-sur-les-conditions-de-vie-dans-les-centres-de-renvoi?id=11519417

Cenator: Le 20 juillet, il y a eu une manifestation d’une cinquantaine de personnes à la place Fédérale (nous en avions parlé ici), pour protester contre les renvois et l’isolement des requérants d’asile déboutés placés dans des camps à l’extérieur des villes.
Toutes les ONG et associations qui sont impliquées dans le business des requérants d’asile ont besoin de faire du bruit devant les médias avec une grande régularité, à cause des problèmes fabriqués artificiellement par elles-mêmes.
La RTS diffuse servilement toutes ces démonstrations de force de la gauche menées par ces groupes de pression pro-asile. 

Le 19h30 du 8 août revient sur cette manifestation, avec un reportage sur le requérant d’asile iranien débouté qui se serait immolé parce qu’il n’a pas obtenu l’asile en Suisse.

(Le terme requérant d’asile débouté est une appellation abusive, sortie tout droit du dictionnaire de novlangue de la gauche, car une personne déboutée définitivement n’est plus un requérant mais un migrant indésirable, et cela lui a été signifié en long et en large dans sa langue maternelle. 

Chaque débouté dispose d’un papier qu’il fait tamponner régulièrement pour toucher l’aide d’urgence, ce qui lui permet d’être logé et soigné gratuitement, et ses enfants sont scolarisés. Les personnes déboutées sont celles qui ont reçu un double refus après les deux recours de ses avocats et après avoir passé par la procédure d’asile de A à Z.) 

Revenons à la place Fédérale, où les associations et les requérants manifestaient contre l’emplacement de leurs lieux d’hébergement trop excentrés.
Celui de la Gouglera, connu des Romands, est un bâtiment majestueux dans un cadre bucolique, transformé à coups de millions, doté de salles de fitness et d’une salle de conférence pour les associations, avec service de nettoyage, gardes pour la sécurité des hôtes qui viennent des quatre coins du monde musulman. 

Après une demande d'asile abusive, ils ont déjà tiré le maximum de ce qu'ils pouvaient de l'argent public, via différentes formes aides. Devenus indésirables, ils continuent de recevoir gratuitement, soins, logement, nourriture... et ils se plaignent encore. Cette fois, ils ne seraient pas assez bien logés et ils voudraient habiter au cœur d’une ville. L'indécence de leurs plaintes est sans limite et les associations pro-asile les encouragent à exiger encore plus de la collectivité.

Retour au reportage RTS, qui  montre le jeune Kurde bien en chair en train de «s’immoler » devant ses caméras.
Le candidat au suicide verse d’abord une liquide inflammable par terre, (nous ignorons quelle matière lui a été conseillée pour ne pas avoir trop de bobo...), puis il y met le feu, qui se propage légèrement sur son pantalon et une partie de sa veste. Toute la scène se déroule devant des manifestants qui brandissent des panneaux de protestation. Le Kurde se met immédiatement à courir et d’autres courent après lui pour éteindre les flammes. 

Nous apprenons ici qu’il n’a eu que des brûlures superficielles, ce que la presse romande s’était bien gardée de préciser à l’époque.
Tout cela sent largement le « Pallywood vidéo » (les vidéos de fiction fabriquées pour prouver les atrocités de l’État hébreu sur la population civile palestinienne).
La vidéo que la RTS montre de cette « immolation » est comique, tout est un peu trop gros, ce n’est pas pour rien qu’elle a hésité à la diffuser durant 19 jours. Probablement suite aux réclamations des ONG, elle a fini par fabriquer un montage où l’on en voit un peu pour faire de l’effet, mais pas trop pour ne pas discréditer la scène.

La présentatrice Agnès Wuthrich rapporte, indignée, que certains ont qualifié cet acte désespéré de show politique.

Une image apparaît durant quelques secondes, il s’agit de cet article :  https://www.bernerzeitung.ch/fuer-regierungsrat-mueller-war-die-selbstanzuendung-eine-show-578099904609

(voir aussi https://www.blick.ch/news/schweiz/bern/habe-genug-von-diesem-leben-jetzt-spricht-der-fluechtling-der-sich-in-bern-angezuendet-hat-id16016534.html, avec vidéo.)

Puis les téléspectateurs auront droit à l’avis de notre experte universelle, Lisa Mazzone

Oui, c’est regrettable, dit l’Experte.
Comprenons bien, pour Mazzone, ce n’est pas regrettable que nous entretenions 8000 déboutés dont nous sommes incapables de nous débarrasser depuis 10 ou 20 ans et que nous les choyions encore dans les Centres fédéraux de renvoi, non ! Ce qui est regrettable pour Madame Mazzone, c’est que nous cherchions à faire disparaître ces personnes du système ou des écrans avec des solutions indignes, car leur vie continue.

(Ndlr : effectivement, selon le SEM, deux tiers des requérant-e-s d’asile affecté-e-s à ce centre ont disparu, c’est-à-dire qu’ils ont préféré passer dans la clandestinité : asile.ch.)

Sur les vidéos, on voit qu’il y avait parmi les manifestants des enfants et une personne en fauteuil roulant au premier rang – éléments indispensables ici pour susciter la pitié. Le Blick relève à quel point il était dangereux et irresponsable de mettre le feu devant ces personnes.

Soulignons aussi que les tentatives de suicides, les idées suicidaires, la psychiatrisation des déboutés est une arme de la gauche qui dessert complètement la population qu’elle prétend protéger. En effet, avec un bon diplôme, un pays comme le Canada accueille encore des requérants iraniens, mais avec un dossier psychiatrique, plus aucun pays ne voudrait d’eux.

4 commentaires

  1. Posté par combattant le

    Est-ce sa queue de cheval à cet OLIBRIUS ! qui lui permet de venir ici nous ruer dans les BRANCARDS.Offrons lui un box pour canassons et une nourriture appropriée à nos animaux de COMPAGNIE ! C’est fou ce que ce MONDE peut REGORGER comme dégènérés attirés par l’argent de nos pauvres travailleurs et retraités ECRASES par les impôts et taxes afin d’accepter sans MOTS dire cette racaille,ces barbares,ces criminels,ces violeurs,ces fouteurs de m…………e. Pauvre pays ! pauvre peuple ! OUI C’ETAIT MIEUX AVANT en 1920 !

  2. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Cela veut dire que tout iranien qui aurait envie de venir s’installer en suisse, on ne peut pas le renvoyer, donc on est dans l’obligation de l’accepter?
    ca promet! il y a environs 9 millions de kurdes en iran, + 81 millions d’iraniens
    Bien venus a tous !!Au fait, je n’ai pas bien entendu – Mme Mazonne – elle en a accueilli combien chez elle?
    Et pourquoi ne rentre-elle pas chez elle en italie pour “accueillir” et s’occuper des millions de “réfugiés” qui envahissent tous les jours son pays?

  3. Posté par Chris le

    Le reportage suivant vaut aussi son pesant d’or gauchiasse. Nous payons une redevance de plusieurs milliards pour fournir à la gauche une machine de propagande inimaginable. Mais la bonne nouvelle est que nous n’aurons plus à nous payer la tête d’Agnès Wuthrich. Cela fait presque 20 ans que je ne regarde plus ce pamphlet idéologique conçu pour rééduquer “le mal pensant”. Et “l’immolation” de pleurnichard vaut son pesant d’or, à crever de rire. Quelle scène ridicule.

  4. Posté par antoine le

    ” … mais avec un dossier psychiatrique, plus aucun pays ne voudrait d’eux.”
    Donc en résumé ce migrant va rester chez nous à vie, merci du cadeau !
    Cela va encore vider les caisses plus vite !
    Soyons très attentifs au moment de remplir nos feuilles d’impôts !

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