Union européenne, quand ceux qui travaillent paient pour les autres
Le Temps du jour nous propose l'interview de Jean-Hervé Lorenzi, président d'UBS Holding France au sujet du plan de relance européen. L'homme s'exprime quant à l'attitude frileuse de plusieurs pays réticents à l'idée de mutualiser la dette sur l'ensemble des membres de l'UE.
"C’est un mauvais et faux débat. Il n’a pas de sens. Sur ce point, les soi-disant «frugaux» ont tort parce que cette crise économique engendrée par le Covid-19 n’est pas le résultat de fautes politiques ou macroéconomiques commises par tel ou tel pays en difficulté."
En première lecture, on peut adhérer à la vision de M. Lorenzi, le Covid19 n'a pas fait de différences dans sa façon de frapper ici ou là dans le monde. Cela dit, notre homme a tort lorsqu'il exonère les pays en difficultés de fautes politiques ou macroéconomiques. Le coup a été le même pour tous mais la résistance a été bien différente d'un pays à l'autre parce que la situation était extrêmement variable. Les pays frugaux, peu endettés, disposaient d'une économie solide leur permettant de faire preuve de résilience au moment du choc. Les pays cigales, en revanche, étaient déjà dans une situation très inconfortable avant-même la crise. Ils avançaient sur le fil du rasoir, le moindre coup de vent étant susceptible de les entraîner dans le précipice. Et ce ne fut pas un coup de vent mais un ouragan qui ravagea ces économies branlantes.
Ce plan de relance est l'antithèse de la cigale et la fourmi, c'est-à-dire qu'il permet aux pays qui chantaient sous le soleil de danser dans la neige. Les fourmis ont été contraintes de partager le fruit de leur labeur avec des états généreux de leurs deniers, souvent ravagés par le clientélisme et qui n'ont jusqu'ici jamais manifesté la moindre intention de revoir leurs coutumes économiques. A l'ambition de profiter de la richesse commune, l'Union européenne a substitué le fait de supporter la dette générale. Et cette même Union européenne se félicite de ce grand pas en avant.
Comme le disait Churchill, le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. C'est à cette aune-là qu'on mesure l'orientation générale de l'Union européenne.
Yvan Perrin, 27.07.2020
Les travailleurs Polonais et Roumains en Allemagne, les ” migrants économiques dans les champs en Espagne, Le dumping social aussi en France avec les maçons d’Europe de l’Est , les migrants dans les champs, les sociétés Turques fantômes,……ce qui accentue la baisse des salaires, Le covid aurait semble-t-il aussi permis l’augmentation des horaires sans augmenter les salaires,
Les pays dit frugaux “travaille” dans le dos des autres pays Européens en pratiquant le dumping fiscal afin de faire venir chez eux les sièges sociaux dans grandes entreprises européenne , refuse de respecter certaines règles comme l’interdiction de la pêche électrique comme le font les pays bas , ce qui provoque une raréfactions de certaines espèces puisqu’ils ramasse tout juvéniles compris. Quand ils sont en vacances dans les autres pays Européens , ils amènent toutes l’alimentation pour le temps du séjour, de ce faite ils ne participent pas a l’économie des pays visités , trouvent tout trop chère pour eux ; idem pour les transporteurs qui font monté sur leurs camions d’important réservoir de carburant. Ces pays ne sont “Européens ” que pour le profit.
Monsieur Yvan Perrin n’a pas tort. Mais il faut bien reconnaître qu’il n’a jamais professionnellement été confronté au fait que le franc suisse soit trop élevé. Il n’a, me semble-t’il profité que profité d’une situation de “salaires faciles” (je parle des salaires et non des emplois). Les économies c’est bien, certes, mais lorsque l’on devient trop chers, ce sont les emplois commerciaux, qui sont placés sur la concurrence des pris mondiaux, qui sont menacés. C’est vrai, la Suisse est du fait de son “swiss made” bien intentionnellement placée, la Suisse peut non seulement en être fière, mais il arrive un moment où ses clients commencent à réfléchir à deux fois avant d’acheter un produit suisse. Le coût du franc suisse est, je pense, surévalué d’approximativement 20-30%.
Avant la seconde guerre mondiale, la Suisse avait dévalué sa monnaie de 10% pour refaire partir son économie, ça avait effectivement fait repartir l’emploi. Or, il n’y a rien mieux que des dépenses inutiles pour créer de telles conditions, cela même si à la tête de la Suisse, au Palais Fédéral (?) (qui devient de plus en plus un endroit à détente et de plaisirs se transformant en boîte à musique) comme cela a été dit, on estime qu’il n’est pas grave que les Suisses soient, justement, placés au chômage . Il est même, surement, mieux d’être riche dans un pays pauvre que pauvre dans un pays riche. Ceci est sans oublier toutes les conditions asociales que le chômage peut agir sur le peuple comme nous l’avons vu avec les derniers de maltraitances que les jeunes ou moins jeunes ont du subir lorsque les Suisses ont du rester chez eux avec la crise du codiv-19, notamment. Et ce n’est surement pas en aidant financièrement les entreprises, ce qui est une bonne chose, qu’elles iront mieux, mais en faisant en sorte que l’économie tourne convenablement. Que les riches bourgeois commencent, enfin, à penser “au bas peuple” et de ses conditions existentielles. Encore une fois, on voit un UDC déphasé par rapport aux conditions existentielles du peuple et cela d’autant plus que les riches deviennent toujours de plus en plus riches, ce qui finit que par créer deux classes sociales, “les riches-riches et les pauvres-pauvres” (CQFD). Ne nous étonnons donc pas que l’UDC soit un parti proche des Libéraux, enfin des ultra-Libéraux. 🙁
Pendant ce temps-là, l’Espagne a instauré le revenu universel sous l’impulsion des communistes, et tout cela sera financé par l’Europe. Un bel exemple de répartition de la misère…
La France qui est dans une merde noire a là une opportunité de se refaire une beauté. Pour combien de temps? Jusqu’à la prise de pouvoir des muzz sur tout le territoire?
”L’Union européenne se félicite de ce grand pas en avant.”
Ce que l’UE ignore, c’est qu’elle est face au précipice …