Le chantage de la Commission européenne pour imposer l’idéologie LGBT en Pologne

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De notre correspondant permanent à Varsovie. – « Si nous sommes conscients que, aujourd’hui, répondre à la menace du Covid-19 en Europe est notre première priorité, nous devons aussi nous assurer de ne pas négliger les autres questions importantes. [Or] […] plusieurs collectivités locales [en Pologne] ont adopté des déclarations ou résolutions contre les personnes LGBT alors que, en même temps, elles utilisent des fonds européens. »

Ce court extrait provient d’une lettre datée du 27 mai et adressée par deux directions générales de la Commission européenne – celle de la politique régionale et urbaine et celle de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion – à cinq voïvodies (régions) polonaises qui ont adopté entre 2019 et 2020 des déclarations relatives à leur refus de l’idéologie LGBT ou bien, dans le cas d’une de ces cinq voïvodies, une Charte des collectivités locales pour les droits des familles. Une charte qui, soit dit en passant, ne mentionne aucunement les questions d’orientation sexuelle et où le sigle « LGBT » n’apparaît sous aucune de ses déclinaisons. Visiblement, pour la Commission, qu’une région d’un pays de l’UE s’engage à promouvoir des politiques favorables aux familles porte forcément en soi le risque de discriminations à l’encontre des personnes s’identifiant à une « communauté LGBT ». Quant aux déclarations contre l’idéologie LGBT, il s’agit de résolutions adoptées par des dizaines de collectivités locales (voïvodies, communes, etc.) depuis l’année dernière en Pologne, après que plusieurs grandes villes dirigées par les libéraux, et notamment la capitale Varsovie, eurent adopté des chartes LGBT+ qui, elles, s’accompagnent bien de discriminations et de violations du droit européen. Ainsi, à Varsovie, la ville a fait savoir qu’elle ne travaillerait qu’avec les entreprises qui accepteraient de promouvoir les personnes et attitudes LGBT. Le maire, dans sa « Déclaration LGBT+ » signée en février 2019, s’est aussi engagé à imposer dans toutes les écoles de la ville une éducation sexuelle sensibilisant les enfants aux questions d’orientation sexuelle et d’identité sexuelle, avec présence obligatoire dans les écoles d’un « référent LGBT » délégué par une association du lobby LGBT.

La Charte des droits fondamentaux de l’UE garantit le « droit des parents d’assurer l’éducation et l’enseignement de leurs enfants conformément à leurs convictions religieuses, philosophiques et pédagogiques ». Ici pourtant, la Commission n’intervient pas. Elle intervient contre les collectivités locales polonaises qui revendiquent leur volonté de respecter la volonté des parents en matière d’éducation, la liberté de pensée et d’expression et le refus de faire entrer dans les écoles des militants associatifs. Pour justifier son chantage aux fonds européens qu’elle menace de suspendre dans sa lettre du 27 mai, la Commission européenne affirme qu’il n’y a pas d’idéologie LGBT et sous-entend que tout refus d’une idéologie LGBT inexistante est un rejet des personnes s’identifiant à ce sigle de par leur orientation sexuelle.

C’est donc désormais officiel : pour la Commission européenne, l’idéologie LGBT est obligatoire et le droit européen ne s’applique que dans la mesure où il va dans le sens des revendications du lobby LGBT. Toutes les autres missions de Bruxelles, comme, par exemple, le programme de lutte contre les effets de la pandémie de Covid-19, passent après ce combat idéologique. •

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