-Feu sur le libéralisme!
-BILAN – Est-ce la fin du capitalisme? Publié le 16 janvier 2020 à
Le magazine Bilan : Myret Zaki
-Faisons la route ensemble
-Une émission de Radiolac :
Thomas Piketty a la solution. Capitalisme et socialisme doivent avoir une interdisciplinarité.
Myret Zaki : l’Etat aux USA est très présent. Les lobbys sont aussi très présent au parlement, proche de l’Etat en Suisse. C’est une mauvaise chose.
La Silicon Valley était fortement aidée, Apple, Google, Tesla, ont été financés par milliards. L’aide de l’État, ça crée des richesses mais les richesses partent aux actionnaires, repartent en dividendes au lieu de les donner aux salariés. Les inégalités doivent être corrigées, les milliardaires contre les pauvres très nombreux.
Les salaires, depuis des années n’augmentent pas, ce sont toujours les mêmes qui tirent des bénéfices du capitalisme.
8 milliardaires les plus riches sur terre possèdent autant que 6 milliards de pauvres
N-Y. Times (sic !) avait écrit : 5 millions de personnes aux USA vivent avec moins de 4 dollars par jour. Chiffres effrayants. (info délirante car ne tenant pas compte de tous les paramètres, aides sociales, etc)
La journaliste déplore la présence des entreprises/lobbys à Berne..
Repenser l’économie doit passer par l’école. Il faudra revoir la manière d’enseigner l’économie, parler plus du social, des inégalités. (Dans nos universités, c’est déjà une réalité mais depuis quel âge devrait-on endoctriner nos chers bambins ?)
Thomas Piketty, Joseph Stiglitz, prix économie USA, critique du néolibéralisme qui est fait de « moins d’impôts aux riches et de la mondialisation ». Il faudra revenir aux entreprises plus petites, supprimer les cartels.(Mao a fait preuve du même amateurisme criminel lorsqu’il a créé des famines gigantesques en Chine)
Nestlé c’est bien mais pas quand ils versent les dividendes aux actionnaires. (supprimer l’actionnariat revient, à terme, à détruire tout ce qui a permis à l’homme de sortir de la misère )
Aux USA, 3/4 des ménages ont les mêmes fournisseurs d’internet. Chez nous, il y en a trois, c’est mieux.
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Nous apprenons chaque jour que la pandémie du Coronavirus serait de la faute du capitalisme, qui montrerait par cette crise ses limites. Les médias et ceux qui ont droit au chapitre réclament à l’unisson un autre modèle plus juste, plus égalitaire, plus respectueux de la planète et de l’être humain. Dans nos médias, les articles, les émissions d’économie n’arrêtent plus d’attaquer le libéralisme par le biais de spécialistes de l’économie, sans mentionner qu’ils ne sont pas neutres ; en fait, ils sont tous de gauche.
Les journalistes qui règnent sur nos médias ne font plus qu’enfoncer le mantra suivant dans la tête de la population : Libéralisme rime avec irresponsabilité, injustice, appauvrissement des pauvres, enrichissement des riches, destruction de la planète, citant des économistes marxistes comme Thomas Piketty, Joseph Stiglitz.
Avec l’arrivée de la pandémie, ces mouvements anticapitalistes sont passé à l’offensive, nous n’entendons plus que cela : il faut mettre fin au capitalisme sauvage. Comme si c’était de la faute du capitalisme que l’Europe ait tardé à fermer ses frontières. En fait, c’est l’idéologie à la mode d’un monde sans frontières qui a retardé le rétablissement des frontières nationales et c’est bien l’idéologie de gauche qui met en péril la population et notre économie.
Nos dirigeants n’ont pas su anticiper l’arrivée de la pandémie malgré les signes avant-coureurs. Jadis, les États comme la Suisse étaient prévoyants concernant la protection de leurs citoyens. Mais actuellement, la Suisse, le pays où vivraient les gens les plus heureux au monde, n’a même pas pu fournir les produits les plus élémentaires de protection.
Si nous avions pris à temps les mesures nécessaires contre cette pandémie, le confinement ne serait pas nécessaire, ni l’arrêt de l’économie, comme cela a été le cas en Corée du Sud.
Mais ici, comme toujours, au lieu de faire amende honorable, la Gauche charognarde récupère la crise sanitaire à son profit, tout comme elle a aussi récupéré le réchauffement de la planète, l’invasion migratoire, etc….
Eric Zemmour nous explique dans une vidéo du 1er avril 2020, qui sont les vrais responsables dans cette crise.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=315&v=JHCpR9kc0Qs&feature=emb_logo
C’est un fait que pour sauver certaines entreprises, l’aide de l’État sera indispensable. Mais qui dit intervention de l’État dans l’économie, dit également étatisation, bureaucratisation et, par conséquent, renforcement de la gauche.
Dans ces conditions, la masse des Romands déjà chauffés à blanc par l’hystérie climatique de 2019 et par l’hystérie féministe qui a suivi sont prêts à réclamer en cœur la fin du capitalisme.
Finalement, la Suisse post-covid va se retrouver prête pour entrer dans un paradis socialiste dont on ne ressort jamais.
Le gros du travail de sape est déjà fait, le chemin pavé par la propagande de gauche incessante nous mènera droit en enfer.
Au 19h30 du 02.04.2020, un reportage dédié aux pauvres prostituées affectées par le confinement dû au covid-19 tente de nous gagner à leur cause. À présent, elles doivent travailler dans la clandestinité, qui donc va les indemniser ?
Le reportage se poursuit avec Fleur de pavée, « association de lutte [...] pour la dignité des personnes travaillant dans le marché du sexe ». Nous suivons une prostituée, appelée en novlangue une « travailleuse de sexe », venant se servir de préservatifs au bureau du service social. Le tout est bien sûr subventionné.
La prostituée explique qu’elle ne peut pas arrêter de travailler à cause de la pandémie, elle rajoute : sinon, je vais crever de faim... comme tant de cadavres qui jonchent les trottoirs en Suisse !
En fait, ce reportage trahit la vérité car tout ce beau monde s'est fait une niche grâce aux finances publiques. Finances qui, à Lausanne par exemple, fournissent, d'une manière ou d'une autre, repas, gîte, soins et ...capotes. Sans distinction de nationalité ou d’autorisation de séjour.
Nous apprenons également qu'une prostituée devrait aussi avoir droit aux indemnités covid-19, comme d’autres employés et indépendants. Après tout, ce n’est pas de leur faute si le virus a éloigné les clients. Les contribuables doivent passer à la caisse.
Voici l’illustration parfaite de ce qu’est un État socialiste aux tentacules innombrables ; État vers lequel nous avançons à grands pas.
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même sujet par Mathias Thépot:
Nous allons, sommes, dans un capitalisme socialiste, le 1% prend tout et les restes pour la plèbe. Il suffit de voir les journaleux demander leurs oboles.L’après cov 19 sera le rinçage de peuple.