Pierre Cassen évoque dans cette vidéo le témoignage de Loïk Le Floch-Prigent, qui reste encore hanté par les cris des hommes violés durant son incarcération.
Aux États-Unis
Le viol carcéral aux États-Unis revêt un fort aspect raciste : les hommes les plus sujets aux violences sont les descendants d'Européens, souvent maltraités par les Noirs et les Hispano-Américains1. De manière plus générale, les hommes perçus comme plus faibles sont davantage en danger : les jeunes, faibles physiquement ou que l'on perçoit comme efféminés ou homosexuels.
En 1974, Carl Weiss et David James Friar écrivent que 46 millions d'Américains seront un jour incarcérés et que sur ce nombre, 10 millions seront violés. Un rapport de justice, Sexual Victimization in Prisons and Jails Reported by Inmates, précise qu'en 2011-2012, 4 % ont subi une agression de type sexuel.
En France
Le viol carcéral est un sujet tabou en France et sous-médiatisé. Il est considéré comme un fait « rare et marginal ». Comme seule précaution, l'article de la loi pénitentiaire de 2009 prévoit des cellules individuelles pour les détenus en danger.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Viol_carc%C3%A9ral
En Suisse, à notre connaissance, le sujet n’a jamais été abordé par nos Pravdas romandes.
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Et vous, qu'en pensez vous ?