Le récent changement de gouvernement en Bolivie, le 10 novembre dernier, à la suite du coup d’Etat manqué de l’ancien président socialiste Evo Morales, signale l’échec du projet du forum de São Paulo, cher aux Cubains, à Nicolas Maduro, Daniel Ortega et autre Lula da Silva, visant à transformer l’Amérique latine en un continent socialiste.
Les forces de sécurité boliviennes ont pu mettre au jour les militants et activistes communistes vénézuéliens, cubains et colombiens derrière les troubles qui ont secoué le pays après la fuite de l’ex-président. Certains ont pu être arrêtés, comme l’ex-guérillero des FARC colombiennes, l’Argentin Facundo Morales Schoenfeld, chargé de formation militaire et idéologique, et co-organisateur des émeutes dans la ville de Sucre ; ou les quatre Cubains, dont trois fonctionnaires de l’ambassade de Cuba en Bolivie, pris alors qu’ils distribuaient de l’argent parmi les Boliviens pour les inciter à descendre dans la rue (700 autres agents Cubains sont par ailleurs en cours d’expulsion) ; ou encore ces trois Vénézuéliens arrêtés lors d’une manifestation comme ils transportaient des sacs de dynamite.
Le problème de l’ingérence étrangère dans les troubles que connaît la Bolivie est tel que le nouveau gouvernement, fermement ancré à droite, a constitué un groupe antiterroriste spécial fort d’une soixantaine d’hommes pour traquer les infiltrés.
L’ennemi est enfin désigné, il fonctionne de la même façon dans les émeutes au Chili, au Pérou et en Equateur, les gouvernements de ces pays vont maintenant pouvoir agir. •
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