Suisse Dans une interview publiée dans le Matin Dimanche, le commandant de la police Olivier Botteron explique comment réagir face aux manifestations pour le climat.
Les manifestants d'Extinction Rebellion qui ont bloqué la ville de Lausanne à quatre reprises posent de nouveaux défis aux forces de l'ordre. Pour le commandant de la police Olivier Botteron, «le dialogue est primordial» face à ces adeptes de la résistance passive.
La police a certes reçu une multitude d'appels de gens mécontents lors des différents sit-in. «Mais ma première mission, lorsque des activistes s'approprient une rue ou un pont, c'est indirectement de les protéger en fermant les différents axes, comme pour un cortège autorisé – même si je ne peux pas accepter leur mode de faire», explique-t-il dans une interview publiée dans le Matin Dimanche.
Risques disproportionnés
«La situation doit revenir à la normale par le dialogue; que cela prenne 3, 6 ou 9 heures», poursuit-il. «Sans passer – comme on nous l'enseigne habituellement – par une phase de haute intensité. C'est quelque chose de nouveau pour tous les corps de police.»
[...] M. Botteron. «Ces manifestants prennent des risques, qui sont, à mon sens, démesurés par rapport à leur souhait de s'exprimer dans l'espace public».
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Le chef de la police se dit «convaincu de la justesse de leur discours. Je dois garantir cette liberté d'expression, mais également préserver l'Etat de droit en rétablissant l'autorité publique qui m'est déléguée par l'Etat».
«Lors des manifestations à prévoir ces prochaines années, mes collaborateurs pourraient très bien se retrouver face à leurs enfants», souligne Olivier Botteron qui dit en avoir parlé avec sa fille de 19 ans. «Elle a le droit d'avoir son opinion, mais pourrait se retrouver face à son père». (ats/nxp)
Créé: 27.10.2019,
Soit ces manifestations sont autorisées donc légales, soit elles ne le sont pas et sont illégales.
Les lois protègent les faibles, les puissants ayant les moyens de se protéger tous seuls, donc enfreindre les lois affaiblis les faibles.
Commencer une lutte, à certains égards nécessaire, par enfreindre les lois n’est pas bon signe, comme ça n’est pas bon signe qu’Extinction Rebellion soit financé par des oligarques auquel le capitalisme à tout donné.
Il y a de la manip la dessous, et comme toujours les ploucs tombent dans le piège !
Et on n’entend plus parler de Greta…. elle est trop prise par ses trajets en avion ?