L’Arabie saoudite est sous le feu des projecteurs des réseaux sociaux : le 11 octobre dernier, le ministère des Affaires municipales et rurales a inscrit au journal officiel une taxe de 100%, appliquée dans les restaurants servant des narguilés. Une taxe qui, selon le ministère saoudien, s'applique «à toutes les factures émises par les commerces qui servent des produits du tabac». En effet, selon plusieurs établissements à chicha contactés par l'AFP, la «contribution» de 100% s'applique à toutes les commandes, y compris celles qui ne comprennent aucun narguilé. Cette décision du ministère a provoqué de vives réactions puisque fumer la chicha est une pratique courante, voire une coutume dans le pays.
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— RT France (@RTenfrancais) July 3, 2018
Sur les réseaux sociaux, le gouvernement a essuyé un grand nombre de critiques, y compris de la part de ceux qui le soutiennent, à travers le hashtag «taxe des restaurants à narguilé». Plusieurs internautes ont notamment publié des photos de factures de restaurants affichant un prix final représentant plus du double du montant initial, car le nouvel impôt s'ajoute à la TVA de 5%.
Pour parer à cette taxe, certains établissements ont pris la décision de ne plus servir de chichas, lorsque d'autres ont simplement choisi d’en réduire le prix pour que le consommateur soit moins affecté.
Des internautes ont également mis en avant le paradoxe de cette décision avec la volonté du pays de relancer l'économie en attirant les investissements et en s'ouvrant au tourisme dans le cadre du programme de réformes «Vision 2030». Ce dernier est destiné à diversifier les revenus d'un Etat ultra-dépendant du pétrole.
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