Les images montrent comment Bherlin Gildo piétine les soldats syriens morts, pose à côté de cadavres et humilie les chrétiens.
À présent, le terroriste suédois réclame des dommages et intérêts aux autorités suédoises, selon lui, pour aider le pouvoir judiciaire britannique.
Bherlin Dequilla Gildo, ou Abu Dhirar Flibbini, est décrit comme le premier terroriste suédois à se rendre en guerre en Syrie. Il faisait partie d'un groupe de djihadistes suédois qui sont devenus plus tard membres de l'organisation terroriste État islamique.
Plusieurs images diffusées sur Internet montrent les actes brutaux de Bherlin Gildo. Il a publié certaines images sur les médias sociaux lui-même.
À l'automne 2014, les Britanniques ont arrêté Gildo et enquêté sur lui parce qu'il était soupçonné d'avoir commis des crimes terroristes. Il a ensuite été libéré en juin 2015 et innocenté à la suite d'une "querelle entre avocats", les services de renseignement ayant "refusé de remettre des preuves", comme l'ont dit les médias britanniques.
Il a ensuite déménagé en Suède, où il a changé de nom et d'adresse. A présent, il demande une compensation pour les allocations qu'il n'a pas reçues lorsqu'il était détenu par les Britanniques [NDLR : il demande 200 000 SEK, soit plus de 20'000 francs suisses].
Bien que Bherlin Gildo ait été privé de liberté et poursuivi en justice au Royaume-Uni, il adresse sa plainte à l'État suédois.
L'expert en terrorisme Magnus Ranstorp a déclaré qu'il s'agit du tout premier cas où un djihadiste suédois exige des dommages-intérêts de l'État. Ranstorp a qualifié les demandes de Gildo de "bizarres".
Magnus Ranstorp a ensuite souligné que les actes terroristes documentés de Gildo en Syrie n’ont eu aucune conséquence juridique.
"Je dirais qu'il est incroyablement ouvert sur ce qu'il a fait là-bas. Les photos qu'il a prises, etc. C'est pourquoi je me demande pourquoi ils n'ont pas ouvert une enquête préliminaire sur les crimes de guerre étant donné ce qu'il a fait ", a déclaré Magnus Ranstorp.
Environ 300 " Suédois " se sont rendus au Moyen-Orient pour rejoindre des groupes terroristes. Aujourd'hui, beaucoup sont rentrés parce que la Suède a l'une des politiques les plus souples de toute l'Europe à l'égard des "rapatriés" jihadistes. En dépit du fait que nombre de ces " rapatriés " ont commis des crimes alors qu'ils se trouvaient au Moyen-Orient, presque aucun d'entre eux n'a fait l'objet de poursuites judiciaires.
(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)
Expressen.se / Voiceofeurope.com / Rt.com
Les suédois sont en phase de décadence avancée ..pourquoi ne pas essayer , et ce djihadiste criminogène n’est même pas en prison??
Ce genre de terroriste est à couché ! Définitivement !
Ce serait un bienfait pour la société et surtout un exemple à ne PAS suivre !
No way !
PAS de retour au pays en Europe, ces racailles sont des bombes ambulantes !