Opération Libero sur le front pour porter les candidats qu'elle soutient
L'association soutient dans chaque canton entre deux et cinq candidats, le plus souvent peu connus. Un seul candidat par parti au maximum, toute les grandes formations sont représentées, sauf l'UDC.
Les candidats sélectionnés doivent garantir qu'ils partagent une bonne partie des idées d'Opération Libero, à savoir la promotion d'une Suisse ouverte et progressiste. Dans certains cas, l'association a elle-même fait le premier pas. Et parfois, des politiciens se sont eux-mêmes portés volontaires.
Pour les candidats concernés, Opération Libero permet une mise en avant lors d'événements ou débats publics. Ils bénéficient surtout d'une meilleure visibilité grâce aux flyers de l'association, mais aussi et surtout sur les réseaux sociaux, là où le mouvement se dit très efficace.
"Opération Libero sait communiquer de façon différente, ils ont une force de frappe importante", affirme une candidate soutenue dans le canton de Genève.
Des doutes sur l'impact réel
Du côté de Berne, la plupart des élus sortants des principaux partis du pays saluent le principe de ce type d'engagement citoyen. Ils perçoivent toutefois Opération Libero comme un acteur de campagne parmi tant d'autres. En somme, un acteur qui n'est pas plus signifiant qu'un autre.
Beaucoup doutent même de son impact réel sur le choix des électeurs. C'est le cas de la vice-présidente de l'UDC Céline Amaudruz: "Leur force de frappe est clairement dans les campagnes au moment des votations, mais elle n'est pas la même au niveau d'une élection. Je crois que les gens votent en grande majorité pour des listes et après il y a des rajouts".
Cette analyse ne se limite pas à l'UDC. Dans les autres partis, les élus pensent que ce soutien orienté vers des candidats aura un faible impact dans les urnes. Un effet même "anecdotique" selon une des têtes pensantes du Parti socialiste, qui estime que le mouvement "ne s'étouffe pas par la modestie".
"Il est surestimé et s'est attribué certaines victoires en votation alors que d'autres acteurs s'étaient aussi engagés", ajoute ce membre du PS sous couvert d'anonymat. C'est peut-être le signe qu'on ne souhaite pas fâcher Opération Libero et que l'association compte un peu dans le jeu politique.
Caractère "fourre-tout"
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Il y a quand même quelques commentateurs de certains articles qui ne se font pas trop d’illusions sur ce qu’est effectivement Opération libero :
« Effectivement Johan Rochel avoue être membre chez Opération Libero (mouvement à la solde de George Soros, simples rumeurs ? vrai ou faux ?)
Que dit Mme Flavia Kleiner sur les dons importants ? à prendre avec des pincettes ! »
« Johan Rochel est un malin ! Appel citoyen en Valais ne serait donc qu’un sous-parti d’Operation Libero dont Johan Rochel avoue être membre ? »
“Vive la Constituante de 2089 !”
L’1dex
https://1dex.ch/2018/11/vive-la-constituante-de-2089/#.XVckHMQxn7o
« J’espère que votre prochaine enquête sera sur Operation Libero qui semble avoir comme mission l’affaiblissement de l’UDC et le rapprochement de l’UE, façon Georges Soros. »
“Greta Thunberg: l’envers du décor”
https://bonpourlatete.com/actuel/greta-thunberg-l-envers-du-decor