Les attaques à l’arme blanche sont devenues quasiment quotidiennes au Royaume-Uni. Et pas du fait, on s’en doute, du Britishde souche… En Angleterre et au Pays de Galles, elles ont augmenté de plus de 8% en moins d’un an. Mais c’est bien sûr Londres et son Londonistan qui se taillent – si on ose dire… – la part du lion. Avec 35 coups de couteau mortels depuis le début de l’année.
Face à l’ampleur du phénomène, le maire de Londres, le moslemSadiq Khan, grand spécialiste de la tâqiya, a longtemps « négligé » de commenter. Se contentant des explications attribuant ces actes à des « déséquilibrés », ce qui ne trompe plus personne depuis longtemps.
Ces derniers jours, Sadiq Khan a fini par s’exprimer. Pour dire que, selon lui, la montée spectaculaire de ces « faits divers » (près de 50% en plus en l’espace de sept mois) correspondrait « au coût humain de l’austérité » (sic). Avec cette précision surréaliste : « La triste réalité, c’est que la violence que nous voyons aujourd’hui dans nos rues est un effet secondaire épouvantable de l’inégalité croissante et de l’aliénation causée par des années d’austérité et de négligence. » Dans le genre discours islamo-gauchiste, difficile de faire pire…
La« triste réalité », c’est que ce second couteau de Sadiq Khan, qui nous la joue Mack the Knifeest prêt à servir toutes les salades pour ne pas donner l’identité et les origines de ces joueurs de surin. Au point de lier la pauvreté et la criminalité au phénomène quand tout le monde sait, et lui d’abord en sa qualité d’édile, que ces attaques à l’arme blanche sont religieusement connotées et revendiquées comme telles. Avec des « Allah Akbar ! » à la clef.
Nous évoquions la tâqiyaplus avant. Même s’il est devenu plus prudent – c’est-à-dire plus sournois – ces temps-ci, Sadiq Khan n’a pas fait oublier ses liaisons dangereuses du passé. En 2004, à Londres, il s’est affiché avec cinq islamistes lors d’une conférence (avec entrée par une porte dérobée pour les femmes) de l’association Friends of al-Aqsa. Il est également apparu aux côtés de l’imam salafiste – un furieux s’il en est – Sulaiman Ghali.
En 2008, on l’a vu prononcer un discours devant un public agitant l’étendard noir djihadiste lors du festival Global Peace & Unity. Du temps qu’il fut parlementaire, il s’est toujours opposé à l’interdiction des groupes islamistes les plus inquiétants. En 2009, interviewé par la chaîne télé iranienne Press TV, il va qualifier d’« Oncles Tom » les musulmans modérés (il fera du rétro-pédalage quelques jours plus tard, prétendant qu’on l’avait mal compris).
En 2006, il a publié, dans le journal de gauche The Guardian,un texte imputant au Royaume-Uni une part de responsabilité dans les attentats islamistes en raison de son soutien à Israël. Le tabloïd The Daily Mail (qui n’est pas de gauche, lui) a rappelé que Sadiq Khan (pour qui Anne Hidalgo en pince grave) a soutenu, entre 2008 et 2012, des organisations coreligionnaires ayant appelé à la violence envers les femmes.
Aujourd’hui, il explique que ce sont les « pauvres » qui poignardent à tout-va… Reste à savoir si, lors des prochaines élections municipales, les Londoniens seront assez masos pour réélire ce Sadiq qui se prend pour le canif de Bagdad. •
Photo : Pas vraiment chapeau melon et bottes de cuir, le Sadiq…
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