Les statistiques sont éloquentes: selon la statistique criminelle, 432’754 délits relevant du Code pénal, 76’308 violations de la loi sur les stupéfiants et 38’405 violations de la loi sur les étrangers ont été recensés l’an passé. Le nombre d’accusés d’origine étrangère a augmenté de 4%. « En Suisse, la violence et la criminalité sont dans une large mesure importées », a relevé le conseiller national Albert Rösti, président de l’UDC Suisse, devant les médias à Berne. Aussi bien la statistique fédérale de la criminalité que la statistique des condamnations confirment que les actes de violence ne sont pas commis par des hommes en général, mais qu’ils sont principalement imputables aux hommes non intégrés. Compte tenu de leur part à la population totale, soit 25%, les migrants sont largement surreprésentés chez les criminels, notamment quand il s’agit de délits graves.
Les non-intégrés font la chasse aux femmes « sans honneur »
Tel est notamment le cas pour les crimes sexuels. Selon la statistique criminelle de la Confédération, 626 viols ont été dénoncés en 2018. Sur les 527 accusés, 317, donc 60%, étaient des étrangers. Chez les adultes condamnés pour viol en 2017, la proportion d’étrangers était de 74%. Les deux tiers des condamnés pour contrainte sexuelle étaient des étrangers. Les cas de violence domestique sont eux aussi principalement le fait des migrants, indique l’Office fédéral de la statistique. En 2016, les hommes étrangers ont été enregistrés par la police en moyenne 3,7 fois plus souvent pour violence domestique que les hommes suisses. La statistique des actes de violence contre l’ex-partenaire donne un tableau semblable: là encore, les étrangers sont trois fois plus souvent coupables que les Suisses.
De nombreuses femmes ne se sentent plus en sécurité dans l’espace public. « Des jeunes femmes sortant le soir sont souvent grossièrement insultées, sexuellement harcelées, voire agressées physiquement », a relevé Virna Conti, présidente des JUDC Genève. Des jeunes hommes issus de cultures aux structures patriarcales se donnent rendez-vous sur les places et dans les rues pour faire la chasse aux femmes jugées « sans honneur », les toucher, voire, dans les cas extrêmes, les violer en groupe. Leurs propres femmes et filles sont contraintes aux mutilations sexuelles, aux mariages forcés et au port du voile.
La migration a apporté à la Suisse de nouvelles formes de criminalité, concrètement la criminalité des clans, a expliqué le conseiller national Mauro Tuena. Les grandes familles roumaines appliquent de préférence l' »escroquerie du neveu » alors que les
clans turcs se servent de l' »astuce du faux policier » pour extorquer de l’argent à leurs victimes. Ces dites grandes familles criminelles sont actives dans le trafic de drogues, la prostitution, le racket et commettent des brigandages, des cambriolages et d’autres vols. Le fait que la mafia lave son argent sale en Suisse est bien connu. « Il s’agit notamment de vérifier dans quelle mesure les innombrables ‘barbershops’ et autres stands kébab y sont impliqués », a réclamé Mauro Tuena.
Huit attaques par jour contre des agents de police
Autre phénomène inquiétant aux yeux de l’UDC: l’augmentation des actes de violence contre les fonctionnaires. « Huit fois par jour on assiste en Suisse à une agression contre une agente ou un agent de police », a relevé Thomas Werner, fonctionnaire de la police municipale de Zurich et député cantonal zougois. Très souvent les auteurs de ces actes sont issus de la migration. « On assiste régulièrement en ville de Zurich à des attroupements de jeunes et de jeunes adultes à des endroits bien connus. Ces réunions dégénèrent régulièrement en bagarres générales, souvent à coups de couteau », a poursuivi Thomas Werner. Ces individus sont fréquemment sous l’emprise d’alcool ou de drogues et perdent toute inhibition. Lorsque les agents de police interviennent, ils se font eux-mêmes attaquer violemment, mais leurs agresseurs s’en sortent généralement à bon compte. La loi prévoit certes une peine privative de liberté jusqu’à trois ans ou une peine pécuniaire d’au-moins 30 jours-amende pour des menaces ou des actes de violence à l’égard de fonctionnaires et d’autorités, « mais le problème, c’est que les ministères publics et les tribunaux requièrent et prononcent trop rarement des peines maximales », constate Thomas Werner.
L’UDC exige des peines plus sévères et des expulsions systématiques
L’Etat néglige manifestement sa tâche centrale, à savoir la sauvegarde des droits de la liberté du peuple et la protection des femmes et des hommes contre le crime et les criminels. Cette attitude se répercute directement sur le sentiment de sécurité des citoyennes et des citoyens. De nombreuses personnes ne se sentent plus en sécurité dans notre pays: les personnes âgées, les femmes, mais aussi des jeunes et surtout des jeunes femmes. L’UDC ne peut plus accepter ce laisser-aller de l’Etat. Les agentes et agents de police doivent être mieux protégés dans l’accomplissement de leurs tâches publiques. « Nous réclamons une justice crédible et efficace. Une peine privative de liberté doit devenir la règle pour les actes de violence et les menaces contre des fonctionnaires », a exigé le président de l’UDC Suisse, Albert Rösti. L’autorité politique doit aussi intervenir vigoureusement contre la criminalité étrangère en appliquant enfin fidèlement l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels. Les criminels étrangers condamnés doivent être systématiquement expulsés après avoir purgé leur peine.
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