Selon les premiers sondages, le Vlaams Belang, parti séparatiste flamand et eurosceptique, signerait la grosse surprise des élections législatives fédérales belges en devenant la deuxième force politique dans le nord du pays, en Flandres. Il triplerait ses voix. La N-VA, composé de nationalistes flamands moins opposés à l'UE, se maintiendrait en première position.
La Belgique est dirigée par un gouvernement minoritaire, emmené par Charles Michel (MR, centre-droit) avec la participation du CD&V (centristes) et de l'Open VLD (centre-droit), depuis que les membres de la N-VA ont claqué la porte en marge de la signature du pacte de Marrakech.
Négociations périlleuses en vue
Avec cette nouvelle donne en Flandres, les négociations en vue de former un nouveau gouvernement doté d'une coalition majoritaire s'annoncent particulièrement périlleuses.
Et pour cause, le paysage est tout autre au sud du pays, en Wallonie, où Ecolo et le parti socialiste réalisent de bons scores. Aussi, nombre de partis s'opposent à la participation du Vlaams Belang au gouvernement.
Réagissant à l'annonce des premières estimations, le Premier ministre sortant Charles Michel a estimé que celles-ci montraient «que la Belgique n’est pas épargnée par la montée en puissance des populistes extrémistes, comme c’est le cas dans d’autres pays européens».
Détails à suivre...
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