Amnesty International condamne… ceux qui ont vaincu l’EI !

RTS, vendredi 26.4.2019, émissions Forum (radio) et 19h30 (TV)

Les frappes de la coalition contre Raqqa en Syrie ont fait plus de 1600 victimes en 2017: interview de Donatella Rovera, conseillère spéciale d’Amnesty International chargée des crises et des conflits.

RTS/TJ : « […] on reparle de la chute du groupe Etat islamique. Elle a permis de libérer la population des atrocités de ce régime, mais les bombardements de la coalition, en particulier des Etats-Unis, ont eu leur coût humain. Un nouveau rapport fait état de 1600 victimes civiles : c’est dix fois plus que le nombre admis par la coalition. […] La coalition aurait dû […] comptabiliser exactement le nombre de victimes civiles, ce que nous (Amnesty International et Airwars) avons fait. […]»

Cenator : Raqqa a été détruite à 80%, après 4 mois de bombardements et de tirs d’obus.

Le rapport de Donatella Rovera, conseillère spéciale d’Amnesty International, serait accablant concernant les frappes menées par la coalition. En 2018, Donatella Rovera a débarqué à Raqqa pour mener son enquête (à charge ?). Elle ne pouvait pas chercher dans les décombres car la ville était piégée et truffée de mines, il n’y avait ni internet, ni téléphone. Dans ces conditions, elle a fait du porte-à-porte pour récolter des témoignages. Elle affirme que son enquête est la plus complète et la plus approfondie qui ait jamais été réalisée, après un tel conflit, dans l’histoire de l’humanité.

Selon Donatella Rovera, les G.I. américains se vantaient d’avoir comme objectif zéro victimes civiles en pratiquant des frappes chirurgicales, mais la réalité serait toute différente.
Au cours d’une enquête approfondie, 2 millions d’images satellite auraient été examinées avec l’aide de 6 universités : ces prétendus experts sont alors arrivés à la conclusion que la coalition n’aurait pas pris toutes les précautions nécessaires pour minimiser les dommages. Les Etats-Unis et la coalition seraient donc coupables de violation du droit humanitaire. Amnesty International (avec l’inévitable participation d’Amnesty International Suisse) réclament l’indemnisation des victimes !
Les 11'000 bâtiments détruits lors des bombardements devraient également être comptabilisés dans les demandes d’indemnisation !

Depuis que Raqqa a été libérée, et malheureusement déjà bien avant, l’Europe tremble du fait de la succession d’attentats sanguinaires revendiqués par l’EI : à quand les indemnisations pour tous ces crimes ?

Tout cela étant dit, quand donc la RTS et les journaleux vont-ils exposer les éléments essentiels soulevés pas l’Etat islamique, au lieu de nous égarer avec les cris d’orfraie d’Amnesty international ?

Commençons par rappeler certaines des horreurs  perpétrées par l’E.I. :
- femmes, fillettes, adolescentes, enlevées et réduites à la condition d’esclaves sexuelles ou vendues, revendues comme esclaves à des acheteurs musulmans,
- hommes capturés et forcés de choisir entre la conversion à l’islam ou la décapitation,
- populations entières soumises à la terreur, aux actes de barbarie d’un pouvoir totalitaire, pouvoir du même ordre, ou pire encore, que celui de Staline, Hitler, Pol Pot ou Mao durant le révolution culturelle.

Devant ce tableau, une seule réaction était légitime : comment se débarrasser de l’EI au plus vite ?

La chose a été faite, merci au Président Trump et à ceux qui l’ont soutenu.

Le fait qu’il y ait eu 10, 100, 1000...victimes civiles pour atteindre ce but revêt une importance très secondaire tant l’horreur de l’EI était indicible.

Mais ces réflexions de bon sens ne vont pas de soi car l’émotivité domine les courants de pensée de l’establishment occidental ces dernières décennies. Tout en couinant sans cesse au nom de la parité, petit à petit les voix, les pensées de certaines femmes occupent tout l’espace public.
Ces voix regroupent cinquante nuances de rouge, et les « climatologues » professionnelles comme Adèle Thorrens et Lisa Mazzone rejoignent la papesse de la morale, Manon Schick et celles qui se réclament de la justice internationale. Toutes ces dames savent parfaitement qu’attaquer les pays occidentaux peut rapporter gros. Aussi ne se privent-elles pas de donner des leçons, appelant à des condamnations ne comportant aucun risque. En revanche, nous ne les voyons jamais réclamer des dédommagements ou s’attaquer aux Etats voyous qui mettent la planète à feu et à sang :
- en organisant le djihad planétaire,
- en finançant le terrorisme,
- en construisant des mosquées en Occident,
- en favorisant l’invasion migratoire musulmane destinée à détruire notre civilisation.

Après sa prise de position en faveur du rapatriement des combattants de l’EI et de leurs familles, Amnesty International (AI) s’attaque maintenant à la coalition et particulièrement aux Etats-Unis, qui auraient dû davantage éviter de bombarder la population civile de Raqqa… en omettant de mentionner que la population civile était utilisée comme bouclier humain, comme dans chaque guerre conduite par les musulmans.
Malgré cela, la coalition a pris soin d’épargner autant que possible les « civils », véritables ou feignant de l’être.
Mais rien ne suffit aux moralisateurs hors sol :
« la coalition aurait dû comptabiliser exactement le nombre de victimes civiles, ce que nous (AI et Airwars) avons fait» nous n’inventons rien, la porte-parole d’AI suisse a pu proférer une telle imbécillité – qui, bien sûr, n’a pas été corrigée par le mouton faisant office de présentateur à  la RTS.

Les gesticulations de Donatella Rovera et d’Amnesty International s’apparentent à des bouffonneries d’enfants gâtés ayant eu décidément une vie trop facile pour pouvoir comprendre le monde tel qu’il est.

Les pauvres femmes réduites à la condition d’esclaves sexuelles pour les soldats de l’EI préféraient être bombardées et tuées plutôt que de continuer à vivre leur calvaire. La compréhension de ce genre de réflexions est hors de portée des fonctionnaires, très bien payés, d’Amnesty International, dont la conscience est anesthésiée et faussée par la certitude de leur supériorité idéologique et de leur appartenance au « camp du bien ».

Sources: RTS : Forum ;   RTS : TJ 19h30

5 commentaires

  1. Posté par aldo le

    @Manuel le 28 avril 2019 à 16h01 voilà qui est beau et bien torché. Amnesy International comme planque pour des journalistes ratés et des taupeurs à la mode rom dans la rue, voilà tout un parfait programme d’hypocrites en parfaite symbiose avec l’air du temps.

  2. Posté par Anna le

    Mais comment aurait-on pu combattre les nazis sans commettre des “exactions” à leur égard ? J’aimerais bien que Mme Rovera me l’explique

  3. Posté par Manuel le

    Amnesty international a juste oublié le beau match qui se dispute entre l’Iran 253 execution de peines de mort ,contre 159 en Arabie Saoudite . .L’islam modere commence à quel chiffre ?

  4. Posté par BASSET le

    Il ne faut surtout pas penser à la destruction de la France (certaines villes à 100%) quand on parle de ça!! Bien sur, moins de dommage collatéraux, c est mieux, mais c est bien souvent inévitable !!

  5. Posté par A. Jacques le

    Moi très confus. Prétendre que les États-Unis ont contribué de quelque manière que ce soit à la défaite de l’État islamique en Syrie, j’ai dû mal à suivre. Tant qu’à y être, remercions leurs alliés “musulmans modérés”. Quant aux “interventions chirurgicales” pour lesquelles les Étatsuniens se sont fait connaitre historiquement à travers le monde, on repassera.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.