Affaires Ch. Darbellay : Une journaliste de gauche et féministe sélective vient à son secours!

Uli Windisch
Rédacteur en chef

Affaires Darbellay : une journaliste de gauche, façon RTS et féministe sélective, au secours de Darbellay !

Sous le titre Vie privée, vie publique (article en bas de page), la journaliste valaisanne Romaine Jean vient au secours de ce conseiller d’Etat valaisan PDC et ancien président du PDC suisse Christophe Darbellay et du journal Le Nouvelliste, au nom du droit à la vie privée et d’un principe de transparence (à interprétation très personnelle et variable).

Ch.Darbellay veut donc  faire taire des journaux et médias qui ont enquêté sur des aspects de sa vie  familiale et de ses quatre enfants , dont un illégitime, aspects qui sont clairement d’intérêt public étant donné l’aspect hautement public et politique du personnage.

Les protestations de ces médias censurés par cet homme politique PDC sont accusés de « hurler à la censure » par la journaliste !

Les faits reprochés à l’homme politique Ch. Darbellay,  qui sont aujourd’hui sur la place publique, ne sont guère acceptables et en totale contradiction avec les valeurs défendues par son parti, le PDC, et également avec les prises de position publiques antérieures et largement médiatisées de l’homme politique sur ces sujets et avec ses engagements envers la mère de l’enfant illégitime conçu avec elle. Il semble même laisser planer des doutes sur le sujet, tout en ayant  reconnu cet enfant avant les élections . Il avait également affirmé publiquement et médiatiquement accepter de payer une pension pour cet enfant , qualifié par ailleurs de manière scandaleuse de « grave faute ». Que va penser cet enfant le jour où il apprendra cela ? Cela ne pose pas non plus de problème à la journaliste féministe. C’est juste du privé, pour elle.

On crie en permanence au féminisme mais là silence, même  sur les conditions très difficiles de cette mère célibataire, très démunie, et apparemment rejetée.

Romaine Jean défend encore le choix du journal Le Nouvelliste de ne rien publier car pas digne d’intérêt, suite à des recherches approfondies ! Ce journal aurait largement « enquêté ».On se tord ! Si c’est cela l’enquête ? On s’étonne ensuite de l’image des journalistes, qui, à la peine comme jamais, osent encore venir demander l’aumône  à l’Etat. Avec l’aide de quels politiciens, à propos ?

Pire, la journaliste de gauche et féministe sélective profite, tout en accusant  ceux qui veulent la vérité dans ce monde de mensonges et de faux-culs, de nous faire une petite tirade sur les « fake news «  et le « déversoir sans filtre des réseaux sociaux » . On sait aujourd’hui que le fait de taire une information peut relever de la pire  des désinformations. Mais Le Nouvelliste, lui, suit « les règles de base du métier  de journaliste » de manière apparemment exemplaire. Pour certains seulement.

Petit rappel : combien de « Fake News » par exemple sur notre site LesObservateurs.ch sur les 62.000 articles publiés en 7 ans. Certains et certaines en cherchent jours et nuits depuis des années, avec quel résultat ? On attend toujours.

Ensuite, la journaliste de gauche et féministe sélective nous offre encore un petit coup de complotisme. De sa part à elle ?

Si les médias non inféodés au gauchisme veulent montrer l’hypocrisie et les comportements inadmissibles et scandaleux de certains politiciens, il faudrait s’interroger sur « l’origine des fuites », car  « il n’y a pas de scoops innocents » ! Elle ne se rend même pas compte de son propre complotisme.

Bref, dans certains cas, dans certains seulement apparemment, « la protection de la vie privée »  devrait primer sur le principe de transparence !

Chère Romaine Jean, ne descendez pas plus bas.

On pourrait d’ailleurs se demander sans aller jusqu’à la théorie du complot, quels sont vos intérêts à vous pour vous livrer à tant de bassesses et à un semblant de soumission. Vous ne réalisez même pas  que les lecteurs ne sont pas idiots.

Une désidéologisation semble s’imposer, même pour ceux qui veulent rappeler « les règles de base du métier de journalisme », les rappeler aux autres.

Et que ferez-vous quand vous réaliserez que l’appellation « Affaires Darbellay » est au pluriel et que c’est à suivre. En voulant donner des leçons et justifier l’injustifiable vous devenez une caricature du journalisme, d’un journalisme de moins en moins recherché.

Journalisme gauchisant  à la peine, et maintenant encore hypocrite et d’un féminisme sélectif. Décidément.

Je m’arrête  là.

Uli Windisch, 14.4.2019

 

 

Article de Romaine Jean:  Bilan,  9.4.2019  :

"Christophe Darbellay: vie privée, vie publique

 

 

La transparence est une vertu cardinale en démocratie. Elle n'autorise cependant pas tout, comme l'illustre la récente "affaire Darbellay".

Le Nouvelliste a décidé de ne pas s'attarder sur le conflit qui oppose le Conseiller d’Etat Christophe Darbellay à la mère américaine de son enfant né hors mariage. Il l’a fait savoir samedi à ses lecteurs: «Après des recherches sérieuses, nous avons estimé que tous les détails de l’affaire n’étaient pas d’intérêt public». Cette prise de position fait suite à la publication des détails du contentieux par la Weltwoche. La justice a été saisie et le rédacteur en chef du magazine zurichois enfile aujourd’hui le costume de Woodward pour hurler à la censure.

Vraiment?

L’affaire a débuté par l’envoi de documents confidentiels, à plusieurs rédactions romandes et alémaniques. A l’origine des fuites, de «curieux informateurs», dit Le Nouvelliste qui laissent entendre que Christophe Darbellay n’assurerait pas le versement de sa pension alimentaire. Le politicien démocrate-chrétien serait-il en rupture avec les valeurs qu’il professe? C’est ce doute que le magazine a choisi d’étaler au grand jour.

L’article de la Weltwoche a été frappé d’une mesure superprovisionnelle, arrivée trop tard pour empêcher sa sortie en kiosque. Mais toutes ses références ont été noircies dans la version électronique.

Le rédacteur en chef et conseiller national UDC Roger Köppel en appelle aujourd’hui à la liberté d’expression, au courage de l’enquête. Il convoque le droit de savoir du citoyen. La personne concernée étant une personnalité publique, il s’agit pour lui d’un acte de censure. «Dressur des Journalisten», titre ironiquement le magazine, qui y voit une tendance nouvelle de mise au pas de la presse. Pierre Maudet, Pascal Broulis ou Jacqueline de Quattro et maintenant Christophe Darbellay. Tous passent à la contre-attaque.

A vrai dire, ces affaires n’ont pas grand-chose en commun et méritent chacune une analyse particulière.  Dans le cas Darbellay, Le Nouvelliste a choisi de suivre les règles de base du métier de journaliste, justifiant son utilité à l’heure des fake news et du déversoir sans filtre des réseaux sociaux.

La rédaction valaisanne dit avoir enquêté, ce qui est son devoir. Elle a sans doute jugé de la valeur des révélations, pondéré leur intérêt public au vu des dommages qu’elles pouvaient engendrer auprès des personnes concernées, pour finalement faire un choix. Celui de ne rien diffuser. Elle a, en clair, exercé son rôle d’intermédiaire, de «gatekepper» comme disent les Anglo-Saxons. Elle a fait ce que l’on attend des journalistes en démocratie: enquêter, juger de l'importance des informations et trancher entre différents intérêts.

La rédaction s’est probablement aussi interrogée sur l’origine des fuites, sachant selon l’expression consacrée qu’il n’y a pas de scoops innocents. Étaient-elles destinées à influencer le procès en cours, à exercer un chantage, ou à servir des intérêts politiques ou strictement privés?

On ne peut à ce propos s’empêcher de se souvenir que Christophe Darbellay était à la manœuvre à Berne lors de la chute de Christophe Blocher, puis en Valais lors de celle d’Oskar Freyinger. Dans ce contexte, la très UDC Weltwoche a-t-elle été moins vigilante que les autres titres de la presse suisse, qui se sont contentés de relayer les faits en quelques lignes? On peut s’interroger.

Cette affaire, qui n’en est pas une en l’état de nos connaissances, rappelle que si la transparence est l’arme de la presse contre les excès du pouvoir, elle n’autorise pas tout et doit être mise en balance avec d’autres droits fondamentaux. Celui notamment du droit à la protection de la vie privée. Même pour un homme public."

 

4 commentaires

  1. Posté par pierre frankenhauser le

    On n’a pas entendu les faux-jetons de la RTS demander le respect de la privée lorsque ces mêmes petits scribouillards mesquins et sans envergure se sont acharné comme des hyènes sur Oskar Freysinger concernant un drapeau qu’il possédait dans sa propre maison ou contre Donald Trump depuis 2016, alors que tous les deux n’ont violé aucune règle ni trompé personne.

  2. Posté par Amarilis Taylor le

    Dommage pour Madame Jean qui a pris la défense d’un politicien que malgré toutes ses contradictions ( faites ce que je dis mais pas ce que je fais…) a éte plébiscité par le peuple démochrétien valaisan qui oubliant ses principes chrétiens a justement par son vote refusé de reconnaître que cette personne n’était pas digne de le représenter.
    Quand on est l’élu du peuple il faut accepter que notre vie privée est du domaine public.
    Est ce du complotisme de journalistes à gauche de la gauche de vouloir impliquer ceux qui ne pensent pas comme eux ? Le boumerang est retourné chez le Nouvelliste fortement biaisé à gauche et qui chose étrange a décidé de garder un silence coupable.

  3. Posté par Dominique Schwander le

    Cette “journaliste” n’est qu’une pisseuse de copies del’übergauche et une prostituée intellectuelle des médias, décidant de ce qui est digne d’intérêt et véridique et de ce qui est de la propagande soit-disante mensongère.
    De plus ce sont des journaleux comme elle qui ont désinformé et manipulé les Valaisans pour qu’ils élisent un dévergondé, hypocrite et médiocre plutôt qu’ils réélisent un chrétien intelligent et franc.

  4. Posté par Antoine le

    ”L’article de la Weltwoche a été frappé d’une mesure superprovisionnelle”, cela s’appelle la CENSURE ou plus basiquement une lutte d’influence !
    ”La personne (M. Dalbellay) concernée étant une personnalité publique, il s’agit pour lui (M. Köppel) d’un acte de censure”.
    ”La rédaction valaisanne dit avoir enquêté, ce qui est son devoir … pour finalement faire un choix. Celui de ne rien diffuser” Cela s’appelle de l’omission d’information, on sait des chose que le Peuple ne devrait surtout PAS connaître !
    Attendons avec impatience le prochain épisode (comme pour Dallas … !)

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