Cette année TVLibertés célèbre son cinquième anniversaire, une occasion soulignée par la sortie d’un livre des plus intéressants sur cette aventure, Le Défi (Éd. Dualpha). La lecture de cet ouvrage qui rassemble de nombreux témoignages des artisans de cette webtélé nous démontre bien que ce fut le fruit de l’audace et du courage de quelques hommes déterminés qui parvinrent à créer de toutes pièces une télévision numérique capable d’être en compétition avec les grands réseaux qui s’abreuvent aux subventions et publicités.
Gageure improbable que de réussir ce tour de force en ne comptant que sur des donations volontaires.
Mais, le pari de Martial Bild et Philippe Milliau fut réussi, au-delà de toute attente, oserais-je ajouter.
Une grande réussite, et vu de loin, de l’Amérique, ça paraît encore plus grand.
Les pionniers de cette webtélé ont lutté contre vents et marées pour créer ce réseau qui est une première dans les annales et qui permet d’investir un champ qui était monopolisé par les médias du système – si l’on fait exception des vidéos amateurs qui circulent plus ou moins clandestinement sur les plateformes comme YouTube.
Il faut toujours faire attention à ne pas prendre ce que nous avons pour acquis. Un réseau comme TVLibertés, un quotidien comme Présent, c’est quand ils disparaissent faute de soutien qu’on réalise à quel point ils étaient importants. On apprécie l’eau à sa juste valeur quand on vient à en manquer.
Au Canada français, il y a bien une web télé patriote, celle de Nomos-TV, mais, nous sommes encore loin du niveau de TVLibertés. Malgré la bonne volonté des artisans de Nomos-TV et la qualité de leurs analyses, celle-ci n’a pas la diversité de programmes, le professionnalisme et l’écho de sa cousine française qui parvient aussi à réunir des gens de divers horizons, diverses tendances. Les animateurs de Nomos-TV sont bénévoles et le budget est loin d’être celui de son homologue français. C’est d’ailleurs pourquoi, un grand nombre de Québécois suivent les émissions de TVLibertés, qui offre un modèle à reproduire pour les autres pays où les mouvements identitaires, souverainistes et nationalistes « ont encore des croûtes à manger ».
En ce cinquième anniversaire, il faut donc célébrer, mais surtout se rappeler que rien n’est acquis et sans le support continu des auditeurs, ce projet phare, un modèle dans le monde occidental, ne pourra perdurer. Il faut féliciter les artisans de ce projet audacieux, en mots certes, mais surtout de façon concrète en s’engageant à soutenir « notre » chaîne. Il n’y a pas de dons insignifiants pour une telle entreprise qui a démontré non seulement sa pertinence, mais aussi son efficacité et sa crédibilité. Si le projet avait de quoi laisser perplexe lorsqu’il était encore à l’état embryonnaire, il a depuis convaincu les plus sceptiques.
Le défi, Marie-simone Poublon & Philippe Randa, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des Héritages », 152 pages, 10 euros (+ 5 euros de frais de port). Pour commander par correspondance Le défi, cliquez ici.
Le défi, Marie-simone Poublon & Philippe Randa, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des Héritages ».
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Extrait de: Source et auteur
Ici on nous répète ad nauséam qu’en Hongrie il n’y a pas de liberté de la presse. Or on trouve des chaines télé d’opposition sur le câble. On peut donc tomber sur ce chaînes d’opposition simplement en zappant. Rien de tel chez nous : on ne trouvera pas TV libertés en zappant, il faut connaître la chaîne. Malgré cela on nous raconte que c’est en Hongrie qu’il n’y aurait pas de liberté de la presse, en France ce serait le paradis. Et malgré la difficulté à la découvrir par hasard, le niveau de Tv liberté est tellement bon que la chaîne marche. Car cette chaîne ne prend pas ses téléspectateurs pour des imbéciles , contrairement aux chaînes officielles. On nous fait réfléchir et c’est stimulant.