Valais : le PDC Serge Métrailler divise
Les élections au Conseil national d’octobre prochain s’approchent à grand pas. En Valais, le vieux parti PDC avance en rang serré pour conserver ses sièges. A rang serré ? Pas si sûr…
La candidature du nendard Serge Métrailler jette le trouble. Agé de 40 ans, ce dernier est un apparatchik du parti. Il a successivement occupé les fonctions de représentant des jeunesses démocrates chrétiennes, de membre du comité du PDCVr depuis 2000 et dès le 31 août 2013, il accède à la présidence ad intérim du parti. Il est élu à sa présidence dès le 6 janvier de l'année suivante.
De façon tonitruante, le 11 février dernier, Serge Métrailler annonce sa candidature au Conseil national. Les milieux avertis n’ont pas vraiment été surpris. Pour les autres, une telle décision fut un coup de tonnerre. Elle décapite la direction du PDCVr, alors que Marianne Maret annonce sa candidature au Conseil des Etats, faisant ainsi perdre simultanément au PDCVr son président et sa vice-présidente.
Cela fait assurément grincer des dents. Comment un président de parti peut-il abandonner le gouvernail du navire à quelques mois seulement d’une échéance aussi importante ? Comment celui qui a organisé la campagne, contribué à fixer les règles et a été le confident des candidats, peut-il aujourd’hui rouler pour son propre compte ?
Certains parlent même d’inégalité entre les candidats et de conflit d’intérêts. Alors qu’il reconnaissait le 12 février 2019 au Nouvelliste avoir pris sa décision « l’automne dernier déjà », Serge Métrailler a ainsi pu préparer sa voie. Il a notamment bénéficié d’une exposition médiatique très avantageuse, que seul un président de parti ou un Conseiller d’Etat peut espérer.
Le malaise grandi lorsque ce nouveau candidat ne démissionne pas immédiatement de la présidence du PDCVr. Il indique en effet «remettre son mandat de président après les élections fédérales 2019», comme pour s’assurer une voie de secours en cas d’échec de sa candidature. Serge Métrailler continuera d’ailleurs d’assumer « la gestion administrative du parti jusqu’à la mi-mai 2019 ». On tente toutefois de rassurer en annonçant que « l’actualité politique est assumée à l’avenir par les autres membres du comité directeur ». Comment partir, tout en restant présent…
Tout cela provoque au sein du PDCVr un véritable malaise. La machine électorale du parti ne risque-t-elle pas d’être utilisée pour assoir la candidature d’un candidat déterminé, rendant la campagne inéquitable ? Serge Métrailler ne devrait-il pas clarifier sa position en renonçant à sa candidature ou en démissionnant immédiatement de la présidence du PDCVr ?
Quoi qu’il en soit, le germe de la discorde est semé. Cette campagne semble annonciatrice de passes d’armes qui pourraient laisser quelques trances au sein de la famille démocrate chrétienne.
Les élections au Conseil national d’octobre prochain s’approchent à grand pas. En Valais, le vieux parti PDC avance en rang serré pour conserver ses sièges. En rang serré ? Pas si sûr…
De façon tonitruante, le 11 février dernier, Serge Métrailler annonce sa candidature au Conseil national. Les milieux avertis n’ont pas vraiment été surpris. Pour les autres, une telle décision fut un coup de tonnerre. Elle décapite la direction du PDCVr, alors que Marianne Maret annonce sa candidature au Conseil des Etats, faisant ainsi perdre simultanément au PDCVr son président et sa vice-présidente.
Cela fait assurément grincer des dents. Comment un président de parti peut-il abandonner le gouvernail du navire à quelques mois seulement d’une échéance aussi importante ? Comment celui qui a organisé la campagne, contribué à fixer les règles et a été le confident des candidats, peut-il aujourd’hui rouler pour son propre compte ?
Certains parlent même d’inégalité entre les candidats et de conflit d’intérêts. Alors qu’il reconnaissait le 12 février 2019 au Nouvelliste avoir pris sa décision « l’automne dernier déjà », Serge Métrailler a ainsi pu préparer sa voie. Il a notamment bénéficié d’une exposition médiatique très avantageuse, que seul un président de parti ou un Conseiller d’Etat peut espérer.
Le malaise grandi lorsque ce nouveau candidat ne démissionne pas immédiatement de la présidence du PDCVr. Il indique en effet «remettre son mandat de président après les élections fédérales 2019», comme pour s’assurer une voie de secours en cas d’échec de sa candidature. Serge Métrailler continuera d’ailleurs d’assumer « la gestion administrative du parti jusqu’à la mi-mai 2019 ». On tente toutefois de rassurer en annonçant que « l’actualité politique est assumée à l’avenir par les autres membres du comité directeur ». Comment partir, tout en restant présent…
Tout cela provoque au sein du PDCVr un véritable malaise. La machine électorale du parti ne risque-t-elle pas d’être utilisée pour asseoir la candidature d’un candidat déterminé, rendant la campagne inéquitable ? Serge Métrailler ne devrait-il pas clarifier sa position en renonçant à sa candidature ou en démissionnant immédiatement de la présidence du PDCVr ?
Quoi qu’il en soit, le germe de la discorde est semé. Cette campagne semble annonciatrice de passes d’armes qui pourraient laisser quelques traces au sein de la famille démocrate chrétienne.
A.C. 28.3.2019
Serbe métrailler a dit le 27 avril dernier à la radio sur romande sur forum qu’il avait démissionné de son poste de Président du PDCvr. Quel toupet !
Et pas un seul médias pour lui rappeler la vérité ….
Metrailler doit démissionner
Mais il n’aura pas cette attitude respectueuse. Christophe dabrbellay le pilote.