La police tanzanienne a arrêté 65 guérisseurs traditionnels, appelés waganga en swahili, soupçonnés d’être à l’origine de meurtres rituels barbares d’enfants, dans le sud-ouest et le nord du pays. Les arrestations ont eu lieu après les meurtres d’au moins 10 enfants, dans la région de Njombe, et d’autres incidents similaires, dans le nord de la […]
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Ben oui, les sorciers… pardon : experts en parapsychologie appliquée … sont extrêmement puissants en Afrique, notamment dans la région des Grands Lacs, à l’est du continent (mais l’ouest n’en est pas dépourvu, voir les “djoudjoumen” au Ghana). Allez dans un certain village du Malawi, vous trouverez une grande exposition annuelle de pharmacopée proposée par les “guérisseurs” qui savent aussi bien guérir qu’envoyer votre ennemi ad patres à la suite d’une courte maladie. Il est notoire, pour qui a vécu dans ces régions, que les albinos – peau blanche et cheveux roux- sont considérés comme des démons et qu’il est encore de tradition de les exterminer. Ils est encore notoire, à l’ouest du continent, que l’on n’enterre jamais un chef de tribu sans qu’il soit accompagné dans son cercueil de douze têtes coupées. J’en témoigne. Nos “humanistes” gauchistes vous diront qu’après tout c’est leur culture. Les sorciers font la gloire des cimetières de l’Afrique profonde, croyez-en un vieil homme qui a passé dix-huit ans sur ce continent. Je suis prêt à parier qu’en certains “territoires perdus de la république”, où sévissent des exciseurs, quelques “tradipraticiens” (quel joli mot sentant bon la novlangue !) exercent discrètement leur art. Depuis les Convulsionnaires et le baquet de Messmer, je ne crois plus aux prétendues “lumières” que non seulement les révolutionnaires ont imposées à nos peuples -au prix de quelques holocaustes- mais qu’aussi les héritiers de ceux-ci ne cessent d’invoquer pour accepter “ne varietur” des cultures … disons… un peu anachroniques.