La station de radio Europe 1 a-t-elle, pendant près de 20 ans et de manière illégale, fiché et conservé des informations sur ses auditeurs, agrémentées de commentaires extrêmement injurieux ? C'est ce qu'affirme Mediapart dans un article publié ce 24 février.
S'appuyant sur un rapport de la Cnil produit en 2017, le média d'investigation explique que cette affaire ne s'est pas vue portée devant la justice et que l'autorité administrative s'est contentée d'un rappel à l'ordre, décidant de ne pas suivre les recommandations de son rapporteur. Le fichage auquel Europe 1 se serait livré sur ses auditeurs semblent pourtant stupéfiants.
Le standard de la station de radio, qui reçoit les appels des auditeurs et les classe, fait le tri avant un éventuel passage sur les ondes, sur une échelle allant d'«excellent» à «mauvais». «Il s’agit de savoir si le propos de l’auditeur est cohérent avec le sujet de l’émission. Et d’assurer qu’il n’y a pas d’agressivité avant le passage à l’antenne par exemple, savoir si une personne s’exprime de manière compréhensible, si la ligne téléphonique est bonne», explique l’un de ces opérateurs à Mediapart.
Mais la démarche ne s'arrête pas là. La Cnil a en effet noté que des commentaires déplacés étaient régulièrement ajoutés sur les fiches des auditeurs : «Patrice séropositif», «plus alcoolique mes fesses !», «arrêt maladie, traitement pour un cancer». D'autres remarques visent l'orientation sexuelle ou l'origine des personnes concernées, par des tournures douteuses : «accent juif tunisien, insistant et désagréable», «accent du Maghreb, pas toujours claire, bavarde, a besoin de parler de son cancer», «il est homo», ou encore «ancien hétéro, qui est devenu homo».
Plus étrange encore : certains commentaires relèvent même de l'injure : «gros con», «FACHO !!!», «voix de vieille pédale», «ne répond jamais ce fdp», «connard qui nous a déjà bien fait chier». La Cnil qualifie pudiquement ces commentaires de «non adéquats» et «insultants».
Autre aspect de l'affaire pointé du doigt par l'autorité administrative : le nombre impressionnant d'auditeurs qui auraient ainsi été fichés. Le logiciel utilisé par Europe 1 pour stocker ces informations lui aurait permis d'assembler des fiches sur plus de 573 315 personnes.
Extrait de: Source et auteur
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OUI, AUJOURD’HUI EN SUISSE ON EST FICHÉ PAR LES MÉDIAS !
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C’EST POURQUOI LES MÉDIAS FONT SUR-ENCHÈRES DE FICHES RELATIVES A UNE FANTOMATIQUE EXTRÊME-DROITE, ALORS QU’ILS SAVENT TRÈS BIEN OCCULTER CELLES DE L’EXTRÊME-GAUCHE DONT ILS FONT PARTIE INTÉGRANTE. LES MÉDIAS SONT DONC TRÈS LOGIQUEMENT LES INTERLOCUTEURS PRIVILÉGIÉS DES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS, …pour éviter des créer une nouvelle affaire des fiches… mais en tirer profit sans vergogne.
Est-ce vraiment acceptable ce trafic de fiches semi-officielles permettant en plus de faire du fric sur notre dos en nous imposant aussi des avalanches de publicités ?
Il est donc plus facile de s’adresser à un Etat pour savoir si nous sommes fichés, qu’à cette bande de totalitaires à la tête des médias qui fabriquent du vent au service de l’Europe totalitaire pour nous imposer une adhésion.
Vous n’avez pas besoin d’aller sur Europe 1. Si vous habitez Genève, il suffit d’écrire une lettre de lecteur après plusieurs refusées, pour COMPRENDRE QUE VOUS ÊTES FICHÉ et pas par n’importe qui, mais PAR CEUX-LA MÊME QUI ÉTAIENT CONTRE LES FICHES OFFICIELLES DE L’ÉTAT. https://www.notrehistoire.ch/medias/62465 https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/19891990-scandale-fiches-secoue-suisse/story/13165069