Une Britannique arrêtée pour avoir « mégenré » une militante transgenre sur les réseaux sociaux
Une Britannique de 38 ans a été arrêtée devant ses enfants et enfermée pendant sept heures après avoir traité une transsexuelle d’« homme » (male) sur les réseaux sociaux.
Trois policiers ont arrêté Kate Scottow chez elle avant de l’interroger au poste de police au sujet d’une dispute sur Twitter avec un(e) activiste au sujet d’une allégation de « deadnaming ». [N. d. t. : on appelle ainsi le fait de nommer, volontairement ou non, une personne transgenre par son « nom mort » (son ancien nom) après sa « transition ».]
La police a pris sa photo, son ADN et ses empreintes digitales et elle est toujours sous enquête.
Plus de deux mois après son arrestation le 1er décembre, on ne lui a restitué ni son téléphone portable ni son ordinateur portable, ce qui, dit-elle, entrave ses études pour une maîtrise en psychologie judiciaire.
Mme Scottow – à qui on a également signifié une interdiction judiciaire de parler de son accusatrice comme d’un homme – a affrimé sur le forum en ligne Mumsnet : « J’ai été arrêtée à mon domicile par trois policiers, en présence de ma fille autiste de 10 ans et de mon fils de 20 mois allaité au sein. J’ai ensuite été détenue pendant sept heures dans une cellule sans produits sanitaires (dont j’ai dit que j’avais besoin) avant d’être interviewée puis libérée sous enquête... J’ai été arrêtée pour harcèlement et messages malveillants parce que j’avais critiqué une personne sur Twitter en la mégenrant [en lui donnant le faux genre]. »
Mme Scottow nie avoir harcelé ou diffamé Mlle Hayden et déclare avoir une « croyance sincère et raisonnable » qu’un être humain « ne peut pas, en pratique, changer de sexe », mais le juge adjoint Jason Coppel QC a émis une injonction provisoire qui lui interdit d’afficher tout renseignement personnel sur Mlle Hayden sur les médias sociaux « la désignant comme un homme » ou la liant à son « ancienne identité masculine ».
Confirmant l’arrestation, la police du Hertfordshire a déclaré : « Nous prenons au sérieux tous les signalements de messages malveillants. »
Ce n’est pas la première fois que la police est accusée d’avoir la main lourde à l’égard des personnes qui débattent en ligne des questions de genre.
Source : Daily Mail via Voice of Europe
traduction: Cenator
très instructif. Moult de gens n’ont pas quoi a mettre sur la table, ne trouvent pas un boulot ou un toit et la police s’amuse. pas étonnant quand on pense que du royaume se sont apparu les hordes qui ont fait des ravages à Heysel en 1985. l’humanité est partie en …